Recension de deux ouvrages féministes sur la maladie du porno
« …un schéma clair se dessine dans la progression de la maladie du porno chez les hommes. »
« …un schéma clair se dessine dans la progression de la maladie du porno chez les hommes. »
Amelia Tiganus, déclare clairement : « Nous devons nous concentrer sur la source du mal : le système qui asservit les femmes à la volonté des hommes. »
« J’ai aussi exposé, dans ce livre, le fait qu’en dépit du soulagement que pouvaient offrir les hormones et les chirurgies à ceux qui souffrent d’un cas sévère d’allergie à la rigidité des uniformes sociosexuels de la société patriarcale, ces traitements n’avaient rien à offrir aux millions de femmes qui, elles, ne pensent pas être dans le mauvais corps, mais dans la mauvaise société. «
« Un livre exceptionnel vient de paraître chez Spinifex Press, en donnant la parole non aux apologistes du porno ou à ses critiques féministes ou conservateurs mais – au-delà de toute théorie – en transcrivant les récits de femmes dans la vie desquelles elle exerce ses ravages. »
« Notre sang d’Andréa Dworkin, livre pionnier du féminisme américain, résonne encore aujourd’hui à plus d’un titre. […] Entre slogans et fulgurances, c’est aussi une langue qui s’impose, âpre, radicale, combattante, résolument moderne. » Sophie Bernard, Le Monde des livres.
En voici l’avant-propos par Dora Moutot. « S’il y a une féministe que j’aurais vraiment aimé rencontrer,c’est bien Andrea Dworkin.Elle fait partie des femmes que j’admire, car elle a su parler de sexualité de façon novatrice, critique et incisive.Mais je n’ai pas eu cette chance. J’avais 18 ans quand elle est décédée et à cette époque,…
« La plupart des lesbiennes du monde entier s’opposent aux abus sexuels, aux expérimentations médicales et aux thérapies de conversion – tout ce que représente les lettres ‘TQ+’ dans l’acronyme « LGBTQ+ ». Jusqu’à présent, nos voix ont été noyées par les lobbyistes, les organisations à but non lucratif et les sociétés qui s’arrogent l’acronyme ‘LGBTQ+’. »
De la fin des années 1990 jusqu’en 2004, j’ai travaillé dans des universités en tant que chercheure sur le commerce du sexe, le viol et la violence conjugale. Après avoir écrit régulièrement des commentaires pour les journaux afin de mettre en valeur mon travail militant, j’ai réalisé que je serais bien plus heureuse en le faisant à plein temps et je suis devenue journaliste.
« Afin d’étayer sa thèse selon laquelle la pornographie incite les hommes à la violence sexuelle, Dworkin établit un parallèle entre la vie et les écrits du Marquis de Sade et propose un compte rendu critique de plusieurs ouvrages pornographiques contemporains. »