Le viol tarifé
‘Dans un monde où les femmes et les filles seraient libérées de la suprématie masculine, où nous pourrions vivre en tant qu’êtres humains égaux, la prostitution serait privée d’oxygène. » (Julie Bindel)
‘Dans un monde où les femmes et les filles seraient libérées de la suprématie masculine, où nous pourrions vivre en tant qu’êtres humains égaux, la prostitution serait privée d’oxygène. » (Julie Bindel)
« (…) la socialiste Andrea Fernández a déclaré hier qu’elle « veut compter » sur le soutien du Parti Populaire, bien qu’elle ait lancé un « grand appel » pour conclure un pacte avec tous les autres groupes afin de parvenir à ce qu’elle considère comme le « début du chemin pour mettre fin à la prostitution ». Elle a averti que la prostitution était une « violence contre les femmes » et qu’elle était donc « incompatible » avec la démocratie. »
« La réalité de la prostitution pour la majorité des femmes prostituées n’est rien d’autre que de la violence. Nous parlons beaucoup de liberté de choix et de liberté sexuelle, mais ce n’est pas ce qu’on observe dans le monde de la prostitution. Les femmes et les filles prostituées se voient dépouillées de leur désir, de leur individualité et de leur humanité. » (Alyssa Ahrabare)
Francine Sporenda: FS : « Vous êtes toutes les deux des survivantes de la violence familiale. Comment est-ce que ça a influencé votre décision d’aider les victimes de cette forme particulière de violence ? »
par SUSAN BROWNMILLER Version originale tirée de cette revue: Susan Brownmiller est écrivaine, critique et membre active de l’association New York Radical Feminists[1]. Le texte suivant a été prononcé dans le cadre d’une journée d’audition devant une assemblée d’élus de l’État de New York, intitulé « La prostitution, un crime sans victime ». SUSAN BROWNMILLER : Messieurs,…
Les lois pénales canadiennes sur l’exploitation de la prostitution sont constitutionnelles, a décidé un juge de Toronto lundi, en rejetant une contestation constitutionnelle introduite par des « travailleurs du sexe » et des groupes de défense qui soutenaient que les dispositions de ces lois violaient leurs droits et leur portaient même préjudice en les exploitant. (…)
« Opposons-nous à la décriminalisation totale de la prostitution et protégeons les survivantes du commerce du sexe, et NON à celle des proxénètes, tenanciers de maisons closes et acheteurs de sexe »
« Pourquoi la gauche libérale soutient-elle autant le commerce du sexe, alors qu’il repose sur l’inégalité et la privation des droits des femmes et des enfants les plus pauvres et les plus vulnérables du monde ? La critique du marché par la gauche ne doit-elle pas inclure les façons spécifiques dont il exploite les femmes ? » (Julie Bindel)
Claire: « C’était encourageant de trouver un événement féministe où ces femmes seraient mises à l’honneur, qui promettait des échanges sur la relation symbiotique entre racisme et sexisme au sein de l’industrie du sexe. »
« …il faut savoir que tout parti qui ne place pas l’abolition de la prostitution en tête de son programme est un collaborateur nécessaire au maintien de cette institution patriarcale brutale et peut être étiqueté, en conséquence logique, comme démodé, rétrograde et réactionnaire. »