Le gouvernement espagnol abandonne les femmes prostituées

Ana Pollán: « Alors que ceux qui se disent politiciens sont très conscients du débat sur l’exploitation sexuelle mais affirment s’il serait excessivement punitif d’approuver une législation qui entrave la demande de prostitution, il y a des prostituées qui savent que ces hommes ferment les yeux sur la persécution infligée par leurs bourreaux. »

Déclaration de Mme Reem Alsalem, Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la violence contre les femmes et les filles, 19 mai 2023

REEM ALSALEM: « Les mesures que je trouve particulièrement inquiétantes comprennent des représailles telles que la censure, le harcèlement juridique, la perte d’emploi, la perte de revenus, le bannissement des plateformes de médias sociaux, le retrait d’engagements et le refus de publier certaines conclusions de recherche et articles. Ces tactiques ont affecté la capacité à discuter des questions liées au sexe, au genre et à l’identité de genre au sein des universités et de la société. »

Deux recensions d’ouvrages féministes récents par Donovan Cleckley.

« Le discours selon lequel les victimes sont des délinquants, des victimes, est au cœur de l’abolitionnisme carcéral. De Patrisse Cullors, fondatrice du mouvement Black Lives Matter, à Angela Davis, en passant par Gabor Maté et Rākete, les abolitionnistes citent souvent la pauvreté, la colonisation et les traumatismes comme des facteurs majeurs de la délinquance et de l’augmentation de la probabilité d’incarcération. Dans ce cadre, des hommes comme Follett et Wood sont considérés comme des « victimes des circonstances ». C’est peut-être le cas, mais ce cadre ne tient pas compte du fait que la pauvreté, la colonisation et les traumatismes ne conduisent pas les femmes à commettre systématiquement des viols ou à recourir à l’overkill (surenchère de violence) dans le meurtre de leur partenaire ». (p. 152)
Renée Gerlich, « Out of the Fog : On Politics, Feminism, and Coming Alive,’ 2022

L’organisation féministe britannique FiLiA a le plaisir d’annoncer qu’elle est désormais membre de l’ICASM, la Coalition internationale pour l’abolition de la maternité de substitution .

« FiLiA se joint à cette coalition pour faire campagne pour l’abolition de cette forme d’exploitation des femmes, qui nous dénigre en considérant notre capacité de gestation comme quelque chose qui peut être mise au service d’autrui. En outre, elle dénigre également les bébés en les déshumanisant et en les créant dans le cadre d’une transaction ou d’un accord. »

TRANSFERT DE GENRE

par Najat El Hachmi, autrice hispano-marocaine du roman Mère de lait et de miel « Je laisse volontiers aux hommes qui se prétendent femmes tout ce qu’ils associent à la féminité : le poison du maquillage et la torture des talons hauts, les vêtements étouffants, les soutiens-gorge qui s’enfoncent dans la chair, les strings qui…

Misogynie d’État en Australie

Jasmine Sussex et Standing For Women Queensland (SFWQ) ont toutes deux été contactées par Twitter le 16 mai, la plateforme informant leurs deux comptes que le contenu spécifique qu’elles avaient posté serait censuré pour les utilisateur·ices australien·nes afin de se conformer à la loi australienne.

Anatomie d’un scandale médical

VICTORIA SMITH: « La rhétorique extrémiste – qui exige qu’il n’y ait « aucun débat » et qui considère que quiconque « pose simplement des questions » « nie votre droit à l’existence » – a été intégrée dans la manière dont le service se voyait lui-même. »

Une militante de SCUM dénonce l’exploitation des « grossesses pour autrui » au Festival de Cannes

Nous condamnons tous les individus prêts à écraser l’humanité des autres pour transmettre leur patrimoine génétique. La marchandisation des femmes et des enfants étant profondément incompatible avec notre dignité humaine et nos droits fondamentaux, nous incitons tous les pays à agir selon les conventions internationales de respect des droits humains qu’ils ont signées, et donc à œuvrer pour l’abolition de la GPA à l’échelle nationale et internationale.

Honte et pornographie

« (…) La réalité est, bien sûr, que les jeunes femmes qui se lancent dans l’industrie du sexe ont tendance à être exploitées et recrachées rapidement, avec peu de résultats financiers à la clé, mais plutôt avec beaucoup de regrets, souvent des traumatismes et des problèmes de santé mentale supplémentaires. Le caractère éternel des images internet devient beaucoup plus bouleversant lorsque des vidéos de vous dans votre état le plus vulnérable sont diffusées à vie. (…) »