La notion de « thérapie de conversion » a été créée pour désigner la pratique de conservateurs réactionnaires qui, jusqu’à il y a peu, kidnappaient littéralement de jeunes lesbiennes et gays pour les reprogrammer aux valeurs hétérosexuelles et religieuses traditionnelles.
Des progressistes luttent depuis longtemps contre cette politique hétérosexiste.
Mais aujourd’hui, les activistes trans se sont emparés de cette notion pour assimiler à une « thérapie de conversion » tout conseil de prudence et toute résistance à la « transition de genre », un terme fourre-tout comprenant le ‘brainwashing’ des jeunes pour les convaincre qu’iels sont « nés dans le mauvais corps », le changement de prénom et de nom, le travestisme, la prescription d’hormones de l’autre sexe et, en bout de ligne, les chirurgies transsexuelles, toutes appliquées à des enfants de plus en plus jeunes.
Et comme ces activistes définissent le genre comme *inné*, plus réel que le sexe biologique, ils et elles arrivent à définir tout scepticisme d’un thérapeute ou d’un parent face au projet d’une « transition de genre » comme un acte criminel, équivalant à une « thérapie de conversion » de jeunes définis comme « trans de naissance »…
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C’est ainsi qu’on retourne en doigt de gant une mesure justifiée pour lui faire accomplir son contraire, soit emprisonner des jeunes dans une prison idéologique – et des adultes dans des prisons bien réelles – parce que l’État va jusqu’à criminaliser toute résistance, comme celle d’un Colombien-Britannique emprisonné pour avoir refusé d’accepter un arrêt judiciaire masculinisant sa fille (https://www.city-journal.org/canadian-father-jailed-for-speaking-out-about-trans-identifying-child?fbclid=IwAR3VZYXSFR2Zuq39xud4-Ly1R5O2aJsTq_CEzZVOheonq4E04JQCAIApK7k).