CONTRE LE « CONTRÔLE COERCITIF »

Victoria Smith: « Les femmes qui ont été victimes d’agressions dans un environnement donné deviennent hyper-sensibles à certains indices, à ces petits signes qui indiquent que la même dynamique est à l’œuvre. Si très peu d’hommes se risquent à traiter une femme en public comme un agresseur conjugal la traiterait en privé, il existe des boutons sur lesquels appuyer, des manières d’occuper l’espace qui démontrent leur sentiment de qui a le dessus. »

Ce qui arrive quand « rien n’est arrivé »

« (…) j’enrage de voir que des hommes qui exploitent l’intimidation des femmes – qui ont suffisamment d’intelligence de la domination masculine pour l’exercer, mais pas assez pour la reconnaître – ont encore le culot de dire aux femmes de quels hommes elles doivent « réellement » se préoccuper. » (Victoria Smith)

La loi trans : un « sésame » pour les prédateurs

« Lorsque cette loi a été adoptée, l’image que l’on se faisait du requérant était celle d’une personne qui ne causerait aucun problème dans un vestiaire, des toilettes, un service ou une prison réservés aux femmes, car tout le monde accepterait simplement que cette personne “est” une femme. Les événements de ces derniers jours auraient dû faire comprendre à tout le monde que c’est loin d’être les cas qui se présentent dans la réalité. »

La querelle sur la reconnaissance de l’identité sexuelle en Écosse a révélé certains éléments particulièrement toxiques.

« La colère inouïe de certains transactivistes me rappelle le mouvement masculiniste ; ils veulent ce que les femmes ont et cela exige l’accès à chacune d’entre nous. Face à cette offensive, je constate encore une énorme lâcheté. La peur d’être traité de « transphobe » nous impose le silence. Mais Silence = Mort, comme nous avions l’habitude de dire lorsque nous faisions campagne contre le sida. »

En Écosse, les Verts proposent le changement de sexe à 8 ans

Douglas Lumsden, député conservateur du nord-est de l’Écosse et ancien co-directeur du conseil municipal d’Aberdeen, a déclaré : « Il est honteux que le conseil oblige des enfants d’à peine sept ans à répondre à des questions sur leur sexe. 
Maggie Chapman nous a dit cette semaine qu’elle souhaitait que les enfants de huit ans puissent changer de sexe. Ces questions indiscrètes du conseil municipal semblent suivre le même programme ».