Les hommes sont ce que les hommes disent qu’ils sont et les femmes sont ce que les hommes disent qu’elles sont.
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Les hommes sont ce que les hommes disent qu’ils sont et les femmes sont ce que les hommes disent qu’elles sont.
TRADFEM 
C’est ce qu’a écrit Dworkin des années avant, sûrement ce qu’ont écrit d’autres femmes féministes des siècles passés, c’est un constat général. Les hommes refusent aux femmes le droit de nommer le monde, à commencer par le droit de se nommer elles-mêmes. C’est dans Pornographie, en mieux écrit, ce qui montre l’importance fondamentale du travail de traduction et de circulation des idées, malgré la barrière de la langue.
Officiellement, ça commence avec la règle du masculin qui l’emporterait, et ça continue avec les hommes qui se prennent pour des opprimées (les transactivistes mascu).
Alors que le concept du statut d’opprimé, c’est justement que c’est un statut subi, involontairement (parce que douloureux à vivre).
C’est quand même impressionnant (pour ne pas dire autre chose) que les soutiens des transactivistes se révèlent incapables de se rendre compte que leur action correspond exactement à un renforcement de l’ordre patriarcal. Collaboration, stupidité, féminisme vite fait, mal fait, mais suffisamment fait pour se faire une carrière politique ou médiatique, et c’est tout ce qui compte ?
Que des hommes soient sexistes, personne n’est surprise. Que des femmes qui se revendiquent du féminisme ne le voient pas, c’est si décevant.
Les militants communistes eux aussi ont été déçus des politiques des dirigeants de l’URSS en leur temps. L’idée communiste, heureusement, n’est pas morte avec cette déception. Mais freinée, certainement. On ne peut donc que supposer que c’est là l’un des buts du transactivisme : freiner la libération des femmes, en inventant de nouvelles ornières à passer, ralentir l’émancipation.
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