« Voilà le message que les femmes de gauche reçoivent des hommes de gauche ces dernières années. Le problème n’est pas que Julie Bindel et moi ayons raison sur les enjeux, mais que certains hommes de droite soient d’accord avec nous. » (JKR)
Dans les jours qui ont suivi le décès d’Andrea Dworkin le 9 avril 2005, à partir du 11 avril, principalement ce mois-là mais même après, nous avons reçu de nombreux messages commémoratifs affectueux. Nous en avons assemblé une sélection ici, dans la rubrique « Messages commémoratifs d’Andrea Dworkin »…
« Nous ne retournerons pas à l’âge des ténèbres. Nous n’allons pas laisser qui que ce soit dans ce pays avoir ce genre de pouvoir sur n’importe quelle fille ou femme. »
(Ursula LeGuin)
MICHELLE AZELLA: « (…) Je n’ai convaincu personne de m’écouter. J’ai fait des compromis qui ont perturbé mon rétablissement et aliéné des personnes qui auraient autrement été d’accord avec moi, et j’ai quand même fini par perdre mes amis existants. »
« Que se passe-t-il pendant la puberté ? Et que se passe-t-il si nous essayons de l’arrêter ? Il s’agit d’une des questions les plus délicates de notre époque. (…)
Les bloqueurs de puberté placent presque invariablement les jeunes sur la voie d’une médicalisation à vie, avec des coûts personnels, physiques et sociaux élevés. À l’heure actuelle, nous ne pouvons pas garantir que des coûts cognitifs ne s’ajoutent pas à ce fardeau. » (Sallie Baxendale)
par Julie Bindel, sur unherd.com, le 31 janvier 2024 En 2004, j’ai écrit un article pour le Guardian qui a changé ma vie… Et les 20 dernières années n’ont pas été faciles. Julie Bindel est journaliste d’enquête, autrice et militante féministe. Son plus récent livre s’intitule Feminism for Women : The Real Route to Liberation.…
M. Moorcock: « C’est l’une de mes meilleures amies. Je lui ai dit qu’elle pouvait sans s’inquiéter se mettre en colère ou s’énerver contre moi parce que je suis un Dworkiniste. J’admire tellement son intégrité et son courage que je me rendrais disponible pour quoi que ce soit sans hésiter. Bien sûr, c’est une sorte d’amour que j’éprouve. C’est comme si j’avais eu la chance d’avoir Rosa Luxemburg comme amie, une personne avec une telle détermination pour que la justice advienne. »
Par Rose Meltzer Il savait combien je voulais une fille. Il disait qu’il en voulait une aussi. Nous avions tout anticipé. Il était prêt à quitter son emploi – une chose qui est mal venue dans son pays – et à déménager aux États-Unis avec moi. J’allais continuer mes études à Boston et il allait…
« (…) Les regrets liés à la transition conduisent souvent au désespoir en raison de l’effondrement de notre vision du monde et d’un avenir insondable. Malgré notre éloignement, la compassion de ma mère à ce moment-là m’a sauvé la vie. La présence d’un être cher apporte un réconfort que les mots ne sauraient décrire. L’amour de ma mère a été une sorte de lanterne dans mes heures les plus sombres, et sa compassion m’a aidée à survivre à une nuit qui me semblait sans fin. »
Plusieurs des ouvrages-clé de Dworkin sont enfin disponibles en français grâce aux Éditions du remue-ménage, Sisyphe, M Éditeur, des Femmes et LIBRE, ainsi qu’au travail de la collective TRADFEM.
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