Quand la colère d’un père ne veut pas s’assoupir

Affiché sur le site Parents with Inconvenient Truths about Trans (PITT), le 21 mars       

Cela fait deux ans que mon fils de 19 ans est entré dans une clinique du Planning familial et qu’il a reçu un traitement hormonal de substitution (THS) après avoir donné un consentement éclairé. Sa mère et moi l’avons supplié de ne pas prendre une décision qui changerait sa vie à un si jeune âge. Mais il n’a pas voulu entendre raison et a reçu ces médicaments sans aucune évaluation ou supervision psychologique, et avec très peu de supervision médicale.

Depuis lors, j’ai connu des accès de colère intense qui ont entraîné une dégradation de ma santé mentale. Cette colère m’a réveillé à 2 heures du matin pendant près d’un an et me réveille encore régulièrement à 4 heures du matin. Elle a ravagé mon corps, mon esprit et mon humeur. Je souffre le plus souvent de dépression et d’anhédonie. Je n’éprouve que peu ou pas de plaisir à pratiquer des passe-temps que j’aimais autrefois. Je m’occupe des tâches de la vie quotidienne et de pas grand-chose d’autre.

Honnêtement, je ne pensais pas qu’il était possible de ressentir une telle douleur émotionnelle.

Pourquoi suis-je en colère ?

  • Parce que la société permet un culte de l’automutilation déguisé en fantasme. Je suis également furieux que la société me considère comme le problème sous prétexte que je serais « transphobe ».
  • À cause de l’adoption par le corps médical d’euphémismes pour mutiler le corps des adolescent-es – et du fait que  des médecins qualifient cela de « soins d’affirmation du genre », tout en réalisant de juteux bénéfices.
  • À cause du personnel médical qui continue d’administrer à mon fils des hormones sexuelles impropres, alors que sa santé mentale et physique est manifestement en train de se dégrader. À 19 ans, il était mince, et à 21 ans, il est à la limite de l’obésité. Il dit également qu’il pleure tous les jours. Pourtant, il ne veut pas arrêter de prendre les médicaments qui sont la source de ce mal.
  • Parce que le parti Démocrate (que je soutenais auparavant) et Biden permettent cette contagion sociale. Parce que Biden a nommé le juge Jackson qui a refusé de définir le mot « femme ». Et je suis en colère de voir le Secrétaire adjoint à la Santé Rachel (Richard) Levine dire qu’il est heureux d’avoir porté des enfants avant sa transition sexuelle tout en préconisant des traitements qui détruisent la fécondité chez les jeunes.
  • À cause de la misogynie d’un mouvement qui permet à des prédateurs sexuels d’accéder aux espaces réservés aux femmes simplement en prétendant être une femme.
  • À cause de la misogynie d’un mouvement qui considère les femmes comme des hommes castrés et qui ne valorise pas la capacité des femmes à apporter une nouvelle vie dans le monde. Et qui permet aux hommes d’envahir les sports féminins et de les dominer (par exemple Lia Thomas), ou de blesser des femmes (par exemple Fallon Fox fracturant le crâne de Tamikka Brents).
  • À cause des médias qui nient l’existence de ces prédateurs (par exemple l’affaire Wi Spa) et qui ne parlent pas des préjudices physiques subis par les femmes enceintes, ou qui, lorsqu’ils le font, utilisent des appellations vagues et des termes qui prêtent intentionnellement à confusion, comme « elle l’a violée avec son pénis ».
  • À cause des médias ne couvrent pas le fait que le Planning familial prescrive des hormones en se contentant d’un consentement dit éclairé, sans diligence raisonnable ni suivi des préjudices subis par les jeunes qui abîment leur corps (comme en témoignent les voix des détransitionnistes).
  • À cause de la redéfinition des mots par le mouvement transgenriste, l’introduction de pronoms inventés et la tentative d’imposer leur utilisation et de contrôler le langage.
  • À cause de l’attitude légitime de mon enfant qui lui permet de continuer à recevoir des cours à l’université tout en détruisant son corps et son esprit ; de son attitude insensible à la douleur émotionnelle de ses parents, et de l’énorme pression que ses actions ont exercée sur mon mariage.
  • À cause de ma propre impuissance face à ces événements et de mon sentiment d’échec pour ne pas avoir protégé mon enfant de cette secte.

Je vieillis et j’espérais une compensation en échange du sentiment d’avoir bien mené ma vie et d’avoir réussi à lancer mes enfants dans le monde. Mais mon fils m’a volé tout cela et m’a laissé le sentiment d’un échec total. C’est un enfant que j’ai traité avec amour, compassion et générosité, et il m’a égoïstement enlevé tout cela.

Je suis conscient que cette colère nuit à mon esprit et à mon corps. Qu’est-ce que j’essaie de faire pour y remédier ?

  • Pendant près d’un an, j’ai supplié mon fils de rebrousser chemin. Il a répondu en nous traitant, sa mère et moi, de transphobes.
  • Chaque jour, depuis deux ans, je me retiens d’envoyer à mon fils un courriel désagréable pour lui dire ce que je pense vraiment de son comportement narcissique et de ses fantasmes misogynes.
  • J’ai donné à deux reprises de l’argent à l’organisation Partners for Ethical Care, en espérant que leurs campagnes d’affichage auraient un effet utile.
  • Je ne voterai plus jamais Démocrate.
  • Certains jours, je réussis à faire comme si rien de tout cela ne se passait.
  • J’apprécie les quelques moments d’amnésie matinale où je ne me souviens pas encore des circonstances actuelles.
  • J’ai consulté un thérapeute pendant environ un an et demi, mais cela ne m’a pas aidé. Une partie de moi a toujours considéré ce thérapeute comme faisant partie de la profession qui permet cette contagion sociale. Je ne pouvais pas non plus lui confier mes véritables sentiments, car je craignais d’être jugé.
  • Plusieurs fois par semaine, j’ai une crise de larmes qui dure plusieurs minutes. Je le fais quand ma femme est sortie promener le chien pour ne pas l’accabler.

Si je n’aimais pas mon fils, tout cela serait beaucoup plus facile, mais je l’aime. Et c’est mon amour qui provoque le chagrin qui nourrit ma colère.

PITT regroupe des ESSAIS ET RÉCITS PERSONNELS DE PARENTS AFFECTÉS PAR L’IDÉOLOGIE TRANSGENRISTE. On s’y abonne sans frais à cette adresse: https://pitt.substack.com

Traduction : TRADFEM

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