Pourquoi faut-il que les transactivistes dénigrent les auteur·e·s de récits embarrassants pour la notion d’« identité de genre » ?

Le journaliste d’enquête Jesse Singal vient de publier dans la revue étasunienne The Atlantic un article bien documenté et empathique sur les personnes qui mettent fin à un processus de transition sexuelle – mais pourquoi se voit-il attaqué ?

19 juin 2018 par MEGHAN MURPHY, sur FeministCurrent

cov modifié Atlantic

When Children Say They’re Trans
Hormones? Surgery? The choices are fraught—and there are no easy answers.

Je me suis plongée avec intérêt dans le reportage de Jesse Singal sur les « détransitionneurs » (définis dans le texte comme « les personnes qui se soumettent à des transitions sociales ou physiques de sexe et qui finalement choisissent d’inverser le processus ») et sur les « désisteurs » (« les personnes qui cessent de vivre une dysphorie de genre sans avoir complètement effectué une transition sociale ou physique »). Ce texte m’a toutefois déçue. Singal a produit pour le média The Cut d’excellentes analyses et reportages sur la mode du transgenrisme, dont une solide déconstruction de la campagne de dénigrement menée contre le médecin canadien Kenneth Zucker, laquelle a entraîné le licenciement de celui-ci de la Child Youth and Family Gender Identity Clinic (GIC) de Toronto en 2015. Même si Singal n’a pas remis en question la notion même de transgenrisme (et n’a malheureusement pas pris la peine de considérer sérieusement les préoccupations des féministes au sujet d’une nouvelle loi canadienne qui menace les droits des femmes en tant que telles), il a réussi, par ses écrits, à contester l’idée que l’expression d’une « identité de genre » par un enfant doit être immédiatement validée sans questionnement – une position que les transactivistes imposent par des menaces, du harcèlement, de la diffamation, des insultes et des pressions pour chasser des tribunes quiconque s’interroge sur cette approche.

Le plus récent article de Singal est solidement documenté et il évite généralement de prendre position sur l’identité de genre et la notion d’« enfants trans », si ce n’est pour s’inquiéter du bien-être des personnes aux prises avec ces enjeux. Il interviewe un certain nombre de femmes qui ont été amenées à croire qu’elles étaient, en fait, des hommes, mais qui, après avoir entamé une transition, se sont rendu compte que ce n’était pas le cas. L’une d’entre elles, Carey Callahan, est attaquée implacablement depuis qu’elle a témoigné publiquement de son processus de détransition en 2016.

photo carey callahan

Carey Callahan, après sa détransition

(« Reversing a Gender Transition » – entrevue vidéo de Carey Callaghan : https://www.youtube.com/watch?v=V6V0p3_bd6w)

Dans une vidéo accompagnant l’article sur le Web, Callahan explique que lorsqu’elle était enfant, elle avait l’impression d’être un « garçon manqué », et quand elle a été obligée de porter un uniforme scolaire qui comprenait un kilt, elle a commencé à être harcelée sexuellement par des hommes. « Je trouvais tellement injuste de devoir porter cette tenue ridicule », dit-elle. Une fois arrivée au lycée, elle a – comme tant de jeunes filles – subi une agression sexuelle, ce qui, selon elle, « a contribué à forger ce sentiment que je devais me débarrasser de mon corps ». En d’autres termes, ce que les transactivistes qualifient de « dysphorie de genre » n’était en fait que le classique sexisme ordinaire infligé à la plupart des femmes et des filles dans une société patriarcale. Après avoir vécu en tant que transhomme pendant quatre ans (ce qui a inclus l’injection de testostérone pendant 9 mois), Callahan s’est rendu compte que la transition n’avait résolu aucune de ses difficultés. « Ce n’est pas un enjeu trans, c’est un problème de traumatisme », dit-elle, ajoutant qu’aujourd’hui elle regrette sa transition, même si, heureusement, elle n’avait pas atteint l’étape d’interventions chirurgicales.

Singal a également interviewé Max Robinson, 22 ans, qui explique qu’elle « n’aimait pas être traitée comme une fille » et « avait adoré grandir en « garçon manqué », jusqu’au moment de sa puberté, » où, comme Callahan, elle a été sexualisée et a commencé à subir le harcèlement sexuel de garçons. Robinson a dès lors ressenti un malaise extrême face à son corps, sentiment qui a été exacerbé après qu’un homme de 18 ans l’ait exploitée sexuellement alors qu’elle n’avait que 13 ans. Après avoir appris l’existence de « transhommes » par la télévision, Robinson a décidé que la transition serait la solution à ses difficultés et à ses émotions. Elle a d’abord pris de la testostérone, puis a subi la « chirurgie du haut » (une double mastectomie). En dépit de tout cela, son inconfort ne s’est pas dissipé, et elle en est revenue à s’identifier à nouveau comme femme, convaincue qu’elle avait « mal interprété son orientation sexuelle, et les effets de la misogynie et du traumatisme qu’elle avait subis étant jeune, et qu’elle avait associés à une autre identité de genre ».

Une autre jeune femme interviewée par Singal, Claire, 14 ans, est devenue obsédée dès l’âge de 12 ans par l’idée de transitionner, après avoir commencé à se sentir mal à l’aise avec son corps et à connaître des problèmes de santé mentale, puis avoir découvert sur Youtube des vidéos tournées par des jeunes s’identifiant comme trans. « La raison pour laquelle je suis mal à l’aise avec mon corps est peut-être que je suis censée être un mec », pensa-t-elle. Ses parents tentèrent de se montrer aussi coopératifs que possible, sans l’encourager à envisager réellement une transition, bien que la plupart des ressources qu’ils trouvèrent insistaient sur le fait que « si leur fille disait qu’elle était trans, c’est qu’elle l’était » et que les parents avaient l’obligation de « valider » les assertions de leurs enfants. Finalement, Claire en est venue à envisager que son sentiment d’être un garçon découlait d’une vision rigide de rôles de genre qu’elle avait intériorisée. Elle a dit à Singal :

« Je pense que ma croyance sur ce qu’un gars était censé être et ce qu’une fille était censée être était en béton. Je pensais que si tu n’adhérais pas aux stéréotypes féminins, tu étais un mec, et que si tu n’adhérais pas aux stéréotypes masculins, tu étais une fille. »

Ces histoires ne sont pas rares : la plupart des jeunes qui croient être transgenres se désistent plus tard de cette conviction – mais les transactivistes combattent bec et ongles toute diffusion de ces récits et de ces vécus. Aujourd’hui, on nous rabâche constamment que le transgenrisme est inné, un vécu inscrit de naissance. Quand on prend conscience que le genre est en fait une construction sociale, un ensemble de stéréotypes imposés aux garçons et aux filles plutôt qu’une caractéristique innée, on voit s’effondrer toute la notion d’« identité de genre ».

Même si Singal consent à utiliser un vocabulaire comprenant les expressions « cisgenre », et « assignée femme à la naissance » [le sexe n’est pas « assigné » à la naissance, il est constaté ; l’idée d’assignation est empruntée à un passé où les médecins imposaient un sexe aux bébés intersexués, une pratique qui n’est plus aussi courante], ainsi que la notion de « genre authentique » (de quoi peut-il bien s’agir ?), son texte a un mérite indéniable. Il facilite un récit qui remet subtilement en question la validation instantanée de toute assertion d’« identité de genre », sans autre examen, et il conteste l’idée que les jeunes qui se croient trans courent un grave danger si on ne leur prescrit pas immédiatement des inhibiteurs d’hormones (bloqueurs de puberté).

Singal s’entretient notamment avec Laura Edwards-Leeper, une psychologue qui dirige la Transgender Clinic de l’Université du Pacifique et de l’Oregon et forme des doctorant·e·s en psychologie clinique pour mener des « évaluations préliminaires » des jeunes qui souhaitent transitionner. Cette spécialiste a été attaquée pour la simple pratique de telles évaluations, que les transactivistes et les familles d’enfants transidentifiés qualifient de « processus traumatisant ». Edwards-Leeper facilite la transition de jeunes, y compris en leur prescrivant des bloqueurs de puberté quand elle le juge opportun, mais elle s’inquiète tout de même que cette pratique évolue vers une situation où « nous n’examinons peut-être pas les enjeux aussi attentivement que nous le devrions ».

Singal interviewe également des clinicien·ne·s qui appuient le modèle du « soutien actif » (dont la directrice du Center for Transyouth Health and Development, Joanna Olson-Kennedy, qui se refuse à toute évaluation de santé mentale pour déterminer si des enfants doivent entamer une transition : « Je n’envoie pas quelqu’un chez un thérapeute avant de leur prescrire de l’insuline ». Il s’est aussi entretenu avec des transactivistes qui considèrent que les récits des « détransitionneurs » nuisent aux personnes qui se disent trans et sont en quête de certains services. Il interviewe quelques jeunes femmes qui ont vécu une transition et se disent heureuses (bien qu’elles soient encore très jeunes, de sorte qu’il est impossible de savoir ce qu’elles penseront de leur expérience à l’âge adulte).

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Par contre, l’auteur n’interviewe aucune personne critique à l’égard de la notion du genre « inné » ou de celle qu’un enfant puisse être « né dans le mauvais corps » (une perspective détaillée dans l’anthologie Transgender Children and Young People. Ainsi, même si le reportage est bien mené, l’article en lui-même n’est pas particulièrement percutant. Car il est assez évident que des enfants pourraient changer d’avis à propos d’une tendance actuelle qui découle très clairement de notions rigides sur les différences de personnalités et de préférences entre garçons et filles, ainsi qu’à l’égard des défis auxquels les filles sont confrontées lorsqu’elles atteignent la puberté dans un monde où elles sont objectifiées. Néanmoins, malgré sa réserve, Singal a été attaqué vicieusement en ligne comme étant « dangereux » et « transphobe », tel qu’en témoignent les « tweets » ci-dessous :

✔ @ TheAtlantic 18 juin « Votre enfant dit qu’elle est trans. Elle veut des hormones et une chirurgie. Elle a 13 ans. Que faire ? » (TITRE ORIGINAL DE L’ARTICLE AVANT QUE DES PRESSIONS DES TRANSACTIVISTES NE FORCENT THE ATLANTIC À LE DILUER.) @jessesingal rend compte de ces enjeux dans notre plus récent reportage principal : pic.twitter.com/iJw2GTYf9S

Riley J. Dennis ✔ @ RileyJayDennis Va te faire foutre, toi et ton pamphlet transphobe ! 9 h 59 – 18 juin 2018

Dr Holly Dunsworth ✔ HollyDunsworth 18 juin en réponse à @jessesingal Je n’ai jamais vu un journaliste ou un écrivain accusé en termes négatifs et antagonistes d’« être obsédé » par quelque chose jusqu’à ce que vous rédigiez ce texte. Je l’ai vu dans ces réponses et dans mon fil Twitter. Je n’aime pas cela. Nous dépendons de personnes obsédées pour pouvoir effectuer le travail que nous ne pouvons pas faire autrement.

Kelly Ellis ✔ @ Justkelly_ok Singal est littéralement connu pour ses propos transphobes sur les personnes trans, et de nombreux auteurs trans lui ont demandé d’arrêter d’écrire des choses qui leur sont aussi préjudiciables. Laissez des auteurs trans couvrir correctement les enjeux trans. Il est vraiment étrange que Jesse soit obsédé à ce point. 12 h 25 – 18 juin 2018

iOTillett Wright ✔ @ iOlovesyou 18 juin en réponse à @TheAtlantic @jessesingal Hé @theatlantic, vous vous êtes vraiment mis dans la merde avec cet article. Discutons d’un article-réponse qui serait rédigé par un auteur trans pour annuler les dégâts causés. Je serai heureux de vous en écrire un. Écrivez-moi : je suis sérieux.

Lena Dunham✔ @ lenadunham Je trouve que l’argument « en tant que sœur d’une personne trans » est la nouvelle version du cliché « en tant que père de filles », mais merde, quand même, en tant que sœur d’une personne trans…, hé, cet article est dangereux. Pourquoi présenter des valeurs pourries comme « contre-argumentation » ? 15 h 17 – 18 juin 2018

L’autrice Roxane Gay est allée jusqu’à suggérer que tout texte sur le transgenrisme devrait être « approuvé » par des personnes transidentifiées, endossant ainsi un critère réellement dangereux – et contraire à l’éthique – selon lequel les journalistes ne devraient pas être autorisé·e·s à travailler de façon autonome et ne devraient jamais publier de textes qui ébranlent le statu quo. Imaginez si tous les reportages devaient être approuvés par des idéologues et des groupes de pression avant publication? Considérant l’intensité avec laquelle les transactivistes défendent leur idéologie, cela revient à suggérer que tout reportage sur les changements climatiques devrait être « approuvé » par des négationnistes de ces changements ou que les articles sur le président Trump devraient toujours être « approuvés » par son administration ou ses partisans.

Damon Linker ✔ @ DamonLinker 18 juin en réponse à @rgay et 2 autres Parler de « mauvaise foi » est une expression fourre-tout pour dire « Je n’aime pas ça » sans avoir à produire d’arguments à cet effet. Je suis tout à fait certain que Jesse a écrit ce texte de bonne foi, pour tenter de révéler une vérité que vous n’aimez pas.

roxane gay ✔ @ rgay Tu écris de la merde, Damon. Je ne prétends pas comprendre les complexités du genre. Je sais seulement qu’un tel texte devrait probablement être approuvé par quelques personnes transgenres. Je sais aussi que des arguments basés sur des personnes chez qui l’on n’a pas diagnostiqué de dysphorie de genre sont de mauvaise foi.

Dans un article publié par le site Jezebel intitulé « C’est quoi le foutu problème de Jesse Singal ? », Harron Walker soutient que Singal n’aurait pas dû interviewer des femmes ayant détransitionné, même pour un reportage à propos de la détransition, sous prétexte que ce n’étaient pas de vraies transgenres (il n’explique pas comment différencier les fausses trans des vraies trans) et que Singal ne devrait pas être payé pour écrire sur « les trucs trans », probablement parce qu’il n’est pas assez conciliant pour passer sous silence les récits qui dérangent les idéologues de l’identité de genre. (Il convient de noter que, malgré l’insistance plutôt hystérique de Walker comme quoi Singal n’a aucun droit de s’intéresser au transgenrisme – sans même parler d’écrire à ce sujet – sous prétexte que Singal ne s’identifie pas comme transgenre, Walker écrit lui-même pour ce qui est censé être un site de femmes, privant ainsi une femme réelle d’un espace de publication.)

Le présupposé selon lequel seules les personnes transidentifiées devraient se préoccuper et parler des « enjeux trans » ou de l’idée d’une identité de genre est, bien sûr, ridicule. L’idéologie de l’identité de genre touche à la vie d’enfants réels, ainsi que, plus largement, à des réalités communes comme le droit et la compréhension sociale des enjeux de sexe et de genre. Des féministes ont exprimé leur préoccupation quant à l’impact de tout cela sur les droits sexuels des femmes et sur les espaces réservés aux femmes, qui subissent tous deux de graves attaques de la part des transactivistes. Pourtant, on nous dit que nous n’avons même pas le droit d’aborder ces questions.

Face à cette division des opinions, Singal semble essayer à la fois de construire une passerelle qui, selon lui, va servir à tout le monde, et de faire état d’informations et de témoignages qu’il espère utiles. Le fait qu’après avoir produit un reportage relativement équilibré – incluant des points de vue et des questions de transactivistes, en parallèle à des questions et des critiques [bien modestes] du discours convenu sur les « enfants trans » – tout en exprimant énormément de sympathie pour les jeunes qui s’identifient comme trans ou qui souffrent de ce qu’il appelle la « dysphorie de genre », Singal ait quand même été harcelé et attaqué de façon vicieuse, en dit long sur l’idéologie transgenre et ses partisans. Les gens qui n’arrivent pas à défendre leurs points de vue avec intégrité chercheront à éviter le débat ou à intimider leur auditoire ou à trouver d’autres façons de réduire au silence et discréditer les dissidents. De fait, nous voyons ce comportement adopté par le président Trump lui-même, qui ne cesse de dénigrer les médias et les journalistes, de congédier tou·tes les fonctionnaires qui n’emboîtent pas intégralement le pas à son administration, et qui ne cesse de mentir ad nauseam. Ces similitudes entre les tactiques des transactivistes et celles de Trump ne sont pas subtiles, mais compte tenu de l’insistance continue des adeptes de l’idéologie transgenre qui affirment être « du bon côté de l’histoire », il serait utile qu’ils et elles envisagent de remettre en question leurs tactiques.

Meghan MURPHY

Traduction : TRADFEM

Version originale : https://www.feministcurrent.com/2018/06/19/must-trans-activists-smear-put-forth-inconvenient-narratives-gender-identity/ (Les 245 commentaires des internautes affichés sous l’article ajoutent particulièrement à la réflexion.)

Lire aussi ce billet d’une mère concernée, Jenny Cyphers : « What I wish the Atlantic article hadn’t censored » – https://t.co/HMlmzS9On5

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Avec amour et solidarité,
Les femmes de Feminist Current

2 réflexions sur “Pourquoi faut-il que les transactivistes dénigrent les auteur·e·s de récits embarrassants pour la notion d’« identité de genre » ?

  1. bonjour, je suis super contente de trouver votre site car je trouve qu’il y a trop peu de ressources critiques de l’idéologie trans en français. j’ai contacté « transgender trend » et ils n’ont pas connaissance de groupe en france qui soit organisé comme eux ou 4th wave now. est ce que vous etes intéressées pour créer une ressource pour les parents francophones? les jeunes vont etre confrontés à l’idéologie trans via internet. et je pense que l’on devrait se préparer à celà.
    qu’en pensez vous?

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    • Merci de ce commentaire encourageant. Nous faisons ce que nous pouvons en traduisant des textes du monde anglosaxon qui ébranlent la crédibilité de cette idéologie. et ses affirmations à l’emporte-pièce. Pour ce qui est de créer un groupe, il suffit de quelques personnes motivées qui se réseautent en direct ou via une plate-forme comme Facebook ou Twitter. Un groupe qui a beaucoup contribué a la diffusion des critiques du genrisme au Royaume-Uni est le réseau de parents Mumsnet, qui rejoint des millions de femmes et a très tôt tiré la sonnette d’alarme à propos de la diffusion de l’idéologie genriste et de sa promotion du « changement de sexe » dans les écoles et par les réseaux sociaux qui l’inculquent aux jeunes mal à l’aise face aux attentes genristes. Existe-t-il quelque chose d’équivalent chez vous? (Il me semble, comme à vous, que tout reste à faire dans les collectivités francophones.) J’espère que vous pourrez diffuser nos traductions, notamment aux journalistes de bonne foi susceptibles de leur faire écho.

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