« (…) l’expression de la critique du genre est menacée d’être considérée comme n’étant pas une croyance philosophique protégée par le droit du travail, ce qui veut dire qu’une personne peut être légalement licenciée pour avoir exprimé des critiques : ici, celle de l’identité de genre. Cela a plusieurs conséquences, notamment le fait que les féministes radicales pourront perdre leur emploi du simple fait de leur engagement politique. Les femmes, déjà assignées à des tâches subalternes dans la division du travail et/ou moins rémunérées que les hommes, seront, une fois de plus, intimées de se taire pour ne pas voir leur situation empirer. Cette insécurité économique un peu plus forte sur les militantes les plus critiques serait désastreuse pour l’émancipation des femmes.(…) »