Affiché le 17 mars 2022 par Dr EM, sur le blogue Wings Over Scotland Scotlandet traduit par TRADFEM
Une féministe écossaise a pris la peine de détailler une comparaison entre les attitudes des hommes qui attaquent des femmes sur internet et celles observées chez les agresseurs conjugaux par le thérapeute Lundy Bancroft dans son ouvrage « Why Does He Do That ? Inside the Minds of Angry and Controlling Men » (Penguin), en cours de traduction par la collective TRADFEM.
Le mouvement trans de rétablissement des stéréotypes sexuels a eu pour effet de porter au devant de la scène ce qui aurait autrement été dissimulé et gardé derrière des portes closes. Cela amène des hommes normaux et intègres à découvrir avec stupeur certains comportement d’autres hommes, alors que bien des femmes soupirent « oh, pas encore… ».
Le mépris de certains types soi-disant « éveillés » (on dit aujourd’hui woke) à l’égard des femmes est devenu évident et l’internet multiplie les occasions de voir leurs comportements d’agression s’afficher au grand jour. En lisant l’ouvrage essentiel du thérapeute Lundy Bancroft intitulé Why Does He Do That ? Inside the Minds of Angry and Controlling Men (en cours de traduction par TRADFEM), on peut observer sur Twitter, dans l’actualité et dans nos institutions et partis politiques toute la gamme des tactiques de domination repérées par M. Bancroft.
Celui-ci explique que ses observations découlent de son travail d’intervention auprès d’« hommes colériques et dominateurs pendant quinze ans en tant que conseiller, évaluateur et enquêteur », et du « riche appareil de connaissances accumulé à partir des plus de deux mille cas dans lesquels (il) a été impliqué ». [1]
Les travaux de Bancroft, auxquels certains reprochent une approche trop large, facilement applicable à n’importe quel homme, sont toutefois corroborés par ce que des femmes ont appris personnellement de leurs relations avec des hommes dominateurs, soit des schémas que nous reconnaissons et qui sont analysés par des institutions de lutte contre la violence conjugale comme l’organisation écossaise Refuge et d’autres instances comme la NIA, qui tentent de mettre fin aux violences infligées aux femmes. C’est dire que nous voyons actuellement le microcosme des violences masculines se transformer en macrocosme dans le contexte des médias sociaux.
Bancroft soutient de manière convaincante que ces violences ont pour origine les valeurs de ces hommes, plutôt que leur personnalité, des difficultés mentales, une maltraitance subie dans l’enfance, l’alcool ou la drogue. De tels facteurs ne font qu’exacerber un problème existant – le système de valeurs de ces hommes – en les rendant encore plus dangereux. [2]
Bancroft note que « c’est leur système de valeurs qui est malsain, pas leur psychologie. Les tactiques dominantes font le jeu de l’agresseur, il obtient ce qu’il veut la plupart du temps. » [3]
Des féministes ont souvent souligné à quel point les idéologues « transactivistes », ceux de la mouvance « incel » (pour célibataires involontaires) et les masculinistes faisaient cause commune, mais il est révélateur de regarder de plus près les fantassins engagés au quotidien dans cette guerre en ligne : les tyranneaux du réseau Twitter, les jeunes misogynes au discours faussement naïf, et certains politiciens intéressés. Deux facteurs les unissent tous, et ce ne sont ni un désir de justice sociale ni une sincère conviction que les vêtements ont la vertu magique de transformer le sexe d’un homme.
Le « recrutement forcé » des gens à ce mouvement n’est qu’un des schémas qui dissimulent les éléments probants et éludent les préoccupations des femmes et une vision réaliste des comportements extrêmes de ces nouveaux guerriers du sexisme. [4]. Les deux facteurs qui expliquent le mieux la croissance du phénomène sont en fait les valeurs misogynes et un recours endémique à la pornographie
Les hommes qui tyrannisent et maltraitent les femmes les ont déshumanisées et n’arrivent pas à voir en elles des égales. Bancroft montre comment « la plupart des agresseurs attaquent verbalement leur partenaire de manières dégradantes et révoltantes. Ils choisissent les mots qu’ils savent être les plus dérangeants pour les femmes, tels que salope, pute et conne, souvent précédés du mot « grosse ». Ces mots portent atteinte à l’humanité de la femme, la réduisant un objet inanimé ou à une partie avilie de son corps. » [5]
Bancroft soutient que les conjoint violents agissent ainsi car « en dépersonnalisant sa partenaire, l’agresseur se protège des émotions humaines naturelles que sont la culpabilité et l’empathie, de sorte qu’il peut dormir la nuit avec la conscience tranquille. Il s’éloigne tellement de l’humanité de sa partenaire que ses sentiments à elle ne comptent plus, ou cessent tout simplement d’exister. » [6]
Cette vision « moins qu’humaine » des femmes est promue et renforcée par la culture patriarcale. La « théorie de l’objectivation » (Fredrickson & Roberts, 1997) fournit un cadre permettant de comprendre « l’expérience d’être une femme dans un contexte socioculturel qui objective sexuellement le corps féminin ». [7]
Nous vivons dans une telle culture et la pornographie en est la propagande. Elle déshumanise et objectifie les femmes, qui sont réduites à des orifices à pénétrer, des morceaux et des parties (jambes, seins, fesses, chevelure) à manipuler. Fondé sur des stéréotypes, le mouvement transgenriste a encore plus réduit la femme à un costume que n’importe quel homme peut endosser à volonté. La pornographie diffuse le message que peu importe qui est une femme ou ce qu’elle a accompli, sa fonction dans la vie est d’être baisée et de plaire aux hommes. Marcia Weskot a ainsi soutenu que l’objectification est « le droit socialement sanctionné de tous les hommes à sexualiser toutes les femmes, quel que soit leur âge ou leur statut ». [8]
Cette dérive est démontrée par la tendance du transgenrisme à réinstaurer le stéréotype sexuel selon lequel la véritable essence féminine est un désir d’être réduite à des « orifices soumis » à la pénétration. Dans l’idéologie transgenriste et la pornographie consommée par les hommes trans-identifiés, être agressé sexuellement, c’est être « féminisé ». [9]
Nous voyons les résultats de la consommation fréquente de pornographie chez des hommes qui nient l’expérience intérieure des femmes en soutenant que les personnes sont strictement définies par leur apparence, leurs vêtements et leur coiffure. Omniprésente sur internet, l’insulte misogyne « TERF » (pour Trans-Exclusive Radical Feminist) sert à violenter davantage les femmes.
En 2019, le juge de district John Woollard a reconnu que cette appellation de « TERF » était un terme péjoratif visant principalement les femmes, tandis que le rapport du groupe parlementaire écossais multipartite sur les crimes de haine, également publié en 2019, a reconnu que le mot « TERF » était un propos haineux qui contribuait aux menaces de violence lancées à l’encontre des femmes. [10]
L’insulte « TERF » est un exemple clair de la fureur masculine à l’idée que les femmes ont des points de vue et des opinions sur leur vie et résistent au contrôle masculin. Le fait que les femmes aient leurs propres pensées et attitudes va à l’encontre du schéma qu’ont développé certains hommes selon lequel les femmes n’existent que pour satisfaire les hommes. Cet état d’esprit est le produit d’une utilisation fréquente de la pornographie et se manifeste par l’antagonisme et le mépris que tant d’hommes éprouvent pour les femmes, comme le montrent les nouveaux schémas de violence. [4]
Un système
Il existe des schémas généraux que les femmes peuvent repérer chez les hommes violents. Ce sont les comportements qui amènent à « marcher sur des œufs » les femmes vivant dans un contexte de violence conjugale, des femmes qui se demandent parfois si les agresseurs tirent leur conduite d’un manuel commun. Par exemple, ce « regard » haineux qu’ils vous jettent parfois et que personne d’autre ne semble remarquer mais qui peut vous glacer le sang même en travers d’une pièce bondée de monde.
L’homme violent et contrôlant commencera par se montrer faussement gentil pour tenter de manipuler la femme et son auditoire. Il se sent autorisé à agir de la sorte parce qu’il pense que les femmes sont inférieures à lui et qu’il se perçoit comme plus intelligent qu’elles.
On peut également observer sur internet cette vision des femmes comme inférieures lorsque des hommes ignorent systématiquement les réponses de femmes à leurs interventions, pour ne répondre qu’aux autres hommes. Nous la constatons aussi dans le rejet sommaire des opinions et des éléments pertinents fournis par des femmes qualifiées, alors que les sentiments masculins exprimés sont portés au rang de vérités absolues.
Le comportement en ligne des hommes soi-disant « éveillés » calque un autre comportement des agresseurs conjugaux : « l’une des caractéristiques les plus courantes de la vie avec un partenaire colérique ou dominateur, écrit Bancroft, est qu’il vous dicte souvent ce que vous devriez penser et essaie de vous faire douter de vos propres perceptions et croyances et de les dévaloriser ». [11]
À cet égard, le mouvement transgenriste, en particulier, transforme en dynamique de groupe les agressions individuelles masculines. Si la femme ne se montre pas rapidement « conciliante » [5], c’est-à-dire si elle ose exprimer son désaccord avec des affirmations de l’homme, elle sera vite insultée et verra la colère de celui-ci s’aggraver. Mais c’est elle qui sera blâmée et tenue pour responsable de l’emportement de l’homme et des réactions de l’auditoire. Il affirmera souvent qu’il sait ce que la femme pense vraiment ou qu’il connaît ses intentions.
L’agresseur mettra l’accent sur ses sentiments plutôt que sur les faits discutés. Bancroft explique comment « il vous incite à porter attention au monde turbulent de ses émotions pour détourner votre regard de la véritable cause de son attitude agrerssive, qui tient à son mode de pensée ».12
Il y aura une explosion lorsque le dominateur n’obtient pas ce qu’il veut; en ligne, elle se limitera à des menaces verbales, mais derrière des portes closes, c’erst souvent à de moment que sa violence deviendra physique. Ensuite, comme l’agresseur conjugal, il rejettera invariablement « la responsabilité de chaque attaque sur elle, quelle que ait été la brutalité de sa propre violence ou la gravité des blessures de sa conjointe ». [13]
En effet, « pour éviter de se confronter à lui-même, une partie de la stratégie de l’agresseur tient à vous convaincre que vous êtes la cause de son comportement, ou que vous y avez au moins une part de responsabilité ». [14]
Un signal d’alarme est que « les agresseurs externalisent la responsabilité de leurs actes ». En effet, « tout est toujours de la faute de quelqu’un d’autre, et ce « quelqu’un d’autre » est généralement elle ». [15]
De façon aussi prévisible que le lever du soleil, les femmes, et quiconque apprend le comportement d’un tel homme, auront droit à un récit d’auto-apitoiement, présentant celui-ci comme une victime injustement traitée. Comme l’écrit Bancroft, « les hommes violents manient souvent avec maîtrise l’alibi de la malchance ». [16]
Il ne prétendra pas seulement être la victime de la femme qu’il a maltraitée, mais aussi la victime de la société en général. Tout cela fait partie de son habitude de réécrire les événements et de semer la confusion chez quiconque l’écoute. L’étape suivante est celle où il se présente comme un type bien. Une période de calme s’ensuit généralement jusqu’à sa prochaine explosion, mais il sera incapable de lâcher sa cible.
Le contrôle
Le type « éveillé », comme l’agresseur sévissant derrière des portes closes, cherche à contrôler les femmes et estime être en droit de contrôler les autres. Il s’attend donc à avoir toujours le dernier mot et se croit justifié de punir quiconque ose lui tenir tête. [6]
Comme le souligne Bancroft, « l’agresseur se donne la permission d’agir sur la base de ses croyances » et « une grande partie de sa violence se manifeste sous la forme de punitions utilisées en représailles contre vous pour avoir résisté à son contrôle ». [17]
Ce contrôle est « souvent exercé en épuisant la femme par des récriminations constantes de faible niveau, plutôt qu’en criant ou en aboyant des ordres. L’agresseur peut par exemple multiplier les commentaires négatifs. » [18]
C’est à force d’être maltraitée de manière chronique que la victime en vient à douter d’elle-même et à perdre confiance; dans le contexte d’internet, cette offensive prend habituellement la forme d’une accumulation de messages qualifiant les TERFS ou les transphobes d’ordures, etc. De façon similaire, l’agresseur conjugal isolera physiquement sa victime en l’amenant à couper les ponts avec ses proches et sa famille, en contrôlant à qui elle parle ou quand et pourquoi elle quitte le domicile, et souvent en la forçant à déménager.
En ligne, c’est ce qui se passe, par exemple, lorqu’on voit périodiquement des hommes tenter d’obtenir la fermeture du réseau d’entraide de mères britanniques Mumsnet. Les hommes dominateurs détestent l’existence d’un espace où les femmes peuvent se parler et s’offrir un soutien mutuel. Rien ne menace plus directement leur contrôle et leur manipulation que la possibilité pour des femmes de se parler. Ce soutien sororal peut dissiper le brouillard de la violence masculine et permettre à la femme de reconnaître celle-ci.
Une autre tactique utilisée en ligne par l’homme dominateur et agressif consiste à diaboliser une femme ciblée et annoncer clairement que quiconque interagit avec elle partagera ce discrédit. C’est la fonction première des accusations de « transphobie » ou de « TERF ».
Le message envoyé aux autres femmes est qu’elles partageront sa souffrance sociale si elles s’en approchent de trop près. En plus de la punir pour de prétendues transgressions, cela sert à isoler la femme jusqu’à ce qu’elle implore le pardon, promette d’arrêter de penser par elle-même et puisse être contrôlée.
Les membres du spectacle
L’on observe souvent deux des types d’agresseurs épinglés par Bancroft dans le débat en ligne sur la question de savoir si les femmes sont des êtres humains à part entière ou de simples costumes pour le fétichisme masculin : ce sont « M. J’ai raison » et « M. Sensibilité ». Bancroft décrit comment « lorsque M. J’ai raison décide de prendre le contrôle d’une conversation, il [8] adopte sa Voix de la Vérité, se prononçant définitivement sur la bonne réponse ou le bon point de vue. Les conseillers en violence conjugale maltraitance appellent cette tactique « définir la réalité ». Avec le temps, son ton autoritaire peut amener sa conjointe à douter de son propre jugement et en venir à se considérer comme peu intelligente ». [19]
Dans son ouvrage sur les agresseurs conjugaux paru en 2002, Bancroft a réussi à prédire presque toutes les conversations que l’on observe de nos jours avec des hommes « woke ». Lorsqu’une femme continue à s’affirmer, « il est probable qu’il passe à l’insulte, à l’injure ou qu’il se moque d’elle en l’imitant. S’il n’est toujours pas convaincu de l’avoir suffisamment rabaissée, il peut recourir à des armes plus puissantes », telles que se plaindre à son employeur ou la menacer de poursuites juridiques ou d’agression. [20]
Si son comportement est contesté, « M. J’ai raison tente d’assainir ses brimades avec des arguments comme « J’ai des opinions bien arrêtées » ou « J’aime les débats d’idées ». C’est comme si un braqueur de banque disait « Je m’intéresse aux questions financières ». M. J’ai raison n’est pas intéressé par les débats d’idées, il veut simplement imposer les siennes. » [21]
Dans le contexte d’internet, M. J’ai raison est souvent associé à un autre des types d’agresseurs épinglés par Bancroft : « M. Sensibilité ». Celui-ci « adore le langage des sentiments, partageant ouvertement ses insécurités, ses peurs et ses blessures émotionnelles ». [22]
En d’autres termes, c’est un manipulateur. M. Sensibilité se distingue de véritables alliés masculins et d’hommes de qualité par son attitude selon laquelle « rien au monde n’est plus important que mes émotions. Les femmes devraient me remercier de ne pas être comme ces autres hommes ». [23]
Il se différencie également des vrais hommes de qualité par le fait qu’il cherche à obtenir des éloges et de l’attention plutôt qu’à contribuer à changer les choses ou à lutter contre une injustice, et qu’il domine ainsi la conversation et s’exprime au détriment des femmes. Il adopte souvent l’étiquette de « féministe » ou de « féministe masculin » parce qu’il pense avoir droit à tout ce qu’ont les femmes.
Le fait de se percevoir comme l’un des types bien alimente sa prérogative de maltraiter les femmes qui le contestent ou le remettent en question. Il utilise ensuite cette couverture d’« allié » pour dissimuler ses agressions sous prétexte que « il n’est pas comme l’un de ces hommes non conscientisés » : il est différent de la caricature culturelle de la brute violente et ignorante de sorte qu’il ne peut donc pas mal agir. Bancroft avertissait déjà les femmes il y a 19 ans [9] que cet agresseur particulier « se présente aux femmes comme un allié dans la lutte contre les limitations des rôles sexuels ». [24]
De cette façon, « M. Sensibilité se drape dans l’une des couvertures les plus persuasives qu’un homme puisse avoir. Si vous commencez à vous sentir chroniquement maltraitée par lui, vous êtes susceptible de penser que quelque chose ne va pas chez vous, et si vous vous plaignez de lui à d’autres personnes », elles présumeront souvent que c’est chez vous et non chez lui que quelque chose ne va pas. [25]
Le faux semblant de « M. Sensibilité » est la raison pour laquelle certaines femmes s’en désengagent rapidement, tandis que d’autres souhaitent « lui accorder le bénéfice du doute » et soutiennent souvent « qu’il ne voulait pas dire ça ». C’est notamment le cas des gens qui s’autoproclament « champions de la diversité et de l’inclusion », mais qui sont souvent les premiers à exclure des femmes pour « pensée incorrecte ».
Conclusion
S’il n’est pas forcément vrai que les hommes « woke » maltraitent les femmes derrière des portes closes, mon argument est qu’ils partagent le système de valeurs des agresseurs conjugaux. La vision du monde qui autorise les violences masculines et que nous observons dans le contexte de la violence conjugale est devenue plus courante à mesure que les femmes sont déshumanisées et réduites à l’état d’objet par la pornographie. C’est l’une des raisons pour lesquelles un mouvement transgenriste misogyne a réussi à croître aussi rapidement.
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Dr EM est une écrivaine et historienne féministe handicapée. Elle écrit sous un nom de plume en raison des menaces qui pèsent sur sa sécurité, et ses gazouillis sur Twitter sont signés @PankhurstEM.
Notes
1 L. Bancroft, Why Does He Do That ? Inside the Minds of Angry and Controlling Men (Penguin, Londres, 2002), p. 24.
2 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, chapitre 1
3 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, p. 129
4 Dr Em, « Forced Teaming », Uncommon Ground Media (25 mai 2020)
5 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, p. 188
6 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, p. 189
7 D. M. Szymanski, L. B. Moffitt, & E. R. Carr, ‘Sexual Objectification of Women : Advances to Theory and Research’, The Counseling Psychologist, Vol. 39, numéro 1 (2011), pp 6
8 M. Weskot, The Feminist Legacy of Karen Horney (New Haven, Yale University Press, 1986), p. 5.
9 Dr Em, AGP Males and Domestic Abuse, Part IV : Sissyfication and Submissive ‘Women’, Uncommon Ground Media (16 décembre 2020).
10 Regina vs. Yardley, Basildon Magistrate Court (01/03/2019).
APPG on Hate Crime, « How Do We Build Community Cohesion When Hate Crime is on the Rise ? », (2019), pp25 – 27.
11 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, pp. 36 et 37.
12 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, p. 87
13 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, p. 79
14 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, p. 81
15 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, p. 204 et 207
16 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, p. 96.
17 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, p. 163 et 167
18 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, p. 164
19 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, pp. 233-234
20 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, p. 235
21 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, pp. 235-236
22 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, p. 247
23 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, p. 256
24 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, p. 248
25 L. Bancroft, Why Does He Do That ?, p. 248
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Lire les quelques 300 commentaires publiés sur WingsOverScotland à l’appui de ce texte : https://wingsoverscotland.com/why-woke-blokes-abuse-women/?fbclid=IwAR0pr6U38uP3gLQ6WWk_ZLgVFQnctuO0VIZJiShueIfJDO9vvzEAsUh15KQ
bravo pour cet article qui reflète hélas la vérité
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