CONTRE LE « CONTRÔLE COERCITIF »

Victoria Smith: « Les femmes qui ont été victimes d’agressions dans un environnement donné deviennent hyper-sensibles à certains indices, à ces petits signes qui indiquent que la même dynamique est à l’œuvre. Si très peu d’hommes se risquent à traiter une femme en public comme un agresseur conjugal la traiterait en privé, il existe des boutons sur lesquels appuyer, des manières d’occuper l’espace qui démontrent leur sentiment de qui a le dessus. »

Ce qui arrive quand « rien n’est arrivé »

« (…) j’enrage de voir que des hommes qui exploitent l’intimidation des femmes – qui ont suffisamment d’intelligence de la domination masculine pour l’exercer, mais pas assez pour la reconnaître – ont encore le culot de dire aux femmes de quels hommes elles doivent « réellement » se préoccuper. » (Victoria Smith)

(Blog Perspectives cubi(s)tes)

« Le féminisme ne va pas « gagner » dans un sens absolu. Ce qu’il fera, c’est continuer à montrer aux femmes qu’elles ne sont pas folles [face au gaslighting sociétal], qu’elles comptent, et que les relations et l’héritage des femmes est important. ‘ (Victoria Smith)

On nous ressort le cliché d’une « crise de la masculinité » après l’arrestation du proxénète influenceur misogyne Andrew Tate, mais…

« Tandis que les hommes soi-disant « progressistes » s’imaginent à l’opposé des activistes des droits masculins (masculinistes), leur investissement dans le concept de l’identité de genre ou sexuelle — un concept qui essentialise la masculinité et la féminité — révèle un même attachement au mythe de l’exceptionnalisme masculin. La féminité reste ce que la masculinité n’est pas. Et cela ne nous conduit pas à un monde dans lequel les garçons sont privés d’identité, mais à un monde qui en prive les filles.(…) »

La chroniqueuse Glosswitch nous a fait l’honneur de nous confier la traduction de sa chronique sur une guerre menée par le lobby trans contre un réseau internet de soutien de mères britanniques.