Pourquoi les espaces réservés aux femmes doivent-ils encore être défendus ?
Julie Bindel: Karen Ingala Smith semble être trop subversive pour avoir droit à un lancement de livre…
Julie Bindel: Karen Ingala Smith semble être trop subversive pour avoir droit à un lancement de livre…
« Cela revient à dire au personnel que toute pensée critique à l’égard de cette idéologie est offensante. Cela crée à la fois un environnement hostile pour le personnel qui n’adhère pas à l’idéologie du genre, et rend impossible pour lui de parler clairement et honnêtement des prisonniers, lors de l’évaluation des risques qu’ils présentent, afin de protéger les autres personnes incarcérées. » (Maya Forstater)
« … La question de savoir si les entreprises doivent fournir des installations non mixtes en premier lieu doit être assez simple à expliquer à des responsables qui sont terrifié-es par la perspective de conflits avec du jeune personnel, mais qui veulent paraître à la mode. Oui, c’est évident et basique. Posez la question à votre mère. »
Le tribunal a conclu que « ce serait une erreur de traiter une simple déclaration de la croyance protégée de Mme Forstater comme intrinsèquement déraisonnable ou inappropriée ».
Il y a des siècles, les scientifiques étaient parfois persécutés par l’église pour avoir rejeté les saintes écritures. De nos jours, ce sont des idéologues laïques qui exigent que la science cède face au dogme. Et bien que le phénomène soit devenu assez courant, c’est toujours un peu choquant de voir une organisation de soins rejeter des vérités simples sur la biologie humaine. (Amy Eileen Hamm)
Par Helen Joyce pour le Mail On Sunday Publié le 10 juillet 2021 Dans un nouveau livre percutant sur l’un des sujets les plus controversés de la société contemporaine, Helen Joyce, journaliste senior pour The Economist, affirme que « l’auto-identification sexuelle » est décrite à tort comme la bataille des droits civiques de la présente génération. Dans…
« (…) l’expression de la critique du genre est menacée d’être considérée comme n’étant pas une croyance philosophique protégée par le droit du travail, ce qui veut dire qu’une personne peut être légalement licenciée pour avoir exprimé des critiques : ici, celle de l’identité de genre. Cela a plusieurs conséquences, notamment le fait que les féministes radicales pourront perdre leur emploi du simple fait de leur engagement politique. Les femmes, déjà assignées à des tâches subalternes dans la division du travail et/ou moins rémunérées que les hommes, seront, une fois de plus, intimées de se taire pour ne pas voir leur situation empirer. Cette insécurité économique un peu plus forte sur les militantes les plus critiques serait désastreuse pour l’émancipation des femmes.(…) »
« (…) Avec les conflits économiques, civils et environnementaux qui se dessinent à l’horizon, il semble probable que les jours du culte nombriliste du genre soient comptés. Mais cette leçon de crédulité et la prise en otage de nos institutions nous revient très cher. Leur coût tragique ne sera pas seulement inscrit dans notre code civil, il pourra être lu pendant des années sur le corps de personnes vulnérables. »
J.K. Rowling a une fois de plus été traitée de « TERF », de « sectaire », de « salope » et s’est fait dire « Ferme-la » par des hommes sur Twitter en réponse à ses messages. D’autres l’ont accusée de « faire du mal aux enfants ».
Mais bon nombre de féministes la remercient d’avoir pris la parole.
Une scandaleuse décision judiciaire, rendue à l’encontre de madame Maya Forstater, à qui l’on a retiré son emploi en raison de sa conviction du caractère immuable du sexe chez l’être humain, a donné au « débat sur le genre » une nouvelle visibilité internationale, écrit RUTH SERWOTKA.