COMMUNIQUÉ DE L’ORGANISATION NÉO-ZÉLANDAISE « SPEAK UP FOR WOMEN »

Wellington, Nouvelle-Zélande, le 25 mars 2023

Communiqué de presse

Aujourd’hui, à Albert Park, alors que des femmes ont été frappées, battues, crachées dessus, piétinées et assaillies par une foule violente, les Néo-Zélandais ont vu le vrai visage de certains de ceux qui, d’ordinaire, se drapent dans leurs revendications de diversité, de tolérance et d’inclusion.

La semaine même où la Fédération internationale d’athlétisme a déclaré ce que tous les Néo-Zélandais raisonnables savent être vrai, à savoir que l’équité, la sécurité et les perspectives pour les femmes dans le sport requièrent l’exclusion des hommes, quelle que soit la façon dont ils choisissent de s’identifier, des activistes néo-zélandais ont montré qu’ils croient que les femmes ne devraient rien pouvoir avoir pour elles-mêmes. Pas même une petite rotonde de musique dans un parc d’Auckland.

Disons donc clairement les choses que Kellie-Jay Keen-Minshull n’a pas pu dire aujourd’hui. Les lesbiennes ne peuvent pas avoir de pénis. Les hommes n’ont pas leur place dans les installations, les services ou les sports réservés aux femmes, quelle que soit leur identité sexuelle intérieure. Les bloqueurs de puberté, créés pour castrer les délinquants sexuels masculins et traiter le cancer de la prostate, sont expérimentaux et nuisent aux enfants vulnérables. Et les gens ne peuvent pas changer de sexe biologique, quel que soit leur désir ou le nombre de documents qu’ils possèdent indiquant le contraire.

Dire cela, ce n’est pas nier l’existence des personnes qui s’identifient comme étant de sexe différent, ni provoquer des préjudices ou des violences à leur encontre, ni les mettre en danger, c’est simplement énoncer la vérité. Le sexe biologique est réel et il a de l’importance.

Prendre d’assaut des barricades et agresser des femmes n’est pas de la « liberté d’expression ». C’est du sexisme violent et de la misogynie. Le fait d’étouffer l’expression des personnes que l’on n’aime pas est l’approche lâche de personnes qui ne veulent pas débattre de points de vue contradictoires. Une femme d’un mètre cinquante ayant besoin de quatre agents de sécurité pour former un bouclier humain autour d’elle afin de la protéger d’une foule hurlante qui lui crache dessus ne représente pas la Nouvelle-Zélande que nous connaissons. Mais c’est une représentation fidèle d’un mouvement qui est de plus en plus déterminé à faire taire et à détruire toute personne dont les opinions sur le sexe et le genre lui déplaisent.

Nous voyons ceux d’entre vous qui, dans les médias, tentent déjà de minimiser les résultats de la frénésie qu’ils se sont occupés à susciter toute la semaine. Il n’y a pas eu d' »échauffourée » entre des supporters, et Mme Keen-Minshull n’est pas partie parce qu’on lui a jeté de la peinture. Un petit groupe de femmes courageuses a été bousculé par une foule d’activistes et un certain nombre d’entre elles ont été agressées et blessées physiquement. Heureusement, à l’ère de la technologie, les Néo-Zélandais-es peuvent constater voir personnellement ce qui s’est passé.

Dans le pays qui a été le premier au monde à accorder le droit de vote aux femmes, le rassemblement « Let Women Speak » prévu demain à Wellington a été annulé. L’équipe de sécurité de Mme Keen-Minshull l’a informée qu’elle ne pouvait pas la protéger contre la violence de la foule et la police a refusé de le faire.

Les transactivistes ont passé la semaine à être courtisés par des médias complices qui leur ont fait dire qu’ils avaient peur, qu’ils craignaient pour leur sécurité. Ils ont menti délibérément pour propager leurs affirmations selon lesquelles la Nouvelle-Zélande était pleine de « haine envers les homosexuels », et qu’ils prétendaient que les mots qu’ils n’aimaient pas étaient nuisibles et les faisaient se sentir mal à l’aise. En réalité, il est maintenant clair quelles sont les vraies personnes qui ont manqué de sécurité aujourd’hui. Il est clair qui a été blessé. Et ce ne sont pas les activistes qui se sont photographiés en selfies complaisants triomphants dithyrambiques depuis une rotonde d’orchestre.

Speak Up for Women remercie Mme Keen-Minshull d’avoir eu le courage de venir en Nouvelle-Zélande et de s’être présentée à Albert Park aujourd’hui, même si elle avait reçu de multiples menaces de meurtre et de violence au cours de la semaine précédente.

Dans les semaines à venir, Speak Up for Women recueillera des déclarations des témoins et déposera une plainte officielle auprès de l’Autorité indépendante de conduite de la police concernant l’absence d’action de la police pour prévenir la violence dans ce qui était manifestement une situation de plus en plus explosive.

Nous demandons à tous les dirigeants politiques de condamner fermement la violence que les transactivistes ont perpétrée ce matin.

Nous nous adressons directement aux Verts, qui ont activement courtisé et encouragé la violence qui s’est produite aujourd’hui, y compris en postant ce matin sur les médias sociaux qu’ils étaient prêts à « combattre les nazis ». Et par nazis, ils entendaient la femme de 70 ans qui a été frappée d’un coup de poing à la tête par la foule qu’ils avaient attisée. Le parti des Verts avait pourtant été fondé par des personnes qui se sont battues pour la liberté d’expression, y compris celle qu’ils jugeaient odieuse. Ses membres devraient avoir honte de ce en quoi vous l’avez transformé.

Source: https://www.speakupforwomen.nz/post/media-release-when-the-oppressed-becomes-the-oppressor

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