La querelle sur la reconnaissance de l’identité sexuelle en Écosse a révélé certains éléments particulièrement toxiques.

« La colère inouïe de certains transactivistes me rappelle le mouvement masculiniste ; ils veulent ce que les femmes ont et cela exige l’accès à chacune d’entre nous. Face à cette offensive, je constate encore une énorme lâcheté. La peur d’être traité de « transphobe » nous impose le silence. Mais Silence = Mort, comme nous avions l’habitude de dire lorsque nous faisions campagne contre le sida. »

Un projet de loi instituant la reconnaissance du changement de sexe par simple autodéclaration est présentement en voie d’adoption en Écosse, malgré des critiques nourries, dont la lettre ci-dessous.

« ….Nous soutenons que l’ambition internationale d’améliorer la sécurité et le respect des personnes ayant une identité transgnre ne doit pas se faire au détriment des droits des femmes à la sécurité, à la vie privée et à la dignité sur la base du sexe, y compris l’accès à des services efficaces tenant compte des traumatismes qu’elles ont pu subir… » (29 signataires écossaises)

Royaume-Uni: Les femmes font les frais du litige entre travaillistes au sujet de l’égalité des transgenres.

Julie BINDEL: « Dans le monde de Butler et de ses camarades, les droits propres aux femmes ne sont apparemment rien d’autre qu’un slogan de ralliement transphobe. Malheureusement, il est clair que j’avais raison quand j’ai prédit en 2004, lorsque les militants des droits des transgenres m’ont pour la première fois attaquée, qu’ils ne s’arrêteront à rien de moins que la suppression complète des droits juridiques des femmes. »