Les changements de sexe pratiqués sur des enfants les privent en permanence de leur fonction sexuelle et de leur fertilité

Témoignage d’une psychiatre au procès d’une infirmière canadienne accusée de propos haineux par sa corporation professionnelle parce qu’elle dénonce l’idéologie et les pratiques transgenristes.

Article publié en exclusivité dans le Post Millennial le 12 janvier 2023

Traduit par Audrey Aard pour TRADFEM

Au neuvième jour de l’audience disciplinaire d’Amy Hamm, une infirmière de la Colombie-Britannique qui fait l’objet d’une enquête pour des activités prétendues transphobes en dehors de ses heures de travail, une spécialiste appelée a témoigner a mentionné en contre-interrogatoire que tenter d’effectuer des changements de sexe sur des enfants et des adolescents relève de la « folie ».

La psychiatre Miriam Grossman était appelée à témoigner à l’appui de Mme Hamm et a été contre-interrogée par Barbara Findlay KC, avocate du British Columbia College of Nurses and Midwives (BCCNM). (Mme Findlay demande que son nom soit écrit en lettres minuscules, pour signifier quelque chose à propos de l’oppression.)

L’une des allégations à l’encontre de Mme Hamm est qu’elle est « transphobe » pour s’être publiquement opposée à la pratique des changements de sexe expérimentaux sur des jeunes, et une grande partie de l’audience a été consacrée à l’analyse des preuves en faveur et contre les soins dits « d’affirmation du genre » pour les mineur-es, soit les chirurgies de « changement de sexe » ainsi que la prise d’hormones de l’autre sexe. Mme Grossman s’oppose farouchement à ce modèle de soins et a rédigé un livre intitulé Lost in Trans Nation : A Child Psychiatrist’s Guide Out of the Madness, qui sortira plus tard cette année.

Me Findlay a demandé à Mme Grossman ce qu’elle entendait par « folie », et celle-ci a répondu en prononçant un puissant plaidoyer au sujet des mensonges que l’on raconte aux enfants et les procédures invasives effectuées sur leurs corps parfaitement sains.

« Je parle de la folie de permettre à des enfants, dont certains ont de graves problèmes de santé mentale, de s’auto-diagnostiquer, et aux médecins, parents, thérapeutes, enseignants, conseillers d’orientation d’accepter automatiquement cet auto-diagnostic et les souhaits de l’enfant sur ce qu’il ou elle pense que l’on doit faire », a déclaré Mme Grossman.

« La folie d’interférer avec… probablement la phase la plus importante du développement humain en dehors de l’utérus : la puberté. La folie d’empêcher ce processus de se produire alors que ce même processus pourrait les aider à surmonter leur détresse. Ce processus qui va impliquer la maturation de tout le corps, y compris le cerveau et les capacités cognitives, le cortex préfrontal. Ce processus qui peut aider l’enfant à définir son identité, ce qu’il veut et comment il veut vivre, est bloqué. C’est de la folie », a-t-elle expliqué.

« C’est de la folie de penser qu’un enfant peut donner un consentement éclairé pour des procédures qui […] ont le potentiel de le priver de sa fonction sexuelle et de sa fertilité. De la folie. »

« C’est de la folie dès le départ. Présenter aux enfants la notion qu’ils peuvent ‘être nés dans le mauvais corps’ et qu’il peut y avoir une disjonction entre leur esprit et leur corps, et qu’en conséquence de cette inadéquation, ils doivent passer par une médicalisation. Qu’ils seront des patients médicaux à vie », a poursuivi la psychiatre pour enfants et adolescents.

Mme Grossman s’est décrite comme étant « dans les tranchées » de cette lutte et a qualifié de « dangereux et contraire à l’éthique » le fait de dire aux enfants qu’ils peuvent naître dans le mauvais corps.

Elle a ensuite expliqué au panel comment il est fou pour les prestataires de soins de santé et les adultes responsables d’enseigner aux enfants comment écraser leur pénis ou leurs seins pour créer l’apparence du sexe opposé.

Le « tucking » (repli) consiste pour un garçon à faire remonter ses testicules dans le canal inguinal, puis à rentrer son pénis et son scrotum et les maintenir en place par du ruban adhésif ou des sous-vêtements spéciaux, pour créer la fausse ressemblance d’un entrejambe lisse comme celui d’une fille.

« Cette procédure appelée « tucking » comporte de nombreux dangers et c’est de la folie pour tout adulte d’encourager ou de soutenir cette pratique, sans parler d’enseigner à un enfant comment le faire », a déclaré Grossman.

Le « binding » (bandage) consiste à porter un bandeau de compression de la poitrine pour aplatir les seins et créer une apparence de poitrine plus masculine. Il a été démontré que cette pratique affecte le développement des poumons et des côtes, et provoque des difficultés respiratoires, un essoufflement, des douleurs et des éruptions cutanées.

« Mais ce qui est vraiment le plus fou dans tout cela, c’est de cautionner cette croyance. Faire croire à des enfants vulnérables qu’il est possible d’avoir un mauvais corps, et qu’il faut faire toutes ces choses à son corps – le repli du pénis, le bandage des seins, la prise d’agents bloqueurs de puberté, les hormones du sexe opposé et des chirurgies… comme s’il était possible qu’une personne change de sexe. Tout cela n’est donc que folie et tromperie », a conclu Grossman.

Ensuite, Me Findlay a demandé aux membres du panel de regarder une présentation faite par Mme. Grossman lors de la conférence Gender Ideology : Problems and Pro-Human Solutions, organisée par la Foundation Against Intolerance and Racism (FAIR) en 2021. Au cours de la présentation, Grossman y a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que l’affirmation sociale diminue le suicide et d’autres résultats négatifs. Findlay a ensuite fait remarquer à Grossman que la Dre Greta Bauer, témoin expert pour le BCCNM qui a affirmé hier qu’il était transphobe de remettre en question les changements de sexe des enfants, a produit des recherches prouvant que les soins dits d’affirmation du genre réduisent le risque de suicide.

Mme Grossman a répondu qu’il s’agissait d’une question actuellement controversée et qu’il fallait se demander si les jeunes dysphoriques avaient un taux de suicide plus élevé ou si leur risque élevé était attribuable à leurs comorbidités psychiatriques, qui sont souvent nombreuses.

Mme Grossman n’a pas encore été qualifiée de témoin expert, et Findlay a ensuite tenté de la discréditer. Me Findlay a évoqué un affidavit que Grossman avait soumis en 2018 à la Cour de l’Alberta dans le cas d’une adolescente autiste dont les parents affirmaient qu’elle avait été endoctrinée à croire qu’elle était un garçon par le club Gay Straight Alliance (GSA) de son école. L’école leur avait caché l’information selon laquelle leur fille faisait partie du groupe et les parents ne l’ont appris qu’après qu’elle soit devenue dépressive et suicidaire.

La déclaration assermentée de Mme Grossman a été rejetée dans cette affaire, et Findlay a suggéré que c’était parce que « ses convictions sur les méfaits des groupes GSA n’ont pas reconnu la réalité juridique au Canada, à savoir que les concepts d’identité et d’expression de genre et le droit de les exprimer librement ne sont pas des idéologies radicales promues par des militants, mais des droits individuels reconnus et protégés par la loi ».

L’identité et l’expression de genre ont été ajoutées comme caractéristiques protégées dans les codes provinciaux canadiens des droits de la personne à partir de 2012. Il n’y a pas eu de débat au pays avant l’ajout de ces caractéristiques, et les groupes de femmes et les défenseurs de la protection de l’enfance n’ont pas été consultés. L’identité et l’expression de genre ont reçu une protection fédérale en 2017 avec l’adoption du projet de loi C-16.

Texte original : https://thepostmillennial.com/exclusive-expert-witness-in-trial-of-bc-nurse-testifies-that-child-sex-changes-rob-minors-of-sexual-function-fertility-for-life

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