La Grande-Bretagne est maintenant à l’avant-garde de la lutte contre l’extrémisme de genre.

Il est encore tôt, mais il y a maintenant des raisons d’espérer que la raison puisse l’emporter.

par Zoe Strimpel, The Telegraph, 26 mars 2023

Quelques années récentes se sont avérées désagréables depuis que la folie de l’idéologie du genre s’est emparée des institutions occidentales. La folie qui décrète que l’on est du sexe que l’on affirme a été dévastatrice pour les filles et les femmes. Les jeunes femmes ont été influencées par l’idéologie des transactivistes et des influenceurs sévissant sur TikTok. Des athlètes féminines ont vu leurs rêves brisés par l’inclusion de concurrents biologiquement masculins.

Mais il y a des signes qui montrent que la folie est en train de s’estomper. La semaine dernière, l’instance dirigeante de l’athlétisme mondial a interdit aux transfemmes de participer aux compétitions féminines de haut niveau. Sebastian Coe, son président, a parlé du « principe primordial qui consiste à protéger la catégorie féminine ».

Même Sir Keir Starmer (leader du parti Travailliste) semble sortir de sa confusion quant à l’approche à adopter face à ces questions délicates. Après s’être engagé à « mettre à jour le GRA [Gender Recognition Act] pour introduire l’autodéclaration sexuelle pour les personnes transgenres », il semble avoir commencé à reculer. Après avoir vu les réformes de l’auto-identification de Mme Sturgeon échouer de manière spectaculaire, il a émis des déclarations moins confiantes sur le fait qu’il fallait « entraîner la population avec soi ».

Si l’on ajoute à cela le tollé provoqué par le comportement de la clinique Tavistock à l’égard des jeunes, il y a de quoi être optimiste. Et la Grande-Bretagne montre la voie.

Alors que l’Amérique regorge de politiciens de droite qui dénoncent les excès de l’idéologie du genre, trop d’entre eux sont extrémistes et divisent la population. On ne voit pas au parti Démocrate d’équivalent évident au recul prudent de Keith Starmer. L’Amérique du Nord n’a pas non plus connu son moment Sturgeon.

Il est trop tôt pour crier victoire. Il y a déjà eu des signes prometteurs de changement qui ont fini par être engloutis par les armées encore énormes des personnes endoctrinées par le genre. Mais il y a enfin des raisons d’espérer que la raison peut l’emporter.

Source: https://archive.is/6AdqR

Traduction: TRADFEM

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