Désolé, police du Sussex, mais le sexe est pertinent pour les enjeux de crimes sexuels.

Nous avons perdu une autre institution au profit de l’idéologie transgenre.

par Julie BINDEL, sur la plate-forme UNHERD, le 22 septembre 2022

« Une femme a été reconnue coupable d’infractions historiques contre des enfants dans le comté du Sussex », peut-on lire sur le site Web de la police du Sussex. Il est pourtant évident que l’auteur du était un homme, et pas seulement parce que les délinquantes sexuelles de crimes contre des enfants sont relativement rares.

En fait, ce communiqué de presse lui-même indique que Sally Ann Dixon était connue sous le nom de John Stephen Dixon jusqu’en 2004. Ces enfants, sept au total, âgés de 6 à 15 ans, ont été agressés par Dixon entre 1989 et 1996 dans le cadre de 30 agressions distinctes. Lorsqu’une des victimes, aujourd’hui adulte, s’est manifestée en 2019 pour dénoncer Dixon, plusieurs autres ont suivi ses traces.

Après que la police du Sussex ait été admonestée pour avoir fait référence à Dixon en tant que femme dans son communiqué, elle a répondu le 27 septembre par le tweet suivant : « Bonjour, la police du Sussex ne tolère aucun commentaire haineux à l’égard de l’identité de genre, indépendamment des crimes commis. Ceci est sans rapport avec le crime qui a été commis et au sujet duquel une enquête a été menée. »

Alors, le sexe est-il désormais sans rapport avec les crimes sexuels ?

Il doit être profondément bouleversant pour les victimes de Dixon que la vérité sur leur agresseur soit occultée. Il est déjà assez difficile de raconter les détails pénibles d’une agression sexuelle sans qu’on leur dise que leur agresseur est maintenant « une femme ». Mais, pour aggraver encore les choses, Dixon a été incarcéré à Bronzefield, un pénitencier réservé aux femmes.

L’année dernière, j’ai interviewé Amy, une ancienne détenue de Bronzefield qui avait été agressée sexuellement par un homme transsexuel pendant sa détention. Elle m’a raconté que les agentes pénitentiaires étaient terrifiées à l’idée de tenir tête aux délinquants sexuels transgenres, même lorsque les femmes les signalaient pour un comportement inapproprié.

Amy, avec l’aide d’avocates féministes, a intenté une action en justice contre le ministère de la Justice britannique(MdJ) pour tenter, finalement en vain, de faire invalider sa politique consistant à affecter les prisonniers transgenres à haut risque, y compris les délinquants sexuels, à des prisons pour femmes.

Ses avocats ont fait valoir que cette politique était discriminatoire à l’égard des femmes détenues et que le gouvernement n’avait pas tenu compte des dispositions de la Loi britannique sur l’égalité, qui permet que certaines institutions et certains services soient réservés aux femmes. Si une aile de prison, dans laquelle sont confinées certaines des femmes les plus vulnérables de la société, n’est pas un lieu approprié pour une telle exemption, j’ai du mal à imaginer ce qui pourrait l’être.

Pourquoi envoyer Dixon, qui n’a même pas de certificat de reconnaissance de genre et qui est donc un homme en droit comme en fait, dans une prison pour femmes ? Si les hommes transidentifiés craignent d’être intimidés ou attaqués par d’autres prisonniers dans les établissements pour hommes, il faut régler ce problème. Aucun prisonnier ou prisonnièere ne devrait être sujet-te à la peur ou à des agressions. Qu’en est-il du recours à des pronoms féminins pour désigner des hommes qui ont commis des agressions sexuelles ? Nous devons contester cette pratique à chaque étape – de l’arrestation au tribunal et jusqu’à la condamnation. Il est inexcusable de prétendre qu’une « femme » a commis des crimes commis par des hommes alors que ce sont les femmes qui sont, de manière disproportionnée, les victimes de crimes sexuels.

Dans sa réponse aux plaintes concernant sa description de Dixon, la police du Sussex apparaît aujourd’hui comme une nouvelle institution capturée par le délire de l’idéologie transgenre. Qualifier de « haine » une préoccupation légitime à cet égard revient à dépeindre une grande partie des femmes comme intolérantes. Cette attitude n’est pas seulement une source de honte pour les forces de police, mais pourrait bien décourager de futures victimes de se manifester.

Julie BINDEL

Traduction : TRADFEM

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