Typhaine D lit Christine Delphy

📚🎭🎤Autrice comédienne YouTubeuse 👩🏽‍🤝‍👩🏻💜💪🏽 Féministe 🐮🐰🐣 Antispéciste
Et 🎨🎸🐶🥂🍷🥦🍝💻🌎👩‍❤️‍💋‍👩🧙🏼‍♀️ Créatrice de la Féminine Universelle, Typhaine D est sur Instagram: https://www.instagram.com/p/CSUJZIlnc1O/?utm_medium=share_sheet&fbclid=IwAR0hHr5uO0g8-LN_OFgQ5XKGoRnRLbXn2y4ji7CPKxhu04jLtXpsm0-pA-k

9 réflexions sur “Typhaine D lit Christine Delphy

  1. C’est une très bonne idée de vouloir partager les textes féministe par l’outil youtube. Et c’est très courageux. Il faut plus de matériel comme celui-ci.

    Mais, quelques remarques, si les retours sont acceptés dans un but constructif (ici, car sur youtube il faut se connecter avec un compte). Mon message n’oublie pas l’adage qui dit que la critique est aisée, mais que l’art est difficile :

    – à partir de 0’34 (la première phrase lue), il y a une erreur qui affecte immédiatement l’attention. La lectrice lit :
    « Donc, nous devrions traiter les femmes anti-féministes comme les hommes féministes »
    Or, le texte de Delphy est le suivant :
    « Donc, nous devrions traiter les femmes antiféministes comme les hommes antiféministes »
    (le texte se trouve sur le site les mots sont importants (LMSI) « La révolution : prise de conscience ou match de foot ? », pas de lien car le site fait sauter les commentaires avec des liens, mais une recherche google permet de trouver la page).
    La lecture a changé le sens de la phrase. C’est un problème, car comme la phrase perd son sens logique, on perd le fil à se demander 1° si c’est le texte qui est difficile à comprendre 2° si c’est une erreur de la lectrice 3° ou si c’est nous (l’auditrice) qui a mal entendu ou mal compris. Le temps qu’on démêle tout cela, on a loupé la suite.
    C’est d’autant plus embêtant que l’erreur ouvre le texte, comme c’est le cas ici : l’auditrice n’a pas assez de contexte pour pouvoir démêler rapidement les différentes possibilités.
    Peut-être faudrait-il signaler l’erreur par une annotation dans la vidéo (annotations, qu’on peut faire après avoir posté la vidéo je crois, contrairement aux incrustations, pour lesquelles il faut reposter la vidéo), ou au minimum en barre d’infos. Si la vidéo est réalisée pour vulgariser les textes, c’est important que les textes soient rendus accessibles.

    – sur la forme de la vidéo, les effets de voix nuisent à l’écoute, de mon point de vue.
    exemple, le « malheureusemente » (à 0’44), ou « radicalemente » (0’57), avec un appui qui n’est pas d’usage sur le « t » final, alors que la lectrice ne semble pas avoir d’accent particulier qui expliquerait cette accentuation.
    Mieux vaut faire simple, pour être mieux comprise (toujours de mon point de vue d’auditrice).
    La monotonie est certes ennuyante, mais à l’inverse trop de variations fatiguent l’écoute. Pour prendre une comparaison musicale, peu de personnes apprécient le free jazz, et la majorité des musiques populaires sont assez répétitives en réalité.

    J’espère que la lectrice va continuer, l’idée est très bonne.

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  2. Les pires sont les féministes misogynes: marcela Iacub, et les féministes « intersectionnelles » favorables au voile, à la prostitution, à la GPA, etc. etc. Elles gagnent sur tous les terrains mais ne font RIEN pour les Droits des Femmes.

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  3. Les pires sont les féministes misogynes à la Marcela Iacub et toutes celles qui se prétendent féministes et sont pour le voile,la prostitution, la pornographie, la GPA et tout le tralala. Elles gagnent sur tous les tableaux: en tant que femmes, en tant qu’alliées du patriarcat et du capitalisme.

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    • Catherine Albertini, il faut dissocier la question du « voile » des autres points énumérés (prostitution, pornographie, GPA).

      La question du foulard est différente, selon qu’on se situe en Occident (où le patriarcat pousse les femmes à se sexualiser à outrance), ou qu’on se situe dans un pays où le patriarcat prend une autre forme, notamment en imposant le voilement aux femmes.
      Une pratique doit s’apprécier en fonction du contexte. Le « voile » doit s’apprécier (féministe ou pas, liberté ou oppression) en fonction du contexte
      On ne peut pas évaluer le caractère patriarcal ou sexiste d’une pratique, en faisant abstraction du contexte.

      Quel est ce contexte ? En Occident, particulièrement en France, le contexte est un contexte de racisme colonial, nous sommes d’accord là-dessus ?
      Et le sexisme prend la forme d’une sexualisation à outrance. Il y a évidemment quelques cas, exceptionnels et condamnés socialement, où des hommes imposent à des femmes de se voiler. Mais c’est rarissime en France, et surtout c’est une pratique socialement condamnée. Et on n’apprécie pas une situation à partir des trois cas qui s’écartent de la norme générale, mais à partir de la norme générale.
      Sommes nous d’accord là encore ? Le patriarcat en Occident promeut la prostitution, la pornographie, la transformation de la femme en un objet sexuel, décoratif.

      Donc, en Occident, une femme qui porte un foulard exerce en réalité la liberté religieuse, et peut-être aussi, montre qu’elle critique la société raciste qui ne tolère pas les différences. Une femme qui porte un foulard, en Occident, lutte contre l’ordre patriarcal local et raciste, ou, au minimum, montre qu’elle ne s’y plie pas. Vous avez sans doute vu cette vidéo d’une femme accompagnante d’élèves dans une réunion de mairie, et violemment prise à partie par un homme politique d’extrême droite ? Si cette femme avait été perçue par l’homme politique comme alliée du patriarcat et du capitalisme, croyez-vous qu’il aurait eu la même réaction de haine envers elle ?

      Contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays où le contexte est différent, et où le voile est une manifestation du patriarcat, où les hommes imposent cette pratique aux femmes. Là, porter le voile n’est pas une pratique volontaire, les féministes ont donc toutes les raisons de lutter contre.

      Il faut évaluer une pratique, et sa valeur liberticide, en fonction du contexte. Dans le contexte français actuel, le foulard n’est pas anti-féministe, le sens de cette pratique n’a pas celui qu’il a ailleurs.
      Au contraire, même, le foulard pourrait même être vu comme une pratique de résistance à l’ordre patriarcal (tel qu’il se manifeste en Occident) et à l’ordre raciste (tel qu’il existe en Occident).

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    • Je ne partage pas le point de vue de Plénel sur le féminisme. Mon point de vue est dans mon message, je ne m’associe pas à une analyse libérale sexiste. J’ai déjà dit à plusieurs reprises ce que je pensais du pseudo-féminisme libéral défendu par la rédaction de Médiapart : à partir du moment où ils défendent le transactivisme, ils défendent les stéréotypes sexistes, et donc, renforcent le patriarcat. Je ne m’intéresse donc pas à leur idée du féminisme, puisqu’elle est viciée à la base.

      En revanche, dans la vidéo que vous avez proposée, la première des intervenantes, qui défend l’idée que le « voile » est, en France, une oppression pour les femmes (en se basant sur son expérience, qui ne correspond en rien à la mienne, par exemple), tient des propos assez problématiques, à mon avis.

      D’abord elle évoque les « Musulmans de France ». Elle reprend à son compte cette appellation nouvellement créée par les médias (elle dit : « les Musulmans de France » puis immédiatement après « nous », vers 2’20). Or cette nouvelle appellation (« Musulmans de France »), qu’on voit se répandre dans les médias depuis quelques années seulement – médias qui sont, faut-il le rappeler, à la bottes des milliardaires français comme l’a démontré le Monde Diplomatique -, est fausse. Pire, à mon avis, elle tend à faire entrer dans l’imaginaire collectif de la population une vision ségrégationniste. Elle laisse penser, implicitement, qu’il existe une communauté de « Musulmans » en France. Il n’y en a pas.
      Il n’existe pas de « Musulmans de France », à moins d’accepter l’idée (ségrégationniste) que les personnes musulmanes sont caractérisés avant tout par leur religion (« Musulmans »). Et qu’ils obéissent à des chefs religieux identifiés. Ils n’en ont pas non plus.
      Il existe bien des Français (ou des résidents en France) qui sont musulmans. Mais ils ne forment, en aucun cas, une communauté, à part, peut-être, quelques-uns qui doivent espérer une telle création communautaire. L’espèce de conseil du culte musulman est un groupement crée de toute pièce par Sarkozy (dont tout le monde connaît les penchants à draguer l’extrême droite). C’est une création récente, et encouragée, soutenue par l’État français (les hommes politiques font semblant de lui accorder de l’importance, en rencontrent les membres…). Je vous rappelle le contexte : le contexte, actuel, en France, est celui d’un racisme hérité du temps des colonies. Racisme étatique exacerbé sous la présidence Sarkozy.
      L’expression n’est donc pas dénuée d’implicite, et à mon avis, cet implicite ressemble fort à du racisme.
      Les personnes de religion musulmane qui vivent en France, ne forment pas une espèce de communauté. En France ou ailleurs. Leur religion n’est simplement pas organisée, pensée de cette façon « communautaire ». L’expression est donc, plus qu’une réalité, une tentative de promouvoir l’idée que les Musulmans seraient un groupe agissant de manière concertée, suivant les directives de représentants de leur culte. C’est un procédé qui pourrait être utile si le but est de stigmatiser un groupe humain, et de préparer sa persécution future (calcul politique déjà vus dans l’Histoire). Mais ce genre de hiérarchie n’existe pas dans la religion musulmane. Par exemple, n’importe quel croyant peut-être imam, car l’imam est juste celui ou celle qui dirige la prière à un instant T. L’imam n’est pas l’équivalent du curé, et on ne peut pas plaquer sur l’Islam le schéma chrétien, d’une religion institutionnalisée, avec un Pape, chef d’Eglise, des évêques, des curés…

      La suite de cette intervention est encore plus problématique. Cette femme explique que les « Musulmans de France » (vous avez bien compris ce que je pense de cette expression) : « on a rien à voir avec la communauté juive de France », car : « eux, ils font tous des études, les filles, les garçons ». Je pense inutile de vous expliquer qu’il s’agit d’un stéréotype. Apparemment le stéréotype est positif, mais accepter un stéréotype c’est le premier pas de l’essentialisation, et donc, en bout de chaîne, du racisme. La suite est encore plus tendancieuse : « nous, on s’est battus pour faire des études » (sous-entendu, eux, donc les Juifs, non ?). « Et nous, on se bagarre contre les Grands Frères ».
      Vous avez, je l’espère, conscience que ces propos sont extrêmement problématiques ? La femme en question fait appel à une espèce d’épouvantail, indistinct, indéfini, les « grands frères », elle stigmatise donc une catégorie de la population, sans autre détail. Cela revient à faire peser sur l’ensemble des hommes musulmans un stigmate, empêche toute possibilité réelle de contestation de ces propos (personne ne sait réellement qui est ou qui n’est pas un grand frère, c’est un concept flou comme on en trouve souvent dans la rhétorique d’extrême droite, ou transidentaire), renforce le climat de racisme que subissent les Français racisés en France.

      L’extrême droite en France est habile à ce jeu là : on voit bien ces militants, ces hommes politiques, défendre le féminisme quand il permet de déverser leur haine sur la population racisée du pays. Ils mettent d’ailleurs en avant, dès qu’ils le peuvent, des femmes racisées pour faire le sale boulot à leur place. Prenez la journaliste Christine Kelly, qui écoute sans presque jamais l’interrompre, la logorrhée sexiste et raciste de Zemmour sur la chaîne de Bolloré. Vous devez aussi connaître la campagne de propagande de l’armée, qui visait les indigènes d’Algérie, durant la colonisation : « N’êtes vous donc pas jolie ? Dévoilez vous » et ces mascarades publiques organisées par l’État français impérialiste, où des femmes acceptaient de retirer leur voile devant l’occupant sur la place publique.

      La deuxième intervention (et la troisième reprend le même filon argumentaire) (2’32) explique que le foulard est une marque sociale d’infériorité imposé aux femmes. C’est vrai, mais comme je l’ai expliqué dans mon premier message : le contexte doit être pris en compte. Dans les pays où le sexisme prend la forme d’un voilement imposé, c’est une analyse valable.
      Dans les pays où le racisme est structurel, le problème ne se pose pas de la même façon, et le port du foulard devient un choix politique d’opposition au racisme. Le sexisme en France impose aux femmes d’être sexualisées, pas de se couvrir. Le racisme en France impose aux personnes racisées de renier leur héritage familial, d’en avoir honte (ce qui est une violence), pour adopter la culture française. Tout en sachant que cela ne les préservera pas du racisme : l’État, les médias leur font seulement miroiter l’espoir que les préservera du racisme, ce qui est faux. Porter un foulard peut donc passer, pour certaines, comme un moyen politique de marquer publiquement son opposition au sexisme à la française et au racisme à la française.

      Il y a bien sûr des exceptions, mais celles-ci sont condamnées par la société patriarcale occidentale, qui n’accepte le sexisme qu’à la française. Notre société, gangrenée par le racisme bourgeois (car c’est la bourgeoisie qui organise ses campagnes racistes, dans les médias, par le discours de ses représentants politiques), ne soutient pas les expressions du patriarcat non occidental.
      La preuve : le harcèlement de rue est condamné par la loi depuis peu. Le but n’est pas en réalité du lutter contre le harcèlement (avant, il y avait du harcèlement aussi), mais plutôt d’avoir un nouvel outil pour brimer les hommes racisés dans l’espace public (la police pourra appliquer la loi de façon discriminante).
      La polygamie, expression du patriarcat non occidental est un autre exemple : cette forme de sexisme est interdite en France. Le port du foulard fait partie de ce contexte : il est prohibé par l’Etat dans certains lieux (écoles), et les femmes qui le portent dans des lieux où il n’y a pas d’interdiction sont enjointes à le retirer, parfois très violemment (comme l’exemple de l’homme politique d’extrême droite agressant la femme accompagnante scolaire).

      À mon avis, le féminisme ne doit pas se faire l’allié du racisme, car il n’a rien à tirer, pour les femmes, d’une telle alliance politique. Les gens d’extrême droite qui défendaient Mila en ignorant le sexisme que subissent les femmes le reste du temps (qu’elles soient racisées ou non), et qui à l’occasion vont manifester dans les rangs de la Manif pour tous ou s’opposer à l’IVG, sont des manipulateurs.

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      • Je vais exprimer la même idée de façon apparemment plus choquante, parce qu’on nous apprend à éviter de parler de la période nazie. Pourtant, elle présente le gros avantage de montrer les problèmes d’un capitalisme appuyé par le racisme sans aucun filtre. Le nazisme est une loupe qui permet de comprendre des tendances inhérentes au capitalisme qui sont, de nos jours, assourdies par certains gardes-fous.

        Nous sommes d’accord que la religion juive, comme ses sœurs monothéistes, est une religion fondamentalement sexiste ? Bon.
        Maintenant placez vous dans l’Allemagne des années 30. Pensez-vous vraiment que c’était le lieu, le temps approprié, pour dénoncer le sexisme inhérent à la religion juive ?
        Qu’une critique sexiste de la religion juive, dans ce contexte, reviendrait à manipuler les idées féministes (et certaines féministes, pour certaines de bonne foi) pour trouver prétexte à brimer une catégorie de la population ?
        La réponse paraît plus claire, sous la loupe nazie.

        Notre époque n’en est pas encore là, et le fascisme prendra sans nul doute une forme différente lorsque la bourgeoisie décidera de lui donner pleine force (et avec le covid, elle se sent pousser des ailes). Mais vous comprenez peut-être mieux mon avis, sous cette lunette grossissante.

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  4. Les femmes misogynes ne tuent pas et ne violent pas mais elles peuvent harceler moralement et détruire le peu d’estime de soi d’autres femmes, souvent leurs subordonnées, mais pas toujours. Le patriarcat ne pourrait fonctionner sans ces femmes qui les exonèrent de toute culpabilité, Quelle différence entre être détruite moralement par une femme ou par un homme ?. Hé oui, ce sont les femmes qui élèvent leurs fils, c’est leur rôle sous le patriarcat, et les fils sont leurs trophées bien plus que leurs filles, à quelques exceptions près. Bien sûr que les oppresseurs divisent pour régner, mais, de nos jours, les femmes qui harcèlent ou oppriment les autres femmes ne peuvent pas ne pas le savoir. Flute !

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  5. (suite) Et elles peuvent en tirer des bénéfices en terme de carrière, ce qui n’est pas tant de la haine de soi qu’une stratégie professionnelle. Les femmes son atomisées par le système capitaliste, meilleur allié du patriarcat.

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