La réalité de la prostitution n’est pas complexe. Elle est très simple.
… Quel droit de plainte une femme peut-elle avoir lorsqu’elle a été indemnisée pour sa propre violation ?(…)
… Quel droit de plainte une femme peut-elle avoir lorsqu’elle a été indemnisée pour sa propre violation ?(…)
« …Compte tenu de l’abondance de preuves démontrant les désastres de la dépénalisation là où elle a été essayée, il est choquant qu’un certain nombre d’agences de santé publique et d’organisations de défense des droits de l’homme soutiennent une dépénalisation généralisée; c’est notamment le cas de l’OMS, ONU SIDA, Human Rights Watch et Amnesty International… »
Dana LEVY: « De nombreuses femmes qui se prostituent disent : « J’aimerais pouvoir revenir au point de départ pour ne pas avoir eu à en arriver là. » La souffrance de ces femmes est d’intérêt public, et nous devrions tous décider s’il vaut la peine de les sacrifier pour le bénéficier des hommes qui veulent acheter du sexe. »
« En consultant la liste des cas de Transgender Europe, j’ai constaté – à mon grand soulagement – que le nombre total de meurtres signalés au Royaume-Uni, depuis 2008, s’élevait à 11 personnes. Cela se traduit par un taux de meurtre d’environ 0,165 %.(…) »
« … je cherche et je me bats pour trouver d’autres façons d’explorer le langage – en particulier pour exprimer le traumatisme complexe avec lequel doivent vivre les femmes sorties de ce commerce. »
« (…)Madrid a décriminalisé la prostitution en 1995, mais contrairement à d’autres pays européens, le commerce du sexe nouvellement légalisé n’est pas réglementé par le gouvernement. Une exception notable est l’interdiction du « proxénétisme », c’est-à-dire le fait pour une personne de servir d’intermédiaire entre une travailleuse du sexe et un client. Mais cette interdiction n’a pratiquement aucun sens, puisque les boîtes de nuit fonctionnent effectivement comme des maisons closes en « louant » des chambres à des travailleuses du sexe dont le gouvernement ne reconnaît pas la légitimité du travail. …
Ce livre est un acte, un acte politique dont la révolution est l’objectif. Il n’a pas d’autre fonction. Ce n’est pas une quelconque sagesse cérébrale ou une foutaise universitaire, ou des idées gravées dans le granit ou destinées à l’immortalité. Il fait partie d’un processus et son contexte est le changement. Il fait partie d’un…
« Les défenseurs de la prostitution soutiennent que le fait de considérer l’exploitation sexuelle commerciale comme un « travail du sexe » faciliterait la prévention de la prostitution « forcée » et de la traite. Ils suggèrent qu’en reconnaissant la prostitution comme une forme légitime de « travail », les prostituées auraient alors accès à une série de ressources pour les protéger (comme des lois, des procédures de recours ou des syndicats officiellement reconnus). Mais là où les femmes prostituées sont officiellement reconnues comme des « travailleuses », par exemple dans les bordels légaux de Hollande, d’Allemagne, de Suisse ou du Nevada, les taux de violence et de coercition et les risques sanitaires sont plus élevés, et les femmes ne sont aucunement protégées par les soi-disant « droits du travail ». »
« (…) Si les plaignants remportent leur mise, tous les autres pays ayant une loi similaire verront sans doute les lobbyistes pro-prostitution contester cette législation. En revanche, s’ils perdent, cela renforcera la légalité et soulignera les succès du modèle abolitionniste. (…) »
« (…) Dans les rues de Leeds, où je m’étais réfugiée pour fuir les violences subies à domicile, la nourriture et le logement étaient mes principales préoccupations. Sans oublier, bien sûr, les hommes qui essayaient de nous baiser, moi ou mes amies, en échange de ces denrées rares. (…) »