Amsterdam s’en prend à ses prostitueurs. Son « quartier rouge » est un véritable désastre.

« (…) toute la ville promeut « la prostitution à l’échelle industrielle », affirme Anja, une ancienne prostituée. « Le gouvernement veut éloigner les femmes pour satisfaire les habitants, mais il ne fait que déplacer le problème. Et tant que les femmes seront là, les touristes sexuels continueront à affluer. »

Des féministes et survivantes canadiennes rétorquent au lobby pro-prostitution

Une coalition d’organisations favorables au système prostitutionnel tente de faire abroger en Cour supérieure de l’Ontario la législation canadienne interdisant l’achat de sexe et le proxénétisme.

Des associations féministes réunies autour de la Coalition pour l’égalité des femmes viennent de déposer à ce tribunal un argumentaire détaillé et documenté en réponse aux allégations des requérants.

Argumenter contre l’industrie de la prostitution : Au-delà de l’opposition abolitionnistes contre « travailleuses du sexe »

(…) le débat est souvent réduit à une opposition entre ce que l’on appelle la « réduction des dommages » dans une « industrie du sexe » légale – l’argument pro-légalisation – et, d’autre part, les arguments en faveur de l’abolition de la prostitution. Celles qui tendent vers ce dernier point de vue sont souvent accusées de moralisme, de conservatisme et, pire encore, de mépris pour la sécurité des femmes. Il est donc peut-être opportun de revoir la vision féministe de la prostitution en tant que cause et conséquence de l’inégalité.(…) »

Michelle Kelly: Survivre à l’industrie du sexe

« Le récent rapport de la CDHPC parle de sécurité. Il conclut qu’il n’y a aucun moyen de rendre la prostitution sécuritaire, parce que la prostitution implique de la violence, par sa nature même. Il s’ensuit que la seule façon d’assurer la sécurité des personnes actuellement prostituées est de mettre fin à la prostitution.
Et la seule façon de mettre fin à la prostitution, c’est de mettre fin à la demande. »

Huschke Mau, du Réseau ELLA, commente une intervention d’Amnesty contre des survivantes de la prostitution

« Amnesty nous a sacrifiées depuis plusieurs années, nous les femmes qui sommes dans la prostitution, quand ils ont exigé une dépénalisation complète du « travail du sexe » et ont EXPLICITEMENT INCLUS DANS CETTE CATÉGORIE LES ACHETEURS, LES TRAFIQUANTS ET LES PROXÉNÈTES. Leur justification était que tout être humain est censé avoir droit à du sexe et que ce serait un acte de DISCRIMINATION que d’interdire aux hommes d’en acheter…
Amnesty, va te faire foutre! »