Quelques mots d’une survivante: Vednita Carter

« J’ai longtemps gardé ma propre histoire sous silence. Des années et des années après les faits, j’ai écrit ce qui m’était arrivé pendant cette période et je l’ai partagé avec mes enfants. Leur réaction m’a montré à quel point c’était douloureux, même si une partie de moi avait essayé de l’oublier. Leur compréhension m’a donné le sentiment que je devais continuer à partager ce vécu. »

« Parler librement et liberté de parole : Les féministes face à la ‘nouvelle’ droite ».

« L’ensemble de ces messages hostiles à l’égard des « autres » montre qu’il est nécessaire de prêter attention à la violence systémique et quotidienne liée au sexe, à la race et à la sexualité dans la société canadienne… Le fil conducteur de ces violences est l’idée que les institutions canadiennes – y compris les universités – sont devenues des lieux qui excluent activement et réduisent au silence les  » hommes blancs « , pour reprendre la terminologie de Sara Ahmed (2014), et qu’une rétribution violente est justifiée en guise de réponse. »

Le groupe Asian Women for Equality, basé à Vancouver, commente la tuerie commise dans des bordels de Georgie par un misogyne raciste.

« (…) Nous nous demandons, qui sont les femmes qui ont été assassinées ? Quelles forces les ont canalisées vers les maisons closes de massage d’Atlanta ? Est-ce que leurs familles et leurs ami-e-s les pleurent ? Où sont leurs enfants ?
Nous savons que 89 % des femmes qui travaillent dans l’industrie du sexe, y compris dans la prostitution de massage, veulent absolument s’en échapper. Quels étaient leurs projets pour la semaine ou l’année à venir ? Comment avons-nous pu les laisser en position aussi vulnérable ? Et maintenant, comment pouvons-nous rendre justice à leur vie et à leur mort ? (…) »

Titre d’une vidéo de l’empire PORNHUB: « Une Blanche que l’on baise gémit ‘Black  Lives Matter’ »

« (…) Pendant trop longtemps, l’industrie a utilisé le masque de la sexualité libérée pour protéger ses images racistes et son idéologie haineuse, qui ne seraient pas tolérées ailleurs. Au moment où nous voyons des hommes et des femmes Noir-e-s mourir continuellement à cause de cette « peur » fabriquée de toutes pièces, l’industrie du sexe doit être tenue responsable de son rôle dans le profit qu’elle tire de l’utilisation de tropes racistes qui mettent en danger la vie de l’ensemble des Noir-e-s. »

Toula Drimonis: Nous avons un problème de racisme.

par Toula Drimonis  le 5 août 2019   Cette chronique a été publiée à l’origine sur le site de Cult Mtl, puis reprise en version française sur RICOCHET. Le déni ne sert à rien ni à personne. Il y a quelques semaines, deux vidéos ont atteint le stade viral au Québec. Dans l’une d’elles, un musulman…

Atteinte injustifiable aux droits humains des femmes piégées dans l’industrie du sexe

« La prostitution s’en prend aux personnes vulnérables, qui sont en grande majorité des femmes, et continue d’exister parce que les hommes qui choisissent librement d’acheter du sexe veulent exercer leur privilège d’une manière dominante et violente. Je n’ai entendu aucun contre-argument de la part d’Amnesty ou de Human Rights Watch pour contrecarrer ce concept fondamental. »