LE TRANSGENRISME OU LA RELIGION DU GENRE

« (…) Le genre n’est pas du tout dissous, contrairement à ce que nous pensions au départ. En fait, c’est exactement le contraire. Le genre règne en maître, ayant vaincu le sexe, et il repose toujours sur les mêmes vieux stéréotypes. On assiste à une sorte de refonte idéologique. La théorie de l’identité de genre emprunte des termes fondamentaux au féminisme, mais leur attribue des significations opposées. (…) »

Perspectives cubi(s)tes

Le pouvoir des femmes, aux dires des hommes subalternes dans la hiérarchie de la masculinité viriarcale. Audrey A présente et commente (entre crochets) un livre d’Allen Johnson, un écrivain étasunien critique du patriarcat. Je vous propose des extraits traduits et commentés du livre d’Allen Johnson, The Gender Knot, unraveling our patriarchal legacy (« Les nœuds…

Extrait du livre « Born in the Right Body »

L’éthique ne devrait pas être différente de celle du sexualisme. Traduction par Audrey Aard « (…) Le trouble identitaire de l’intégrité corporelle (BIID) et l’apotemnophilie, par exemple, sont des troubles psychiatriques rares dans lesquels les patients vont rechercher des chirurgiens prêts à amputer leurs membres sains, dans le but de les aider à atteindre le handicap…

Born in the Right Body

(…) Le problème est que non seulement l’affirmation « les femmes trans sont des femmes » n’a aucun fondement scientifique ou logique — de un, les hommes et les femmes, les mâles et les femelles, sont des sexes biologiques immuables et de deux, les définitions circulaires n’ont aucun sens — mais elle efface également les hommes qui s’identifient comme des femmes. Seuls les hommes peuvent être des « femmes trans ». C’est une évidence en vertu du fait que subir un processus de « transition homme-vers-femme » est une qualité fondamentale qui définit le fait d’être une « femme trans ». Par conséquent, si vous n’avez jamais été un homme au départ, vous n’avez jamais été une « femme trans » non plus. (…) »

Aperçu du putsch transgenriste contre le sport féminin

Isadora Sanger: « Depuis 2016, date à laquelle les hommes transidentifiés sont autorisés à concourir « en tant que femmes », ils dominent les compétitions féminines, même s’ils n’ont jamais connu que des résultats médiocres en concourant contre d’autres hommes, et qu’ils étaient beaucoup plus âgés et en moins bonne forme physique que leurs concurrentes. Lorsque ces hommes ont été autorisés à participer à des sports de contact, les femmes ont été gravement blessées, avec des os brisés (Ralph, 2017) et des fractures du crâne (Presley, 2021). »

« L’empire transsexuel » enfin réédité

« J’ai aussi exposé, dans ce livre, le fait qu’en dépit du soulagement que pouvaient offrir les hormones et les chirurgies à ceux qui souffrent d’un cas sévère d’allergie à la rigidité des uniformes socio­sexuels de la société patriarcale, ces traitements n’avaient rien à offrir aux millions de femmes qui, elles, ne pensent pas être dans le mauvais corps, mais dans la mauvaise société. « 

IMPÉRIALISME PÉNIEN (partie 4)

Une enquête britannique réalisée en 2017 a révélé qu’un homme de la génération Y (millenials) sur quatre (27 %) avait envoyé une « dick pic » (une photo de sa bite) à une femme, tandis que 53 % des femmes du même âge en avaient reçu une.

LE DROIT SEXUEL MASCULIN (PARTIE 3)

« (…) L’aspect des relations sexuelles hétérosexuelles que j’examine ici, c’est la mesure dans laquelle les femmes sont poussées, par tout un ensemble de forces, à permettre que leur corps soit utilisé lors de rapports sexuels dont elles ne veulent pas, et la manière dont l’étendue du désespoir des femmes est dissimulée par le langage du consentement.(…) » (Sheila Jeffreys)