Lee Lakeman : « Nous vivons présentement un soulèvement d’envergure »

Entrevue réalisée par Jess Martin Dueck, le 16 octobre 2015, initialement publiée sur le site Feminist Current.

Lee Lakeman est une militante et conférencière féministe, qui a été travailleuse communautaire anti-violence durant plus de 30 ans. Elle continue son activité de conseillère et de militante anti-violence depuis sa prise de retraite. En mai 2013, Lee a reçu un doctorat honorifique de l’Université de la Colombie-Britannique. Le jour de sa retraite, elle a également remporté le prix Thakore Visiting Scholar de l’Université Simon Fraser, donnée au nom de Mahatma Gandhi.

Jess : Merci d’avoir accepté de me rencontrer aujourd’hui. En tant que jeune féministe, j’aimerais savoir comment vous êtes devenue impliquée dans le mouvement féministe et pourquoi vous avez décidé d’en faire le travail de votre vie.

Lee : D’une certaine façon, je n’ai pu faire autrement… J’avais environ vingt ans, je vivais à Toronto et j’étudiais à l’Université Ryerson, donc beaucoup de choses se passaient autour de moi, y compris les réunions au sujet de la libération des femmes et des réunions au sujet du mouvement des droits civiques. Tout était là, à portée de la main. Ne pas s’impliquer aurait exigé un effort conscient durant ma jeunesse.

Pour couronner le tout, je suis tombée enceinte d’un étudiant étranger, ce qui m’a propulsée tout d’un coup, en plein milieu des questions raciales, des questions de pauvreté, et des questions de droits des femmes. Cela a rendu tous ces enjeux profondément importants pour moi. Je n’y ai pas pensé en termes du travail de ma vie avant beaucoup plus tard.

Je possédais une maison avec quelques amies, et nous en avons ouvert les portes à des femmes qui n’avaient nulle part où aller. C’est devenu le Woodstock Women’s Emergency Shelter. Je me suis donc retrouvée au beau milieu d’un apprentissage du problème de la violence anti-femmes et je n’ai jamais regretté ce choix. Le travail est gratifiant, et plus je m’y suis impliquée, plus j’ai compris à quel point il était important. C’était un lieu où prendre position.

Jess : Qu’est-ce qui a changé selon vous depuis le début de votre implication dans le mouvement féministe ? Quels sont les éléments du mouvement actuel qui vous semblent vraiment spécifiques, et quels aspects sont recyclés à partir des époques passées ? Existe-t-il une constante, et laquelle ?

Lee : Oh là là, vous me posez la question au beau milieu d’une nouvelle crise, alors je ne peux vous dire vraiment ce que nous réserve l’avenir. J’ai décidé de prendre position par rapport à la violence masculine contre les femmes en fournissant des services – des services politisés. Donc, toutes ces questions débouchent sur une réponse concrète. Je ne fournirais pas de services s’ils n’étaient pas politisés et je ne suis pas entichée d’une pratique qui ne comporte pas de travaux à l’échelon communautaire. Quelque chose m’attire dans le boulot à cet échelon. Cela peut vous garder honnête et terre à terre.

Cependant, je pense que les maisons d’hébergement et les centres de crise pour viol vivent actuellement de graves menaces, qui font que je ne sais pas s’ils vont continuer à exister en gardant une identité radicale à l’avenir. J’espère qu’ils le feront. Je vais me battre pour préserver ces organisations.

Je pense vraiment que nous vivons une énorme transition et j’en parle dans un livre que je suis en train d’écrire sur l’histoire de Vancouver Rape Relief.

Il y avait beaucoup d’influences anarcho au début, dans les types d’organisations que choisissaient les femmes : groupes d’affinité, collectifs, coalitions de collectifs. La structure de ces groupes était un aspect très important. Il y avait beaucoup d’espaces non mixtes, pour femmes seulement. Il pouvait y avoir parfois des partenariats avec des organisations mixtes, sur des enjeux importants, mais beaucoup de centres de femmes, de maisons d’hébergement, de centres de crise anti-viol, de défilés Reprendre la Nuit, d’événements d’éducation populaire et de rassemblements étaient essentiellement des espaces réservés aux femmes.

Cette dynamique est présentement l’objet d’attaques, mais je pense qu’on assiste aussi à la prétention que l’on peut être à la fois féministe et capitaliste. Il y en a pour prétendre que l’on peut participer à une activité impérialiste ou ignorer le colonialisme ou ignorer le racisme et continuer à se percevoir comme une féministe. Les radicales des débuts du mouvement intégraient toujours ces différentes dimensions et des universitaires ont consigné ce que nous avions intégré. Des féministes noires ont mené d’importantes discussions et débats à ce sujet. Mais on voit aujourd’hui un énorme fossé, qui a été manipulé par de nombreuses forces. Nous devons faire preuve de diligence à propos de l’intégration d’un mouvement féministe indépendant.

On assiste aujourd’hui à plus de discussion publique de la violence anti-femmes que jamais auparavant, et je crois que peu de jeunes femmes sont pleinement conscientes de cette avancée. Nous faisons partie d’un mouvement qui est, tout d’un coup, en prise sur l’actualité. Des cas hyper médiatisés sont partout. Des femmes dénoncent des hommes qui ont un pouvoir énorme (ainsi que leurs amants et maris et amis).

Mais nous n’assurons pas un leadership suffisant. La compréhension du public est là, et les femmes s’en servent pour progresser, mais nous devons aussi nous aider les unes les autres à comprendre les mesures à prendre.

Jess : Quelles seraient les implications d’un tel leadership ?

Lee : Je ne pense pas que cela relèvera de moi. Cela incombera plus probablement à cette prochaine génération de femmes, les femmes de votre âge. Je sais que cela signifie que nous aurons à exprimer une politique intégrée. Nous devons agir en leaders face au gouvernement, en matière de politiques publiques, d’éducation populaire, et de financement. Nous ne pouvons pas traiter ces enjeux séparément ou nous en tenir aux programmes gouvernementaux actuels.

Jess : Comment voyez-vous le modèle collectif faire partie de ce leadership ?

Lee : Les collectifs ont l’avantage de vous rendre plus intelligente que vous ne l’êtes. C’est leur rôle essentiel. Si vous faites partie d’un collectif qui reflète la population que vous servez, alors vous avez beaucoup d’intelligence autour de la table pour discuter de stratégies, de tactiques, et de ce à quoi votre praxis devrait ressembler. Vous pouvez vous corriger l’une l’autre sans soulever la paranoïa ou de combats antagonistes. Nous devons nous assurer d’intégrer à notre réflexion une certaine opposition amicale. Je pense que nous avons désespérément besoin de cela actuellement, et que nous avons besoin de forums où avoir cette interaction. Les collectifs constituent un de ces forums.

Jess : Alors, comment procède-t-on à la construction de ces collectifs ? Où commencer ? Vaut-il mieux vous impliquer dans une instance préexistante ou s’assembler autour d’un enjeu particulier ?

Lee : Je pense que l’on a besoin d’une certaine affinité les unes pour les autres, une cause commune, et une certaine pratique partagée. À Rape Relief, ce qui a sauvé notre peau à plusieurs reprises comme collectif (quand on était piégé par des disputes intestines) était qu’il nous fallait toutes répondre au téléphone. Donc, nous avions ce que Chris Hedges appelle un impératif moral. Nous n’allions pas abandonner la ligne téléphonique d’urgence. Cet engagement partagé à l’égard de la femme que nous ne connaissions pas nous a permis de demeurer un collectif pertinent et important.

Il faut être robustes. Il faut être engagées. Plus il y a de collectifs, mieux c’est, et l’idéal, c’est quand ils se chevauchent – quand il y a des femmes au sein de votre groupe qui appartiennent à deux ou trois collectifs différents, cela augmente leur capacité de se parler entre elles.

Jess : Pouvez-vous vous rappeler de situations où vous avez appris une leçon féministe à la dure (moi, oui !) ?

Lee : Oh, j’en ai eu un tas. Quand je suis arrivée à Vancouver (pleine d’idées), j’ai plongé dans l’action à Rape Relief sans avoir pris le temps d’analyser le territoire ou de me faire une place dans la communauté, ce qui m’a causé quelques ennuis. Cependant, j’ai également appris que les personnes arrivant de l’extérieur – et vous devez travailler plus fort pour entendre une personne de l’extérieur – sont souvent porteuses des idées qui manquent à votre groupe.

J’ai appris que, même si je suis souvent mise de l’avant comme personnage public, mon intelligence dépend vraiment sur le reste des femmes de l’organisation. C’est peut-être moi qui a droit aux félicitations, mais cela ne signifie pas que je suis plus intelligente que quiconque dans le groupe ou que je peux y arriver à moi seule.

Jess : Tant qu’à parler de collectifs, pourriez-vous m’en dire un peu plus long sur votre livre et quelques-uns des thèmes qui s’y retrouvent ?

Lee : Nous nous sommes dit que nous devrions transcrire l’histoire de Rape Relief, en particulier l’histoire du collectif. Nous l’avons d’abord divisée en blocs de cinq ans. Nous avons demandé à cinq femmes de chacune de ces périodes, des femmes ayant vécu et travaillé au centre à l’époque, de servir de passerelle à toute autre personne qui voulait en parler.

Ensuite, nous avons pris une série de décisions politiques quant à ce qu’impliquait chacune de ces périodes : qui était là à cette époque et quelles traces en avons-nous ? Nous avions énormément d’archives auxquelles puiser. J’ai passé beaucoup de temps à consulter ce matériel historique (en particulier l’histoire féministe) afin d’établir ces connexions. Donc, notre espoir est d’arriver à raconter les histoires sous-jacentes aux enjeux politiques.

Nous savons déjà que sensibiliser les gens est très important pour nous, que l’action directe est très importante pour nous, que nous avons pratiqué un lobbying assez professionnel et que le renforcement de coalitions larges faisait partie de notre histoire. Nous savons que nous avons eu un énorme succès juste après le massacre de Montréal et réalisé un grand nombre de réformes au cours de cette période. Immédiatement après, cependant, nous avons essuyé durement le choc du néolibéralisme.

Et nous sommes toujours dans cette période, à essayer de comprendre comment fonctionner. Nous ne disposons pas de réponses faciles, mais il y a quelques concepts qui sont encore utiles et toujours importants. Qu’est-ce que cela signifie de faire du lobbying ? Qu’est-ce que cela signifie de faire l’action directe et que peuvent être ces actions pour contrer la violence anti-femmes ?

Pensons à « Reprendre la Nuit », par exemple : c’est une renaissance de la tactique de l’action directe, et elle va être évaluée en tant que telle. Quel objectif a-t-elle atteint ? Nous savons que les femmes ont appris quelque chose au sujet de prendre la rue, de travailler ensemble, de se doter de leurs propres systèmes de sécurité. Toutes ces choses sont importantes.

Jess : Je m’intéresse au travail de sensibilisation parce que je pense qu’il existe beaucoup de documentation sur la théorie mais que notre praxis contemporaine est déficiente. Pourriez-vous partager avec notre public ce que vous savez des avantages d’une telle praxis ?

Lee : Je suis une adepte enthousiaste du travail de conscientisation. Je vois cela comme la pratique du principe selon lequel « le personnel est politique ». Par exemple, quand nous avons réalisé en tant que collectif – tant au plan théorique qu’au plan méta – que la prostitution était en train de changer dans le néolibéralisme, nous avons dû repenser cet enjeu en utilisant notre expérience sur le terrain, de façon à en arriver à une perspective réellement intégrée.

En se référant à la théorie de l’expérience située, comment nous situer pour établir un lien avec cet enjeu ?

Mon travail (comme l’une des animatrices en rotation) était de travailler à des alliances ; j’ai donc demandé à mon comité de parler de la prostitution. Et nous l’avons fait. Ensuite, nous avons reproduit cette discussion dans un groupe public, ce qui a été le début de l’expérience « Flesh Mapping ».

Nous nous sommes rencontrées toutes les deux semaines, et les questions que nous nous posions constamment entre nous étaient les suivantes :

« En quoi est-ce que la prostitution vous concerne ? L’avez-vous déjà vécue ? Avez-vous déjà été dans la position d’être une prostituée ? Connaissez-vous quelqu’un qui l’est ou l’a été ? Quelqu’un a-t-il déjà laissé des préservatifs dans votre jardin ? Comment cela vous rejoint-il ? »

Lorsque vous continuez à faire cet exercice, ce qui se passe est que vos œillères tombent et que vous commencez à vous souvenir de choses que vous aviez enfouies ou que vous aviez tendance à laisser continuer en flou.

Donc, très rapidement nous nous sommes aperçu qu’un certain nombre de femmes de notre collectif étaient des femmes immigrantes dont les mères ou les grands-mères ou des tantes avaient été prises dans les migrations et avaient subi des assauts de prédateurs (ou des assauts d’armées). Nous avons eu des femmes dans le collectif qui avait été prostituées dans les rues de Vancouver. Tout cela est arrivé sur la table.

Ce genre de connaissance affecte votre comportement, votre attitude. Cela affecte la façon dont vous apprenez. Cela affecte la façon dont vous parlez de la prostitution. Elle cesse d’être « autre », l’affaire de « ces femmes-là ». La conversation a inclus des femmes qui étaient très belles et qui s’étaient donc fait dire, par raillerie, « pourquoi n’êtes-vous pas une prostituée ? » Elle a inclus des enseignantes qui auraient perdu leur emploi si quelqu’un les voyait se prostituer. Elle a inclus des femmes qui ne voulaient pas devenir une tête d’affiche pour cette lutte mais qui voulaient que le groupe se batte pour leur droit à ne pas être prostituées.

Cet enjeu n’est qu’un exemple mais cette dynamique s’est vérifiée pour de nombreux autres exemples : la violence conjugale, l’inceste, le viol, le harcèlement de rue, la prostitution, et il y en aura probablement d’autres.

Jess : Après que le groupe s’est débarrassé de ses œillères, quelle est la prochaine étape ? Comment êtes-vous passées de ce processus à une activité comme Flesh Mapping, où la conversation est devenue publique ?

Lee : Nous avions rendue publique notre position sur la prostitution depuis longtemps, mais c’était au plan théorique. La dernière fois que nous nous sommes affirmées publiquement de façon active à Vancouver s’est produite il y a quelque temps, alors que des femmes et des hommes prostitué(e)s ont été trahi(e)s par le système de justice lorsqu’ils ont créé une loi sur la nuisance publique. Ils ont affiché les noms de 31 personnes dans le quartier West End. Nous avions été actives sur cet enjeu auparavant, mais cela a été une autre occasion de nous demander « En quoi est-ce que cela nous concerne ? »

Les choses commencent quand quelqu’un a envie de faire quelque chose à ce sujet. Les questions auxquelles nous répondions étaient, « Quel est le lien entre le trafic international dans le Cercle du Pacifique, et la demande pour la prostitution à Vancouver ? Comment pouvons-nous attirer l’attention du public sur ce lien ? »

Il n’y a pas de réponse abstraite à la question de comment passer à l’action. Il faut qu’au moins une femme décide de le faire et qu’elle recueille ensuite toutes les ressources auxquelles elle a accès, y compris les femmes.

Jess : Eh bien, j’espère faire partie de cette dynamique à l’avenir. Si vous souhaitiez communiquer un message d’encouragement ou un appel à l’action aux jeunes féministes, quel serait-il ?

Lee : Je le fais maintenant, et je le fais tout le temps. Je dirais : Pensez globalement. Ne négligez pas le travail de sensibilisation. Vous êtes au sein de la question. Il ne s’agit pas de la liberté de quelqu’un d’autre, mais de l’ensemble de notre liberté.

Ne voyez pas les questions séparément. N’isolez pas la violence de la libération et entamez le travail, corrigez votre parcours, puis recommencez et corrigez le tir de nouveau.

Jess : Je veux terminer par une question rapide sur l’élection fédérale actuelle. La misogynie de la droite est largement reconnue. Cependant, de nombreuses femmes choisissent de ne pas voter à cette élection pour la raison que la misogynie est également endémique dans la gauche. Pouvez-vous parler de ce à quoi ressemble la misogynie de la gauche et de ce que vous pensez que notre réponse devrait être ?

Lee : Notre échange avec Chris Hedges [un événement a eu lieu récemment à Vancouver le 25 septembre] s’est produit parce que nous l’avions rencontré dans le cadre d’une large coalition à San Francisco. Je me suis rendue compte qu’il châtiait la gauche pour son manque de radicalisme, et je lui ai lancé qu’elle n’était pas fantastique non plus ces jours-ci dans les enjeux affectant les femmes.

Je pensais, en particulier, à celui de la prostitution. J’ai trouvé désolant le peu de réactions syndicales aux appels à des interventions face aux conditions de travail des femmes immigrées dans le travail domestique, ou des femmes autochtones qui migrent vers la ville, ou des mères seules complètement démunies. Voilà les catégories de femmes confrontées à grande échelle à la prostitution. Ce sont elles que l’on dresse à cette fin, que l’on piège et que l’on abandonne.

Donc, j’en avais contre la performance décevante de la gauche dans ce dossier. Mais vous savez, j’ai eu une longue vie. La gauche n’a pas été dans notre camp aux débuts de la lutte contre la violence conjugale. Elle n’a pas non plus été admirable dans le dossier du viol, et elle n’est toujours pas admirable dans celui du harcèlement sexuel au travail.

Mais c’est un nouveau moment. Nous vivons présentement un soulèvement d’envergure : les femmes sont en révolte partout et la gauche s’en aperçoit. C’est maintenant le temps de formuler nos revendications, d’articuler notre vision, de faire valoir que notre solidarité exige une solidarité en retour.

Jess : On pourrait dire que nous devenons un peu ingouvernables. Je voudrais nous voir le devenir encore plus, mais on pourrait dire que nous explorons cette possibilité.

Lee : Tout à fait. Nous devons poser nos conditions à une alliance. Les alliances ne sont pas un amour inconditionnel. Elles sont très conditionnelles.

Jess : Quelles conditions pourrions-nous annoncer à cette élection si nous allons recourir à l’État ?

Lee : Aucun parti n’accorde la moindre importance à ce que nous pensons en ce moment, de sorte que voilà notre premier problème. Je suis d’accord avec Chomsky quand il dit que, oui, il vaut la peine de consacrer cinq minutes au vote. Allez montrer la porte à Harper.

D’autre part, je ne vois pas de véritable soutien du NPD et chacun des trois partis d’opposition [les Verts, les Libéraux et le NPD] a juré d’abroger les lois contre la prostitution. C’est mieux de vouloir dire qu’ils comptent instaurer de meilleures lois, parce que s’ils pensent s’en tirer en nous abandonnant au profit d’une décriminalisation complète, ils s’exposent à une fichue bataille.

Jess : Et je suis très désireuse d’en faire partie. Merci.

 

Jess Martin Dueck est spécialiste en relations publiques, écrivaine en herbe, et rédactrice adjointe à Feminist Current. Elle préfère écrire sur des thèmes féministes, des questions liées aux handicaps et des enjeux environnementaux, mais pourrait se laisser persuader d’élargir ses horizons en échange d’argent et/ou de nourriture. Dans ses temps libres, Jess s’occupe à tricoter, jardiner ou ressasser, en position fœtale, des dilemmes de théorie politique auxquels personne de sensé ne s’intéresse. Suivez-la sur Twitter à @jlynnmartin

 

 

Version originale : http://www.feministcurrent.com/2015/10/16/we-are-in-the-midst-of-an-uprising-an-interview-with-lee-lakeman/

Traduction : TRADFEM

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