Une recension par Donovan Cleckley de l’ouvrage SEX DOLLS, ROBOTS, AND WOMAN HATING: THE CASE FOR RESISTANCE, de Caitlin Roper (Spinifex Press, 2022)
Donovan Cleckley est un chercheur indépendant.
Sex Dolls, Robots, and Woman Hating : The Case for Resistance présente une analyse critique féministe inestimable de la consommation de poupées et de robots à caractère sexuel, illustrant en particulier des corps féminin. Impulsé par un sens inébranlable de la justice sociale, le travail de Roper prolonge une longue tradition de critique de l’industrie pornographique par les femmes.
Parmi les premières influences féministes radicales qui ont influencé son travail, citons Andrea Dworkin (1977/1993, 1981/1989, 1987/2007, 1992/1997), Susan Griffin (1981/1982) et Florence Rush (1983). J’ai découvert l’engagement de Roper par le biais de son travail de responsable des campagnes de Collective Shout, un mouvement populaire issu d’Australie qui lutte contre l’objectification sexuelle des femmes et des jeunes filles. En plus de son travail avec Collective Shout, Roper a cofondé l’Académie féministe de technologie et d’éthique (FATES). Son engagement combine une critique féministe de l’objectification sexuelle et une approche féministe de la philosophie de la technologie, et son intelligence critique de la prostitution et de la pornographie et de leurs effets néfastes sur les femmes et les jeunes filles informe son analyse des poupées et des robots sexuels. À l’encontre d’une idéologie dominante « sexe-positive » et « techno-optimiste », Sex Dolls, Robots, and Woman Hating défend sans ambages la dignité humaine des femmes et des jeunes filles contre une nouvelle forme de leur marchandisation.
Pour de nombreux lecteurs et lectrices, les poupées et les robots sexuels, en particulier ceux critiqués par Roper, peuvent être peu familiers et sembler plus proches d’une vision limitée à des films d’anticipation comme Westworld. D’ailleurs, à lire le terme « poupée sexuelle », la première image qui vient à l’esprit est celle d’une poupée gonflable, caricaturale et certainement pas très réaliste. Cependant, les poupées et les robots sexuels que dépeint et dénonce Roper diffèrent remarquablement des poupées gonflables du passé, bien que la technologie actuelle reste sous-développée et grossière, contrairement à l’optimisme de leurs adeptes. La technologie dans ce domaine n’a pas progressé au point que ces représentations ressemblent de près ou de loin à ce que l’on a pu voir dans Westworld, un fait gênant pour ceux qui prétendent que les poupées et robots sexuels peuvent résoudre divers problèmes contemporains (par exemple, la « solitude » prêtée aux hommes en général). Dans leur forme contemporaine, ces poupées et robots sont plutôt des prototypes de ce que l’on appelle les « sex tech », ou technologies sexuelles.
L’animatrice du podcast Future of Sex, Bryony Cole, experte du secteur et leader dans ce domaine, définit les « sex tech » comme « toute technologie conçue pour améliorer la sexualité » (Martin, 2018). Cette industrie, comme l’explique Kate Devlin, est déjà un marché mondial de 30 milliards de dollars, séduisant les « techno-optimistes » comme les critiques (Reisz, 2017, p. 19). Que sont donc les « poupées sexuelles » si elles regroupent « toute technologie conçue pour […] améliorer la sexualité » ? Il s’agit de « mannequins anthropomorphes, à corps entier, anatomiquement correctes », faites de différents matériaux (par exemple, caoutchouc, peluche, silicone et élastomère thermoplastique) » et fabriquées sur commande pour un usage sexuel presque exclusivement masculin. (Döring et al., 2020). Elles ont des parties amovibles et ajustables, notamment leur tête, leurs membres et leurs organes génitaux, et leur âge et leur apparence raciale, entre autres caractéristiques, peuvent être spécifiés par l’acheteur en fonction de ses goûts.
Fait important, Roper note que, malgré des descriptions qui s’efforcent de rester neutres à l’égard du genre, la plupart des poupées sexuelles sont fabriquées à l’image des femmes, ayant un corps de femme et des orifices pénétrables réalistes. Même dans les cas plus rares où ces mannequins sont fabriqués à l’image d’hommes, généralement imberbes, féminisés et vantés eux aussi pour leur facilité de pénétration, leur marché cible est également constitué d’utilisateurs masculins. Quant aux robots, dépeignant eux aussi des corps féminins, les modèles présentement en développement sont assez conformes au modèle des poupées moins interactives. Bien que « très primitifs, écrit Roper, ces modèles présentent des corps de poupées sexuelles en silicone, imitant la nature, et des têtes animatroniques équipées d’une intelligence artificielle ». (Döring et al., 2020 ; Roper, 2022, p. 10).
Comme la poupée sexuelle peut être perçue comme une « femme morte » et le robot sexuel comme un « cadavre animé », ils peuvent être interprétés comme ce que l’artiste et maître de conférence en beaux-arts Shirley MacWilliam appelle des « objets cadavériques » (citée dans Roper, 2022, p. 25). Dans ces technologies sexuelles, l’objectivation sexuelle primaire de femmes et de jeunes filles semble être le facteur primordial de commercialisation auprès d’hommes qui les achètent non seulement pour simuler des agressions mais aussi pour filmer et distribuer ces pratiques en ligne.
« Les poupées sexuelles, écrit Roper (2022), facilitent une forme de pornographie à laquelle les utilisateurs masculins peuvent participer activement, une expérience incarnée [c’est nous qui soulignons] en tant qu’acteurs et pornographes. » (p. 26). Le désir de l’homme pour cette expérience sexuelle incarnée découle de sa désincarnation des femmes. Des industriels fabriquent même des poupées sexuelles à l’image de femmes dont les acheteurs dictent la physionomie – leurs homologues vivantes découvrant après coup qu’elles ont été sexualisées en copies synthétiques. Dans la vie des femmes et des jeunes filles, cette forme d’appropriation masculine des femmes constitue une autre façon pour les hommes d’utiliser la technologie pour faciliter des violences sexuelles (p. 53). En outre, Roper critique la pratique qui consiste à utiliser des poupées fabriquées à l’image d’enfants, principalement des filles, pour permettre à des hommes adultes de se livrer à ce que ces acheteurs considèrent comme un « fantasme » de molestation d’enfants.
Fougueux et bien documenté, le livre de Roper s’oppose farouchement au mensonge voulant qu’un soi-disant « fantasme » de molestation de femmes et d’enfants n’ait pas d’implications plus profondes dans la violence vécue au quotidien. En effet, ce fantasme de l’agresseur se traduit par une réalité pour la femme ou l’enfant violentée. « La pornographie n’est pas une imagerie en relation avec une réalité construite ailleurs », écrit Catharine A. MacKinnon (1984/1987), « C’est la réalité sexuelle. » [c’est nous qui soulignons] (pp. 172-173).
Comme Dworkin et MacKinnon, Roper considère les façons dont la vision qu’ont les hommes des femmes devient la signification imposée aux femmes par l’objectification sexuelle : la manière dont ces hommes imaginent les femmes est un facteur de la façon dont ils les traitent dans la vie quotidienne. Les femmes ne peuvent exister en tant qu’êtres humains à part entière tant qu’elles sont considérées comme une marchandise destinée à la consommation masculine et privées de la dignité que confère la vie. Même s’il s’agit d’un défi ardu, nous devons affronter cette réalité trop longtemps minimisée, ce à quoi nous invite Roper.
Les poupées et les robots sexuels à corps presque exclusivement féminins, y compris ceux qui sont faits pour ressembler à des enfants, incarnent donc l’objectification sexuelle des femmes et des filles sous la forme d’ »objets cadavériques ». Roper (2022) affirme que ces représentations « légitiment et aggravent la réduction des femmes au statut d’objets sexuels, en renforçant le statut moins qu’humain des femmes et la croyance que les femmes existent pour l’usage sexuel des hommes » (p. 1). L’analyse de l’autrice précise de façon vivace et douloureuse la manière dont la production de poupées et de robots sexuels doit être comprise comme « incarnation de la haine des femmes ». (Roper, 2022, p. 5)
Les militantes pour les droits des femmes et des enfants ont identifié les méfaits de l’objectification sexuelle intrinsèque à la fabrication de poupées et de robots sexuels modelés sur le corps réel de femmes et de jeunes filles. Les recherches contemporaines ne manquent pas à l’appui des arguments de Roper sur les dommages, à la fois psychologiques et physiologiques, dont des féministes radicales, en particulier, ont fait état (Stark & Whisnant, 2004 ; Tankard Reist & Bray, 2011 ; Norma & Tankard Reist, 2016 ; Tankard Reist, 2022). La documentation sur les méfaits de l’objectification sexuelle montre que les femmes ont développé « des niveaux plus élevés d’insatisfaction corporelle » et « une plus grande tolérance à la violence sexuelle envers les femmes » (Ward, 2016, p. 560). La réification et la vente de ces stéréotypes de femmes et de jeunes filles comportent un préjudice quantifiable qui a été négligé au profit d’une satisfaction des désirs des acheteurs masculins.
Les partisans des poupées et des robots sexuels défendent habituellement le « travail du sexe », en présentant généralement la prostitution et la pornographie comme une expression du pouvoir des femmes. Ces arguments ne tiennent pas compte de la façon dont la pauvreté, par exemple, alimente le trafic de femmes. De même, leurs analyses des poupées et des robots sexuels misent sur un cadrage qui gomme les aspects gênants de la réalité. Certains ont proposé une réglementation des poupées et des robots sexuels, mais l’analyse de Roper souligne les problèmes liés à cette proposition, qui ressemblent à ceux des approches réglementaristes de la prostitution et de l’exploitation des mères porteuses. (Raymond, 1993/2019, 2013 ; Klein, 2017). Le problème est que la réglementation conduit à la légitimation, ce que l’on peut facilement considérer dans le cas des soi-disant « thérapies », où des hommes sont incités à mimer sur des poupées des pratiques de molestation d’enfants.
Les abolitionnistes de l’esclavage au cours du XIXe siècle comprenaient comment la demande de corps humains crée une industrie permettant de posséder et consommer ces corps. Elles n’acceptaient pas cette demande comme relevant d’un droit des propriétaires et des vendeurs, surtout sur le plan sexuel. Cette dynamique prive essentiellement des personnes de leur dignité humaine (Raymond, 2013 ; Farley, 2015 ; Norma & Tankard Reist, 2016). Les approches libérales et libertariennes du commerce du sexe dans le monde tentent cependant d’atténuer ces dommages en préconisant une « compensation » et une « réduction des dommages », dans le cadre de ce que Rachel Moran (2016) appelle « l’idéologie du travail du sexe ». Même s’il est présenté comme favorisant l’autonomie corporelle, la liberté individuelle et le choix personnel, ce point de vue naturalise l’exploitation et rend invisibles les traitements indignes subies par des femmes et des jeunes filles. Un autre problème lié à l’introduction de mesures réglementaires pour « améliorer » ou « humaniser » la déshumanisation est, comme l’explique Roper, qu’elle « sert à légitimer ce qui est réglementé ». (Roper, 2022, p. 22) Incapable d’être mâtée par une réglementation, la demande croissante ne ferait qu’entraîner l’expansion de l’industrie, et non sa réduction.
Un point critique soulevé dans l’ouvrage de Roper mérite d’être réitéré : alors que la formation des hommes à l’utilisation de ces poupées et robots devient de plus en plus normalisée, l’objectification sexuelle va augmenter. (Roper, 2022, p. 165) Les préjudices subis par les femmes et les jeunes filles vont s’accroître, car cette pratique ne peut jamais rester confinée au fantasme ; elle laisse toujours sa marque sur la réalité. « Alors qu’une poupée sexuelle est une réplique sans vie qui ne dit jamais non, écrit l’autrice, un robot sexuel pourrait être une réplique de femme réactive qui dit toujours oui ». (p. 166) La transformation dynamique du « ne jamais dire non » en « toujours dire oui » indique un mouvement vers une gratification sans limite. On dit que la technologie résout tous les problèmes, mais les limites comptent, tout comme les préjudices causés par l’intensification technocratique des conditions sociales négatives qui affectent la vie des femmes et des jeunes filles.
À qui servent les poupées sexuelles et les robots, et pourquoi leur promotion dit-elle viser des « individus » et des « personnes », en reconnaissant même symboliquement certaines femmes, alors que ce sont des hommes qui constituent son marché ? Selon Roper, la recherche sur les poupées sexuelles et les robots est parallèle aux recherches qui soutiennent que l’exploitation de femmes prostituées peut être « thérapeutique » pour les hommes handicapés à qui l’on prête un « besoin » d’aide et de « compagnie ». Citée par Roper, Sheila Jeffreys (2008) a analysé la littérature universitaire qui donne la priorité au droit sexuel des hommes sur les corps des femmes au nom des « personnes handicapées ». Ce traitement apparemment neutre à l’égard du genre cache la réalité sexuelle d’hommes qui achètent le corps des femmes pour le consommer, ce qui sert les intérêts des hommes et non des femmes. Les universitaires qui défendent la consommation par les hommes de poupées d’enfants à molester présentent leur utilisation comme étant utile aux hommes et « préventive » pour d’éventuelles victimes.
Les défenseurs du « sexe adulte-enfant » ont longtemps présenté cette pratique comme étant dans l’intérêt des enfants, voire compatible avec ses droits humains. Mais, comme l’a écrit Florence Rush (1983), « l’appel à la liberté sexuelle de l’enfant, au nom de l’intérêt de l’enfant, est manifestement axé sur la gratification des adultes [c’est nous qui soulignons] » (p. 187). Ce qui a été commercialisé pour les enfants comme leur « liberté sexuelle » a servi les intérêts sexuels d’adultes, et en particulier d’hommes adultes. Des décennies plus tard, on voit pratiquement les mêmes attitudes persister chez les défenseurs de la promotion des poupées d’enfants à molester en faisant croire que ces objets serviraient les intérêts des enfants. Les approches qui préconisent un confinement dans l’ordre du fantasme de la réalité de la molestation d’enfants, dans le cadre d’une soi-disant « thérapie », multiplieraient paradoxalement cette exploitation sexuelle.
L’enquête de Roper sur les défenseurs et les chercheurs montre clairement qu’ils s’appuient sur une prétendue « positivité sexuelle », qui s’avère être un synonyme du droit masculin au sexe (Jeffreys, 2022). Les libertaires sexuels se positionnent contre le « conservatisme » et, en théorie, défendent l’idéal du « révolutionnaire sexuel ». Mais dans la pratique, ils donnent effectivement la priorité au droit sexuel masculin sur la vie féminine, faisant preuve d’une politique sexuelle fondamentalement réactionnaire.
Il y aura sans doute des lecteurs qui penseront que rien ne peut tourner mal – que les poupées et robots sexuels ne seront que des « compagnons », à l’instar de simples godes et des vibrateurs. Toujours pas convaincus, ils peuvent prétendre que « la pornographie n’est pas le problème », peut-être pour échapper à l’étiquette gênante de « prude ». Ou, ils peuvent soutenir que les poupées et robots sexuels sont politiquement et moralement neutres, une fausse hypothèse encouragée par leur caractère technologique.
Ils peuvent se tourner vers des recherches « évaluées par des pairs » qui, en ne focalisant que sur les orgasmes des hommes, oublient l’existence des femmes et des enfants. De tels écrits pourraient tout aussi bien être appelés « évalués par des pénis ». Contrastant avec les recherches existantes informées par l’idéologie du « travail du sexe », Sex Dolls, Robots, and Woman Hating de Roper est une critique féministe originale qui s’inscrit dans la tradition abolitionniste. Son travail contribue à un corpus croissant de littérature féministe comprenant des critiques comme celle de Kathleen Richardson, fondatrice de la Campagne contre les robots sexuels et membre fondatrice de Fates.
Le livre de Roper précède d’ailleurs une anthologie qui doit paraître en 2023, Man-Made Women : The Sexual Politics of Sex Dolls and Sex Robots, édité par Richardson et Charlotta Odlind.
Comme on peut le voir dans les travaux de Roper et de Richardson, les voix des femmes qui réagissent de manière critique à la question des « femmes fabriquées par l’homme » offrent un aperçu essentiel de l’impact des technologies sexuelles sur les droits des femmes.
Pour en revenir à l’objectif des technologies sexuelles qui servent à « améliorer la sexualité », il convient de réfléchir à la question de savoir si les poupées sexuelles sont un moyen d’améliorer la sexualité; il convient de se demander si les poupées sexuelles et les robots produisent une quelconque amélioration. Ils semblent en effet renforcer la misogynie, qui peut être confondue avec la sexualité. En lisant le travail de Roper, nous pouvons nous demander : comment les hommes peuvent-ils considérer les femmes comme des êtres humains tout en les considérant simultanément comme des objets qui peuvent être remplacés par des corps synthétiques, achetés et vendus ? Nous devons remettre en question la réalité dans laquelle le viol a été confondu avec le sexe et où le silence a régné.
Supposons que le traitement ou l’approvisionnement prétendument « positif » pour les hommes, quel qu’il soit, et dont on présume qu’il les « comble » sexuellement ou les « aide », a pour effet d’entraîner des résultats toxiques pour les femmes et les enfants, en particulier les filles. Que signifient ces a priori thérapeutiques, critiqués par Roper dans Sex Dolls, Robots, and Woman Hating, et que nous révèlent-ils au sujet de la dignité humaine et des droits humains pour les femmes d’aujourd’hui ? « Soit nous croyons aux droits, à la dignité et à l’humanité des femmes, écrit Roper (2022), soit nous n’y croyons pas ». (p. 175).
Toute pratique qui considère les femmes comme des marchandises sexuelles ou des pièces échangeables à acheter est en contradiction avec toute conception des femmes en tant qu’êtres humains. Structurer le monde à l’image de la pornographie pour les hommes n’améliore certainement pas le statut des femmes et des filles, et encore moins le respect de leur dignité d’êtres humains. Comme l’indique Catharine A. MacKinnon (2011), « Nous vivons de plus en plus dans un monde que les pornographes ont créé » (p. 12).
Les poupées et les robots sexuels ajoutent une nouvelle dimension à la réalité sexuelle-industrielle qui est aujourd’hui gravée dans la chair de femmes réelles en temps réel. Ces objets incarnent ce que Susan Griffin (1981/1982) appelle « l’esprit pornographique » et démontrent l’utilisation de la technologie dans la violence sexuelle infligée par des hommes aux femmes.
Avant que ce mal ne s’aggrave, il faut vraiment réfléchir à l’idéologie de la misogynie et à l’éthique de la violence sexuelle. En n’oubliant jamais qu’il existe de vraies femmes et de vraies jeunes filles, Roper nous appelle courageusement à résister.
Donovan Cleckley
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Cet article de Donovan Cleckley est publié sur DigitalCommons@URI, 2022 et traduit par TRADFEM
Source : https://doi.org/10.23860/dignity.2023.07.04.04
BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
Donovan Cleckley est titulaire d’une licence en anglais et en études interdisciplinaires de l’université de Montevallo et d’une maîtrise en anglais de l’université de Tulane. Ses recherches ont porté sur les droits des femmes, les droits des homosexuels et les politiques sexuelles dans la littérature. On peut également consulter son travail sur son site Web https://donovancleckley.com
On peut acheter cet ouvrage auprès de Spinifex Press ici.
Écouter aussi cette conférence de Kathleen Richardson, sous les auspices de Nordic Model Now!