par JULIE BINDEL, The Spectator, 22 juin 2021
La décision d’autoriser Laurel Hubbard, haltérophile de 43 ans qui est passé du statut d’homme à celui de transfemme en 2012, à concourir aux prochains Jeux olympiques contre des concurrentes femelles est le début de la fin du sport féminin, écrit la journaliste britannique Julie BINDEL.
Pourquoi le sport féminin existe-t-il ? Parce que la biologie compte dans le domaine du sport. Des catégories séparées donnent aux femmes des chances égales de réussite sportive.
Le directeur général de la Fédération australienne d’haltérophilie, Michael Keelan, s’est exprimé sur le caractère injuste de l’inclusion de Hubbard pour les compétitrices. Nous savons tous que c’est injuste, même ceux qui s’expriment en faveur de l’inclusion de Hubbard aux Jeux olympiques – ils ne se soucient tout simplement pas des femmes.
La science est claire. Comme Ross Tucker l’a écrit en 2019 : » À n’importe quel niveau, dans n’importe quelle fourchette, les 100 premiers (bien plus, en fait, ajoutez un zéro) une compétition ouverte entre tous les humains serait remportée, sans aucune exception, par ceux qui bénéficient des effets de la testostérone sur les muscles, le squelette, le cœur, le sang et la graisse.
Des articles scientifiques ont clairement montré que ceux qui ont subi la puberté masculine conservent des avantages significatifs en matière de puissance et de force, même après avoir pris des médicaments pour abaisser leur taux de testostérone.
Comme le souligne une étude publiée l’année dernière, les scientifiques ont constaté que l’avantage de performance des hommes en haltérophilie était de 30 % par rapport aux femmes. Pourtant, et c’est crucial, même lorsque des transfemmes ont abaissé leur taux de testostérone pendant 12 mois, leur perte de masse corporelle maigre, de surface musculaire et de force n’a été que d’environ 5 %. En d’autres termes, même après avoir réduit leur testostérone, les transfemmes conservent la majeure partie de leur force et de leur puissance.
Pourquoi, alors, avec toutes ces preuves qui montrent à quel point c’est injuste, des gens comme le Comité international olympique permettent-ils aux hommes de naissance de concourir contre des femmes ? Deux mots : peur et capitulation. Tout recul face au mantra » les transfemmes sont des femmes » vous vaut immédiatement une accusation d’intolérance.
En 2019, la championne de tennis et icône lesbienne Martina Navratilova a été écartée du conseil consultatif et du rôle d’ambassadrice de l’association américaine Athlete Ally, qui soutient les sportifs LGBT et que Navratilova avait contribué à créer. La lauréate de 18 tournois du Grand Chelem a été qualifiée de « transphobe ». Son crime ? Navratilova a écrit dans le Sunday Times de Londres qu’il était « insensé » que des athlètes transgenres qui « décident » de devenir des femmes aient obtenu des honneurs « qui échappaient à leurs capacités en tant qu’hommes ».
Navratilova a fait son coming out en tant que lesbienne en 1981 et a courageusement résisté à la cabale des lesbophobes et des misogynes dans le monde du tennis et au-delà. Mais son bon travail et son courage sont restés lettre morte face aux talibans du transgenrisme.
Photo: Lifting World
Aux Jeux de Tokyo, Hubbard a volé la place de Kuinini Manumua, une femme de couleur de 21 ans qui s’était entraînée pendant des années. Cela aurait été ses premiers Jeux Olympiques. Retenez bien son nom.
Par Julie Bindel
Version originale: https://www.spectator.co.uk/article/laurel-hubbard-is-the-beginning-of-the-end-of-women-s-sports
TRADUCTION: TRADFEM
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