Pauvre Billy Bragg, qui n’arrive pas à être placé en charge de l’ensemble des femmes !

« (…) Si vous voulez une preuve de l’avertissement lancé par Bindel – « Que nous en soyons conscientes ou non, les lesbiennes constituent à la fois une menace et un défi direct à la domination des hommes sur les femmes » – Sir William est heureux de démontrer exactement à quel point cette menace est réelle. » (Suzanne Moore)

À la défense de J.K. Rowling

« (…) Rowling aurait pu demeurer dans son lit. Elle aurait pu se planquer dans sa richesse et son auditoire de fans. Dans son univers « Harry Potter », les héros se démarquent par leur courage et leur compassion. Ses meilleurs personnages apprennent à tenir tête aux brutes et à dénoncer les fausses accusations. Ils et elles nous apprennent que, même lorsque le monde semble s’opposer à vous, vous devez rester ferme dans vos convictions profondes sur ce qui est la bonne voie. (…) »

Recension de l’ouvrage d’Hannah Barnes Time to Think : l’exposé des dessous du scandale qui a discrédité la clinique britannique du genre Tavistock

« (…) Barnes documente un échec massif au niveau de l’institution et du leadership en matière de protection des droits des jeunes. Des employés subalternes n’ont pas osé affronter l’aveuglement de leurs gestionnaires. Certains des 10 000 enfants qui sont passés par le SDIG ont été aidés, c’est certain. Mais qu’en est-il des autres ? (…) »

La querelle sur la reconnaissance de l’identité sexuelle en Écosse a révélé certains éléments particulièrement toxiques.

« La colère inouïe de certains transactivistes me rappelle le mouvement masculiniste ; ils veulent ce que les femmes ont et cela exige l’accès à chacune d’entre nous. Face à cette offensive, je constate encore une énorme lâcheté. La peur d’être traité de « transphobe » nous impose le silence. Mais Silence = Mort, comme nous avions l’habitude de dire lorsque nous faisions campagne contre le sida. »

JK Rowling a raison : les espaces sûrs destinés aux femmes doivent être protégés.

Suzanne Moore: « Rowling a créé un espace sûr où il ne sera pas demandé aux femmes de « recadrer » leur traumatisme, comme l’a dit le responsable transgenre du centre d’aide aux victimes de viol d’Édimbourg. Elles seront dans un environnement sans hommes, et nous avons besoin de tels endroits tant que la violence masculine sera le fond de commerce de la vie de nombreuses femmes. »

Suzanne Moore réfléchit au silence actuel du journalisme de gauche au Royaume-Uni.

« (…) C’est pourquoi les femmes de gauche finissent par écrire dans des journaux de droite. Notre « maison », voyez-vous, n’était pas un espace sûr. La maison, comme trop de femmes le savent, est l’endroit où se trouve la haine.  Nous ne connaissons que trop bien l’expérience de devoir quitter la « maison » pour dire nos vérités. Le féminisme est heureusement portable ; la capacité de parler des droits des femmes et des filles ne peut pas être détruite par des hommes qui réécrivent l’histoire et des jeunes femmes ayant une expérience de vie (…) »