Une étude internationale donne un nouveau visage à la prostitution : Les hommes
Amelia Tiganus, déclare clairement : « Nous devons nous concentrer sur la source du mal : le système qui asservit les femmes à la volonté des hommes. »
Amelia Tiganus, déclare clairement : « Nous devons nous concentrer sur la source du mal : le système qui asservit les femmes à la volonté des hommes. »
Une coalition d’organisations favorables au système prostitutionnel tente de faire abroger en Cour supérieure de l’Ontario la législation canadienne interdisant l’achat de sexe et le proxénétisme.
Des associations féministes réunies autour de la Coalition pour l’égalité des femmes viennent de déposer à ce tribunal un argumentaire détaillé et documenté en réponse aux allégations des requérants.
(…) le débat est souvent réduit à une opposition entre ce que l’on appelle la « réduction des dommages » dans une « industrie du sexe » légale – l’argument pro-légalisation – et, d’autre part, les arguments en faveur de l’abolition de la prostitution. Celles qui tendent vers ce dernier point de vue sont souvent accusées de moralisme, de conservatisme et, pire encore, de mépris pour la sécurité des femmes. Il est donc peut-être opportun de revoir la vision féministe de la prostitution en tant que cause et conséquence de l’inégalité.(…) »
Shanie Roy: « Je félicite mes camarades abolitionnistes et les groupes alliés sur ce dossier. Mais, j’aimerais dire que, selon les données et mon terrain, environ le tiers des femmes incarcérées ont un passé de prostitution. »
REBECCA MOTT: « …être en prostitution pratiquée derrière des portes closes, c’est être placée dans une pièce avec une série d’étrangers autorisés. La liberté de choix, ce sont les prostitueurs qui l’ont. Chacun peut choisir d’être aussi violent qu’il le désire ou faire semblant d’être le chic type. Il sait en effet que sa violence n’aura aucune conséquence, et qu’il n’y aura aucune ingérence extérieure. »
« La recherche menée au Royaume-Uni a conclu que même les mesures dissuasives les plus légères, comme la menace d’arrestation, le risque que des membres de la famille ou des employeurs soient informés ou que des détails soient ajoutés à une base policière de données, peuvent toutes s’avérer efficaces. Mis à part les acheteurs de longue date, de tels moyens de dissuasion font généralement réfléchir les hommes qui envisagent d’acheter des rapports sexuels. »
Il y a toute une génération de consommateurs de pornographie violente qui exigent de plus en plus d’actes extrêmes des femmes qui sont dans la prostitution, écrit une travailleuse sociale de l’organisme irlandais Ruhama.
« Si l’homme n’arrive pas à éjaculer, c’est un drame ; mais combien de fois les femmes n’ont pas d’orgasme et que ce n’est pas grave. »
« Vu notre expérience en tant que survivantes de la traite, nous savons que la véritable histoire ici ne se limite pas à un seul homme. La vraie histoire, c’est vous tous qui pensez qu’il est acceptable d’acheter quelqu’un. »
« À l’occasion de la Journée Internationale de Lutte contre la Violence à l’égard des Personnes Prostituées, organisée chaque année le 17 décembre, voici 10 courts arguments supplémentaires pour expliquer en quoi la prostitution est beaucoup plus une exploitation qu’un travail »