Pourquoi le Canada trahit-il les femmes ? La tradition n’est pas une excuse pour la violence masculine

CHERRY SMILEY: « On s’attend à ce que, lorsqu’on parle des femmes autochtones assassinées ou disparues, on pleure, on se présente avec sa plume d’aigle et on montre des signes visibles de douleur et de traumatisme. C’est ce que le gouvernement veut voir. Et si ce n’est pas ainsi que vous vous exprimez, il est très facile de vous passer sous silence ».

Le meurtre de Joanna Simpson, matraquée à mort et enterrée par son mari. Pourquoi celui-ci sera-t-il bientôt libéré ?

(…) La raison pour laquelle nous faisons campagne n’est pas que nous voulons « la justice pour Jo » – nous ne l’obtiendrons jamais », déclare Mme Barkworth-Nanton. « Ce n’est pas parce que nous sommes en colère et que nous pensons que ce n’est pas juste. C’est simplement parce qu’il représente un danger ». La famille de Simpson craint Brown et craint pour ses futurs partenaires. « Nous ne devrions pas être dans une situation où nous devons faire publiquement campagne pour assurer la sécurité des gens. »

L’ennemi ultime, c’est la femme – incursion dans le monde terrifiant des « incels »

« Kaitlyn Regehr, professeure associée en humanités numériques à l’University College de Londres, nous a dit que « la terminologie et la culture incel » deviennent « beaucoup plus populaires » – et cela crée une « misogynie plus généralisée ». Elle parle d’une normalisation qui signifie que le contenu extrême des forums se déplace « des écrans vers les rues ». »

« Tante, il va me tuer! » : La femme assassinée alors que la police lui demandait un document.

« Le Centre for Women’s Justice, une organisation caritative à mandat juridique qui a soutenu et défendu la famille, a déposé une super-plainte contre les services de police en 2019, soulignant les échecs généralisés de la police à prendre des mesures dans les cas où un agresseur dérogeait à un ONM. Dans un certain nombre de ces cas, des femmes étaient mortes aux mains de l’agresseur. »