« Les défenseurs de la prostitution soutiennent que le fait de considérer l’exploitation sexuelle commerciale comme un « travail du sexe » faciliterait la prévention de la prostitution « forcée » et de la traite. Ils suggèrent qu’en reconnaissant la prostitution comme une forme légitime de « travail », les prostituées auraient alors accès à une série de ressources pour les protéger (comme des lois, des procédures de recours ou des syndicats officiellement reconnus). Mais là où les femmes prostituées sont officiellement reconnues comme des « travailleuses », par exemple dans les bordels légaux de Hollande, d’Allemagne, de Suisse ou du Nevada, les taux de violence et de coercition et les risques sanitaires sont plus élevés, et les femmes ne sont aucunement protégées par les soi-disant « droits du travail ». »