Par Suzanne Rent, The Halifax Examiner, le 26 avril 2020
Peu de temps après les massacres de dimanche, le 19 avril en Nouvelle-Écosse, des signes sont apparus, indiquant que la tragédie avait peut-être commencé par un acte de violence conjugale. Ceux qui connaissaient le tueur ont dit qu’il était jaloux et qu’il avait une relation compliquée avec sa partenaire.
Vendredi, la GRC a confirmé qu’une femme avec laquelle l’agresseur avait été en relation était soit la première victime soit l’une des premières. Elle a survécu et a réussi à s’enfuir dans les bois où elle a passé la nuit.
Vendredi, la Transition House Association of Nova Scotia (THANS), qui représente 10 maisons de transition et organisations de lutte contre la violence conjugale à travers la province, a fait une déclaration sur ces tueries, se disant « attristée mais en aucun cas surprise » par ces meurtres, et qualifiant ceux-ci de « version extrême et actualisée de la rage et de l’agression masculines visant celles qui sont censées être les plus proches des agresseurs ».
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Il existe de nombreuses ressources, notamment au Québec l’organisme SOS VIOLENCE CONJUGALE (1 800 363-9010) et les programmes conçus pour aider les femmes qui sont maintenant plus souvent retenues à la maison en raison des mesures d’isolement social. La Fondation canadienne des femmes (https://canadianwomen.org/fr/) dispose d’un programme appelé « Appel à l’aide», où l’on a créé un simple geste de la main pour signaler en ligne un besoin d’aide.
Les femmes peuvent l’utiliser dans un chat vidéo, par exemple, ce que beaucoup font dans le cadre de mesures d’isolement social, pour demander de l’aide à quelqu’un.
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Traduction : TRADFEM. L’article étant protégé par copyright, on peut le lire en version originale au https://www.halifaxexaminer.ca/featured/male-violence-a-pandemic-in-its-own-right/?fbclid=IwAR3DfbcTdpBd6siWeaEOA-5Olce0_2FwJ5hpbmGyWxVPSMCDyaml708fCZI