Blog La 11ème heure TRANSGENRISME – TECHNOLOGIE – CAPITALISME

Jennifer Bilek

La guerre linguistique qui obscurcit l’attaque physique contre le sexe humain et les raisons de cette attaque

L’idée que les sociétés occidentales sont en train d’être remaniées dans ce qui équivaut à une nano-seconde d’évolution biologique au profit d’un nombre infime de personnes souffrant de dysmorphie corporelle est manifestement absurde. Plus nous nous concentrons sur la notion de « genre », utilisable comme un autre mot pour désigner le sexe physique, qui est stable, ou les stéréotypes de rôles sexuels, qui sont flexibles et nuisibles, plus notre attention est détournée de l’attaque de certaines entreprises contre le sexe humain. Dans cette guerre éminemment rentable, le sexe humain est attaqué parce que c’est un domaine très lucratif et qu’il nous relie à la réalité.

Notre réalité commune en tant que mammifères humains est ancrée dans la biosphère par le sexe reproductif. Les titans mondiaux de la technologie n’ont jamais caché qu’ils tentaient un coup d’État contre la réalité en essayant de transformer la vie humaine en réalité virtuelle. Le Metaverse de Mark Zuckerberg, le Neuralink d’Elon Musk, la Singularité de Martine Rothblatt et Ray Kurzweil, tous promeuvent la même idéologie selon laquelle le progrès humain repose sur une fusion de l’Intelligence artificielle (IA) avec la vie, dans un monde virtuel, qui se superpose à la biosphère et finit par la marginaliser. Klaus Schwab, du Forum économique mondial, et son bras droit, Yuval Harari (considéré comme l’un de nos plus grands intellectuels publics), véhiculent le même discours.

Dans la réalité virtuelle, vous pouvez être ce que vous voulez. L’IA se voit attribuer les caractéristiques du sexe par ses créateurs et se construit à partir des données que nous inscrivons dans notre technologie.

Avec le mot « transgenre », aujourd’hui investi presque du jour au lendemain par les banques, les entreprises, les cabinets d’avocats, les institutions médicales, les médias, les ONG, les organisations de défense des droits de la personne, les entreprises technologiques et les établissements d’enseignement du monde entier, une illusion s’est manifestée. Elle est si puissante qu’elle a hypnotisé la civilisation occidentale, permettant l’attaque du sexe sain des enfants au nom des principes du care (soin) et des droits de la personne. Cette illusion est si puissante qu’elle est comme un hologramme dont les gens ne peuvent se détourner, même s’ils savent qu’il n’a aucune réalité.

La plupart des gens, à part les enfants, savent que le dimorphisme sexuel des mammifères est réel. Pourtant, les nouvelles idées actuellement imposées à la société, voulant que la reproduction humaine s’inscrit sur un spectre, qu’il existe un sous-ensemble de l’humanité qui n’est ni mâle ni femelle, ou qui peut changer de sexe, ignorant ainsi des centaines de milliers d’années d’évolution humaine, ont été si bien conçues technologiquement, à l’aide de l’appareil de propagande et de marketing le plus avancé jamais connu par l’humanité, qu’elles hypnotisent les gens.

Le fait d’utiliser les mêmes termes que ceux utilisés par les intégristes du genre (gender supremacists), des mots conçus pour masquer l’attaque actuelle contre le sexe reproductif humain, n’est pas quelque chose que nous pouvons entretenir si nous voulons que cesse cette attaque, et nous devrions tous et toutes vouloir qu’elle cesse. Les enfants sont aspirés dans cette illusion via les médias sociaux, grâce à de puissants messages puissants conçus par l’industrie qui attaque leur sexe.

Le langage est créé par l’ensemble de la société de manière organique, et il évolue avec le temps. Les intégristes pro-abolition du sexe imposent à nos cultures un langage construit autour d’un mensonge. C’est de la tyrannie et il faut y résister linguistiquement, comme on le fait ailleurs. Nous devons recadrer et dénoncer leurs prémisses et retirer des écoles pour enfants ce langage, présenté comme reflétant les droits des personnes. C’est un mensonge. C’est une tyrannie et nous devons cesser de nous y investir.

Le terme « transgenre » n’a pas de définition stable. Ses répères idéologiques sont aussi fluides que les prétendus genres qu’il prétend représenter. Comme il est conçu pour vendre l’abolition du sexe, vous ne pouvez pas le combattre en utilisant le même terme. Chaque fois que vous utilisez ce mot, vous solidifiez le mensonge.

J’utilise la notion d’identités sexuelles synthétiques pour faire référence à la construction corporative d’un spectre de sexes reproductifs. Quelqu’un sur Twitter a suggéré que le terme « idéation » fonctionne encore mieux que celui d’identité. Il existe de nombreuses options pour clarifier ce qui se passe sur le plan linguistique, et nous devons commencer à les utiliser, en nous imposant une nouvelle habitude au lieu de nous plier à la propagande qui solidifie l’idéologie. Ce qui se passe, c’est l’institution d’un extrémisme du genre, une attaque contre le sexe, la création d’une nouvelle industrie du sexe, et des identités médicales destinées à générer des profits. C’est l’abolition du sexe. Nous sommes tellement ancré.es dans l’illusion en cours que les personnes qui résistent à cette contre le sexe physique des enfants utilisent souvent les expressions « enfants transgenres », « soins de genre » et « personnes transgenres », ce qui ne fait que renforcer l’absurdité de cette idéologie . De nombreuses organisations et personnes utilisent l’expression « extrémisme de genre », comme si l’ensemble du concept d’abolition du sexe dans le langage et la loi et les attaques médicales contre le sexe humain pouvait être autre chose qu’extrême, pour ne pas dire insensé.

Dans un article récent, Charlotte Allen l’explique sans ambages. « Si un chirurgien utilise son scalpel pour inciser et modifier de façon permanente les organes reproducteurs d’une jeune fille au nom de traditions religieuses et culturelles du tiers-monde, nous parlons de « mutilation génitale féminine ». Mais si un chirurgien utilise son scalpel pour inciser et altérer de façon permanente les organes reproducteurs d’une jeune fille au nom de l’idéologie médicale du premier monde, nous appelons cela des « soins d’affirmation du genre ». » Allen affirme astucieusement dans son commentaire : « C’est comme le principe du film « The Fight Club ». La première règle de la mutilation génitale des mineurs est que vous ne parlez pas de la mutilation génitale des mineurs. » Cette contradiction serait plus comique si nous ne parlions pas d’une attaque menée contre le sexe des enfants.

Madame Allen signale dans son commentaire comment le gouverneur républicain du Texas, Greg Abbott, a ordonné aux services de protection de l’enfance d’enquêter sur la mutilation sexuelle des enfants, la qualifiant de maltraitance. Il a déclenché une cacophonie d’hystérie de la part des médias progressistes, qualifiant d’irresponsables, de criminelles et de discriminatoires les tentatives de dire la vérité sur l’atteinte au sexe. Il convient de noter que le média NPR (National Public Radio) était l’un de ces médias progressistes financés par la Fondation Arcus (FA), l’organisation LGBT à but non lucratif la plus importante au monde et l’un des principaux moteurs du programme mondial d’abolition du sexe. Son fondateur est l’héritier d’une fortune médicale et utilise ses actions dans l’entreprise pour financer son ONG.

La FA subventionne également les intégristes du genre de la Fondation GLSEN, une organisation qui contribue à la refonte du langage dans nos institutions éducatives. Ce nouveau langage vise à nous éloigner davantage de nos racines biologiques et à nous faire tomber dans les griffes de l’agenda transhumaniste vanté par Harari, Schwab, Rothblatt, Kurzweil et Musk, entre autres. GLAAD est une autre organisation qui manipule et impose un langage à la société par des milliardaires investis dans le complexe techno-médical, qui ont tout à gagner si l’on permet au programme dystopique transhumaniste de se développer davantage en faisant un dieu de la technologie.

Lorsque la résistance à l’intégrisme du genre a débuté en 2017 (quatre ans après le déploiement de l’industrie de l’abolition du sexe aux États-Unis et au Canada), les Canadiens Jordan Peterson, Meghan Murphy et Lindsay Sheppard se sont retrouvés sous les feux de la rampe pour avoir refusé de se plier au langage des intégristes du genre. Leur front de résistance linguistique est devenu très silencieux et doit être revitalisé si nous voulons reconquérir notre humanité et celle de nos enfants. Cela demandera du courage. Le courage n’est pas inné mais peut et doit être cultivé. Comme un muscle, il peut être fléchi et devenir plus fort. Nous avons besoin de voix qui n’ont pas peur. Nous avons besoin d’un langage qui s’oppose à celui des intégristes du genre.

Jennifer BILEK

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TRADUCTION: TRADFEM

VERSION ORIGINALE: https://www.the11thhourblog.com/

2 réflexions sur “Blog La 11ème heure TRANSGENRISME – TECHNOLOGIE – CAPITALISME

  1. Le lien avec le transhumanisme est très bien décrit et très interpelant. Effectivement la chirurgie de « réassignement de genre » est la forme de « mutilation génitale » la plus extrême puisqu’elle conduit à la stérilisation d’un jeune (en général une fille). Il y a 70 ans on aurait hurlé à l’eugénisme. Maintenant c’est du progressisme, allez comprendre.

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    • C’est facile à comprendre : le capitalisme, sans contre-modèle sérieux face à lui depuis la chute de l’URSS, est en phase ascendante, il se recompose, et le transgenrisme (et toutes les mutilations corporelles) l’arrange bien (car lucratif). Le capitalisme appuie donc le transgenrisme, en fait la pub, et pour ça mobilise ses bataillons de célébrités larbines, stars du petit et grand écran, sportifs, pseudo-intellectuels et vrais serviteurs de la Main Invisible (du marché)…

      Rien de nouveau sous le soleil libéral : la technique humainement destructive (mais financièrement rentable) est nouvelle, mais les méthodes de manipulation des masses restent.

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