Les transsuppôts et l’art de l’enfumage

par @BradBur13754295 sur « X »

Le tweet que je vais analyser ici est un exemple typique d’utilisation de la rhétorique transgenriste et de ses procédés manipulatoires afin de créer un écran de fumée destiné à semer la confusion et à paralyser les capacités de réflexion de sa cible. Détricotons ce paragraphe confus qui mélange tout et son contraire afin de faire diversion et de rendre inutilement compliqué la chose très simple qu’explique le postant, à savoir que nous sommes une espèce sexuée et que les mots homme et femme servent simplement à désigner le mâle et la femelle de notre espèce. Voir infra. https://x.com/vvsgus/status/1797238230179369187…

« Réduire l’identité de genre aux seuls termes biologiques c’est ignorer des décennies de recherche et d’expérience humaine » Esquive, hors sujet, distorsion. Le postant explique que les mots homme et femme désignent le mâle et la femelle de l’espèce humaine. Comme notre transsuppôt n’a rien à répondre à ça, il esquive en changeant de sujet et se lance dans des digressions sans queue ni tête sur la notion d’identité de genre. Il détourne ensuite les propos de son interlocuteur en faisant comme si celui-ci parlait d’identité de genre et en l’accusant de réduire ce concept à des termes biologiques…

Sauf que… Le postant n’ayant jamais parlé d’identité de genre il ne peut lui reprocher d’avoir réduit ce concept à quoi que ce soit, celui-ci s’étant simplement borné à rappeler ce que désignent les mots homme et femme. C’est un tour de passe passe classique des transuppôts: détourner la conversation sur l’identité de genre alors que l’on est en train de parler de sexe ou utiliser l’un ou l’autre de ces concepts indifféremment comme s’ils étaient équivalents ou pire, avec des glissements sémantiques au sein de la même conversation. C’est destiné à semer la confusion dans l’esprit de l’interlocuteur et à le perdre dans les méandres de ce brouillard conceptuel.

« Homme et femme ne se limitent pas à la reproduction » Nous sommes une espèce sexuée qui comporte donc des individus mâles et femelles. Homme et femme sont les mots de la langue française qui désignent le mâle et la femelle de l’espèce humaine tout comme coq et poule désignent des mâles et femelles gallinacés. Rien de plus ni de moins. Ce sont des MOTS qui servent à désigner les mâles et femelles de notre espèce. Ces simples MOTS ne posent aucune limite à ce que sont et font, en tant que personnes, les mâles humains et les femelles humaines qu’ils servent à désigner. Énoncer ce que désignent ces MOTS ne pose aucune limite à ce que sont et font, en tant que personnes, les mâles humains et les femelles humaines qu’ils désignent. Il y a des millions de façons d’être un homme et une femme. Seule la vie dans un environnement profondément sexiste peut faire quelqu’un s’imaginer autre chose. 1 humanité 2 sexes 7 milliards de personnes différentes

« Les neurosciences montrent des différences cérébrales basées sur l’identité de genre » Ce transsuppôt continue ici à détourner la conversation sur la question de l’identité de genre, qui est hors sujet comme vu précédemment. Il en profite pour glisser un énorme mensonge et véhiculer des théories sexistes. Il n’existe aucune preuve scientifique qu’il existe une différence de structure du cerveau basée sur l’identité de genre. Il n’existe aucune preuve scientifique qu’il existe une différence de structure du cerveau entre les hommes et les femmes se déclarant « trans » et le reste des hommes et des femmes de la population. Pas plus qu’il n’existe de preuve de l’existence de différences significatives de structure et de fonctionnement du cerveau entre hommes et femmes en général. Les travaux récents sur la plasticité cérébrale vont au contraire dans le sens inverse, prouvant que notre cerveau se façonne et évolue tout au long de notre vie en fonction de nos expériences, de nos apprentissages, de notre environnement etc. Ce transsuppôt raconte absolument n’importe quoi, au-delà de recycler des thèses neurosexistes éculées à base de « cerveau de femme » et de « cerveau d’homme »… Voir lien infra. https://x.com/BradBur13754295/status/1788261960015806733…

On répète : 1 humanité 2 sexes 7 milliards de personnes différentes « L’OMS reconnaît la dysphorie de genre » Il continue là encore à gloser sur la question hors sujet de l’identité de genre… Revenons au sujet: En quoi reconnaître la « dysphorie de genre » change quoi que ce soit au fait que notre espèce soit sexuée et composée d’individus mâles et femelles ? Au fait que les mots homme et femme désignent le mâle et la femelle de l’espèce humaine ? Rien, c’est hors sujet. Quel est le rapport entre le caractère sexué de notre espèce et le fait que certains hommes et certaines femmes s’imaginent avoir une identité de genre ? Aucun, c’est hors sujet. Personnellement, je suis une femme et je n’ai aucune identité de genre. Si certains individus pensent avoir une identité de genre grand bien leur fasse, mais moi, leurs identités, elles ne m’intéressent pas. En tout cas pas plus que leur signe astrologique ou leur profil MBTI.

 » Les personnes trans ne demandent que respect et reconnaissance de leur réalité vécue, pas un débat sur les gamètes «  Ce transsuppôt fait ici une distorsion en présentant de manière sciemment absurde la position du postant qui loin d’avoir l’intention de lancer un inutile débat sur les gamètes, se borne dans son tweet à rappeler ce que désignent les mots homme et femme, à savoir le mâle et la femelle de l’espèce humaine. Ensuite, il nous présente sa vision de ce que les hommes et les femmes qui se proclament « trans » attendent des autres – leurs exigences – à savoir le respect et la reconnaissance de leur réalité vécue. Ce qu’il nous donne à voir, ce sont des exigences puériles, profondément narcissiques et égocentrées, irréalistes et tyranniques.

Personne n’est tenu d’aucune obligation de reconnaître qui que ce soit, ni son vécu, et encore moins de respecter ses croyances ou d’adhérer à des mensonges. Personne n’a aucune obligation de reconnaître les sentiments identitaires nombrilistes de gens qui se prennent pour ce qu’ils ne sont pas, ni aucune obligation de s’en préoccuper. Personne n’a aucune obligation de se plier aux caprices narcissiques et égocentrés de grands adultes ni aucune obligation de s’en préoccuper. Il est peut-être temps que d’aucuns se rendent compte que le monde ne tourne pas autour de leur petit nombril. Que personne ne leur doit rien. Et certainement pas de faire semblant de croire à des mensonges.

Contrairement à ce que raconte notre transsuppôt, ces personnes veulent bien nous imposer de croire aux illusions qu’elles entretiennent sur elles-mêmes et à l’image qu’elles se font d’elles-mêmes. Les hommes qui décrètent qu’ils sont des « femmes trans » veulent bien nous imposer l’idée qu’ils sont des femmes, nous forcer à les considérer comme des femmes et à dire qu’ils sont des femmes. Et si nous osons refuser de nous plier à ces diktats, ils nous accusent de « transphobie », de « mégenrage » et j’en passe, en essayant de nous intimider en nous affirmant que c’est un délit pénal, voire en nous trainant en justice. Donc oui, ces personnes veulent bien imposer aux autres de les percevoir comme ils souhaitent être perçus. Oui, ces personnes cherchent à nous imposer les croyances qu’elles entretiennent sur elles-mêmes. Oui, ces personnes veulent nous imposerau forceps une redéfinition des MOTS homme et femme, dont nous ne voulons pas, en raison de sa misogynie, de son sexisme et de sa lesbophobie, afin que ceux-ci puissent les inclure. Non, ça ne va pas être possible. Jamais. #RiposteFeministe

STOP à cette attaque réactionnaire et masculiniste contre les droits et libertés des femmes. STOP à la MISOGYNIE, au SEXISME, à la LESBOPHOBIE.

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