La fabrication des « enfants trans »

Des militants, des médecins et des enseignants ont transformé une idée marginale en une réalité inquiétante.

par Joanna Williams

Chroniqueuse, Spiked-online, le 7 février 2020

Les écoles devraient-elles avoir des uniformes unisexes ? Des tampons devraient-ils être offerts dans les toilettes des garçons à l’intention des élèves qui sont nés de sexe féminin, mais qui s’identifient maintenant au masculin ? Quel vestiaire est-ce que les élèves dits transgenres devraient utiliser après les cours d’éducation physique ? Les parents devraient-ils être informés si leur fille demande à être traitée comme un garçon à l’école ? Est-ce que l’on devrait prescrire des hormones aux enfants transgenres pour retarder le début de leur puberté ?

Les discussions sur le traitement des personnes transgenres se concentrent souvent sur le vécu des enfants. Cela s’explique en partie par le fait qu’il appartient aux adultes de déterminer ce qui est dans l’intérêt d’un enfant, et l’intérêt des enfants qualifiés de transgenres est âprement disputé ces jours-ci. Mais c’est aussi parce que les militants transgenristes font des enfants la cible prioritaire de campagnes, d’émissions télévisées et de matériel pédagogique.

Les enfants servent de bouclier moral utile aux transactivistes en repoussant les questions et les critiques. L’existence même de ce qu’on appelle les « enfants trans » conforte leur assertion selon laquelle les gens naissent avec un sentiment d’« identité de genre », et qu’il arrive qu’un cerveau masculin se développe dans un corps féminin et vice versa. La figure de l’enfant trans, désormais ancrée dans l’imaginaire populaire, donne l’impression que les personnes transgenres ont toujours existé. Cela ajoute du poids à l’argument selon lequel être transgenre est une caractéristique innée. Inventing Transgender Children and Young People, un nouvel ouvrage édité par deux spécialistes de cet enjeu crucial, Michele Moore et Heather Brunskell-Evans, fracasse chacun des mythes commodes qui se sont accumulés autour de l’enfant trans.

 

Invention de l’enfant transgenre

cov Inventing Transgender Children

Une parution récente, l’anthologie Inventing the Transgender Child (https://www.cambridgescholars.com/inventing-transgender-children-and-young-people) comprend des contributions d’universitaires, de psychiatres et de parents, ainsi que de jeunes adultes qui ont vécu une transition dans leur enfance, mais qui remettent maintenant en question le processus qu’ils ont subi. Ensemble, ces autrices et auteurs démontrent que, loin d’être une réalité biologique pérenne, le transgenrisme est un concept entièrement inventé, sans la moindre base en neuroscience, en psychologie ou en psychiatrie. Elles et ils soutiennent qu’il existe peu de preuves à l’appui des affirmations voulant que les cerveaux soient sexués, et pas la moindre indication que certains fœtus se développent avec un cerveau incongru à leur corps. En fait, écrivent les directrices de publication, « l’idée que le transgenrisme est un phénomène interne et présocial ayant existé tout au long de l’histoire n’est pas un fait avéré, mais une simple proposition ». Et loin d’être une proposition de longue date, ce n’est qu’il y a environ cinq ans que l’existence de l’enfant transgenre est devenue largement acceptée.

L’un des auteurs situe l’invention du transgenrisme au sein de la profession médicale : « Il est devenu possible de conceptualiser l’“identité de genre” comme étant dissociée du sexe biologique lorsque de nouvelles technologies médicales ont permis pour la première fois aux médecins de modifier le corps des personnes nées avec des organes génitaux indéterminés et de leur assigner à un sexe. » De cette façon, affirme-t-il, « la disponibilité du traitement semble avoir essentiellement créé la demande ».

Activists protest

Des activistes exigent l’accès aux toilettes de l’autre sexe dans les écoles, New York, 23 février 2017.

En ce qui concerne les enfants, Brunskell-Evans retrace la formation de deux identités transgenres distinctes sur une période de 30 ans. La première, propose-t-elle, « est celle de la malheureuse victime “née dans le mauvais corps” », tandis que « la seconde est celle de l’adolescent révolutionnaire qui conscientise courageusement la génération précédente, y compris les cliniciens érudits, aux subtilités, aux complexités et à la politique du genre ». Ces deux identités distinctes, victime et révolutionnaire, fusionnent de plus en plus dans l’image de « l’enfant transgenre », promue par des organisations caritatives, omniprésente sur le réseau YouTube et enseignée dans le cadre du programme scolaire.

Se cacher derrière des enfants, en particulier des enfants qui sont à la fois victimes et révolutionnaires, peut être utile aux transactivistes désireux de promouvoir leur propre idéologie. Mais, comme le montrent clairement les auteur·e·s de l’ouvrage Inventing Transgender Children, cette stratégie a des conséquences sont dévastatrices pour les enfants, qui sont exploités non seulement par les activistes, mais aussi par certains enseignants, médecins, travailleurs sociaux et psychiatres — ceux-là mêmes qui sont censés les protéger du danger.

Le principe de « l’affirmation positive »

Après avoir contribué à la naissance de l’enfant transgenre, certains membres du corps médical reprennent aujourd’hui sans vergogne le même cantique que les lobbyistes. Ils et elles recommandent plus que tout autre un seul traitement des enfants transgenres : l’affirmation positive. Ou, en d’autres termes, une acceptation sans réserve du fait que les enfants sont du genre qu’ils et elles disent être. Cette approche est promue comme « pratique d’excellence » par les écoles et les travailleurs sociaux. Les parents qui n’adhèrent pas à cette approche en validant sans réserve la nouvelle « identité de genre » de leur enfant déclarent se sentir « marginalisés et, en fin de compte, exclus de toute participation à la planification des interventions et aux soins » dévolus à leur propre enfant.

L’acceptation sans réserve de l’idée qu’un enfant est du sexe qu’il prétend être peut, à première vue, sembler bienveillante. Les enfants s’égaient à toutes sortes de fantaisies et, en tant qu’adultes, nous nous y prêtons souvent. Mais, différence cruciale, même au moment où nous leur parlons de la fée des dents, nous savons que cette créature n’existe pas. Quelques années plus tard, à l’instigation d’un enfant moins jeune et plus sceptique, nous avouons avoir été le fournisseur de ces pièces de monnaie. Mais, lorsqu’il s’agit d’identité de genre, les adultes reçoivent pour consigne de perdre tout sens de la réalité. On leur dit non seulement d’encourager les fantasmes de l’enfant, mais aussi de faire tout ce qu’ils et elles peuvent pour confirmer que cette idée nouvellement inventée est plus réelle que la réalité physique du corps de l’enfant.

Inventing Transgender Children détaille les façons dont « l’affirmation positive » porte préjudice aux enfants. Pour un enfant qui « traverse une phase », ou qui est simplement un peu confus, l’affirmation d’une nouvelle identité « peut paralyser le développement de ses pensées et… consolider la confusion ». Ceci est exacerbé par le fait que l’affirmation positive conduit souvent immédiatement à une « transition sociale », par laquelle les enfants peuvent prendre un nouveau nom, adopter les pronoms et les vêtements normalement associés au sexe opposé, et accéder à des espaces autrefois interdits. Tout au long de ce processus, les enfants transgenres ne sont pas seulement acceptés ou pris en charge. Ils et elle sont également célébrés pour leur courage et leur défi aux conventions.

Questions non posées

La transition sociale peut ensuite conduire à une transition médicale qui peut comprendre la prescription d’hormones pour bloquer la puberté. Inventing Transgender Children fournit un compte rendu détaillé des risques associés à ces agents bloqueurs de puberté et du manque de données à long terme concernant leur efficacité. Pourtant, d’une manière ou d’une autre, on présume que les enfants transgenres ont la capacité de consentir à de telles interventions, et ce bien avant d’être autorisé·e·s à acheter des cigarettes ou de l’alcool. L’affirmation positive entrave la capacité pour les enfants de changer d’avis sur leur identité de genre et de commencer à accepter le corps dans lequel ils sont nés. Descendre du piédestal sur lequel les adultes les ont placés signifie nier être un brave révolutionnaire et admettre le fait d’être comme tout le monde.

L’élément qui est peut-être le plus tragique est que l’affirmation positive empêche toute recherche sur les raisons pour lesquelles un enfant peut en être venu à se considérer comme transgenre. Au lieu de demander aux jeunes ce qu’ils et elles pensent de leur corps ou de leur vie, on leur demande quels sont leurs types préférés de jouets ou de vêtements. Comme l’explique Roberto D’Angelo, « nous ne demandons pas ce que signifie être un homme ou une femme dans le contexte de leur histoire particulière de développement ou de leur contexte familial et social actuel. De telles questions sont accusées d’avoir un effet pathologique, car elles semblent rechercher les causes et l’étiologie du vécu de genre de l’enfant, plutôt que de l’accepter comme une essence innée et “vraie” ».

Inventing Transgender Children souligne des statistiques démontrant que « de plus en plus de jeunes qui s’identifient comme transgenres souffrent de problèmes de santé mentale préexistants, de traumatismes passés ou d’antécédents difficiles », par exemple, que « dans une étude récente, 10 % des jeunes ont déjà subi des abus sexuels… [Et] 35 % des enfants orientés vers Tavistock [la clinique nationale britannique pour l’identité de genre des enfants] présentent des traits autistiques s’échelonnant de modérés à sévères ». Beaucoup d’intervenant·e·s pensent également qu’une partie des enfants dits transgenres deviendraient, sans affirmation positive, simplement homosexuels. Un parent demande : « J’aimerais que quelqu’un m’explique comment un thérapeute qui se contente d’affirmer l’identification trans d’Alex, sans tenter d’en comprendre les origines, ne pratique pas une thérapie de conversion homosexuelle. »

Lisa Marchiano détaille bon nombre des problèmes personnels complexes qui peuvent amener des enfants à se croire transgenres. En plus des enjeux énumérés ci-dessus, certains enfants peuvent avoir été victimes de brimades ou avoir le sentiment de ne pas s’intégrer aux autres enfants ou aux membres de leur famille. Certains peuvent résister aux comportements stéréotypés que l’on attend de leur classe de sexe. Mais l’affirmation positive signifie que ces questions ne sont ni soulevées ni traitées. L’enfant apprend seulement que son corps est la source de tous ses problèmes et que le modifier améliorera tout.

Effet de contagion

Marchiano explore comment divers problèmes sociaux ou psychologiques ont pu se manifester sous différentes formes à différentes époques. À un moment donné, certains symptômes médicaux deviennent culturellement légitimés et sanctionnés. Les femmes souffrant d’hystérie au XIXe siècle ou d’anorexie à la fin du XXe siècle éprouvaient une détresse, mais celle-ci s’exprimait de différentes façons. Aujourd’hui, comme l’explique Marchiano, la dysphorie de genre fournit aux jeunes — et en particulier aux filles — un scénario culturel pour signaler leur détresse. L’affirmation positive, en prenant ce scénario culturel au pied de la lettre, échoue à découvrir des problèmes plus profonds qui peuvent rester enfouis et non traités. Les enfants se voient refuser l’accès à d’autres formes de soutien, et les parents, qui connaissent intimement leur propre enfant, sont diabolisés faute d’accepter que la dysphorie de genre soit le seul sujet à l’ordre du jour.

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Rassemblement pour les droits des transgenres, à Philadelphie, le 25 février 2017.

En se concentrant sur les symptômes plutôt que sur la cause de la dysphorie de genre et en poussant les enfants dans un processus individuel de transition, on évite également de soulever des enjeux sociaux plus vastes. Bien que le nombre total d’enfants cherchant un soutien médical pour changer de sexe soit relativement faible, on a constaté une augmentation rapide des orientations aux cliniques ces dernières années. De plus, les filles cherchant à transitionner sont aujourd’hui beaucoup plus nombreuses que les garçons. Beaucoup plus de filles que de garçons présentent des signes de ce que l’on appelle la dysphorie de genre à déclenchement rapide (DGDR), « où, loin d’annoncer très tôt qu’elles et ils pensent ne pas être nés dans la bonne classe de sexe, des adolescent·e·s plus âgés et des jeunes adultes en viennent soudainement et rapidement à se dire transgenres ». Des questions importantes doivent être posées pour savoir comment et pourquoi beaucoup plus de filles que de garçons vivent cette DGDR. Malheureusement, le poids orthodoxe de l’affirmation positive et l’interdiction de poser des questions font que la DGDR demeure un phénomène mal compris.

Marchiano explore la possibilité d’un « effet de contagion » qui amène des enfants à « attraper » l’idée qu’ils peuvent être transgenres au contact d’autres personnes. Elle souligne la « célébrité médicale » du XIXe siècle, le Français Jean-Martin Charcot, qui a diagnostiqué l’hystérie comme ayant une cause biologique et a donné à ses découvertes un vernis évangélique par des conférences dramatiques et très suivies. Charcot pratiquait en direct des diagnostics d’hystérie, bien que, comme d’autres l’ont noté depuis, il est probable qu’il stimulait ces symptômes par suggestion. Marchiano soutient que l’équivalent actuel de ces démonstrations, le clip YouTube qui devient « viral », constitue une forme de contagion bien plus efficace, car il peut atteindre un public beaucoup plus large et être regardé par de jeunes enfants dans l’intimité de leur chambre à coucher. De cette façon, les enfants qui ressentent déjà des troubles deviennent radicalisés en ligne. L’étiquette de transgenre les dote d’une communauté toute prête à laquelle se joindre, et d’un sentiment d’identité qui offre une explication apparemment simple à leurs problèmes. En retour, comme le note Michele Moore, « les directives glanées sur Internet aident l’enfant à s’inventer une identité personnelle transgenriste ».

Les célébrités de YouTube peuvent enseigner à des adolescentes troublées la façon de devenir transgenre, mais ce ne serait qu’une mode passagère si ce n’était que les écoles, les travailleurs sociaux, les professionnels de la santé, les thérapeutes et les médias grand public confirment cette nouvelle identité et glorifient ceux qui atteignent son statut exalté. Cela ne fait qu’alimenter la contagion.

Où sont les adultes ?

Inventing Transgender Children regroupe des intuitions cruciales des raisons pour lesquelles un nombre croissant d’enfants se considèrent comme transgenres, et des conséquences potentiellement dommageables qui en résultent pour certains des membres les plus vulnérables de notre société. Cet ouvrage est une intervention vitale, qui mérite une large diffusion.

Toutefois, en dernière analyse, une question, pour moi du moins, demeure sans réponse : pourquoi permettons-nous que cela se produise ? Pourquoi tant d’adultes apparemment « attentionnés » ont-ils été heureux d’applaudir tout cela ? Dans le chapitre de conclusion, Stephanie Davies-Arai et Susan Matthews proposent un certain nombre de réponses, allant d’un tabou sur l’homosexualité à une volonté politique de « convaincre les filles dès leur plus jeune âge que “la femme” est une identité qu’elles peuvent choisir et que certaines femmes ont un pénis », cela « afin d’empêcher le développement d’une conscience politique féministe ».

Deux tendances sociales plus larges, ressenties à chaque page d’Inventing Transgender Children, méritent également d’être explorées. La première est un culte victimaire axé sur l’identité, où des hiérarchies sociales sont construites et que dominent ceux et celles considérés comme ayant le plus souffert, simplement à cause de leur identité. Le second est le problème que vivent actuellement les adultes autour de la socialisation des enfants. Certains adultes rejettent consciemment ce rôle, tandis que d’autres voient leur capacité d’agir constamment sapée. Le résultat, dans les deux cas, est que plutôt que d’assumer la responsabilité du développement des enfants, des adultes nient avoir une quelconque autorité, abandonnent tout sens critique et agissent selon les souhaits de l’enfant. La béatification de l’enfant victime militant qui doit apprendre aux adultes la bonne manière de se comporter est préjudiciable à l’avenir de la société. Et elle est dévastatrice pour les enfants poussés dans cette position.

 

Joanna Williams mène actuellement des recherches sur l’impact de nouvelles attitudes à l’égard du sexe et du genre dans son rôle de directrice du projet « Liberté, démocratie et victimisation » au sein du groupe de réflexion Civitas.

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Heather Brunskell-Evans 

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Michele Moore 

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Premier ouvrage de ces autrices, paru en 2018 chez le même éditeur: Cambridge Scholars Publishing

 

Inventing Transgender Children and Young People, de Heather Brunskell-Evans et Michele Moore (dir.), est publié par Cambridge Scholars Publishing, où elles ont publié il y a deux ans une première anthologie: Transgender Children: Born in your own Body.

On peut lire les avant-propos et la table des matières de ces livres ici: https://www.cambridgescholars.com/download/sample/65492

 

Traduction: TRADFEM

Version originale: https://www.spiked-online.com/2020/02/07/the-making-of-trans-children/?fbclid=IwAR1Tv5VNPxTwKgCXxNU6NCt2uDWSIN2EPx0p3sbXFKjceELnmXeoR-2ttC4

Tous droits réservés à Joanna Williams et Spiked-Online.

3 réflexions sur “La fabrication des « enfants trans »

  1. Merci pour la traduction de ce très bon article. (Ce qui est par ailleurs étonnant, l’autrice faisant parti de civitas, un think tank de droite)

    J’aime

    • Si la gauche ne boycottait pas les luttes de femmes, on verrait plus de leurs médias aux barricades eux aussi. Les enjeux en cause concernent après tout une foule de classes opprimées: femmes, mais aussi enfants, minorités sexuelles, autistes et autres jeunes souffrant de maladies mentales, personnes racisées, lanceurs d’alertes, etc.
      Malheureusement le libéralisme s’est mué en politique identitaire et fait actuellement des ravages dans l’analyse de ces oppressions. Quant aux médias, ils qualifient de « gauche » des gens aux tactiques de censure carrément fascistes, ce qui sème la confusion dans les rangs des progressistes.

      Aimé par 2 personnes

      • Je suis parfaitement d’accord sur ce constat affligeant. Et par ailleurs, il se mène en ce moment des luttes sociales historiques, notamment en France, et s’y impliquer corps et âme y est compliqué, quand une grande partie de la gauche et même de certains mouvements ouvriers sont infectés par ces idéologies libérales. Et quand elles ne le sont pas c’est que ce sont des mouvements réac ou patriarcaux  » à l’ancienne ». Ayant une sensibilité plutôt féministe radicale, mais aussi inclinée aux luttes de classes, orientée aussi anti-raciste anti-impérialiste, on se trouve rapidement isolées dans toute cette confusion politique très agressive. Et on observe les post modernes envahir le débat et occuper des postes ou devenir des figures populaires. Enfin je crois bien que c’est un problème très répandu en occident.
        Merci pour vos traduction, justement ça fait du bien.

        Aimé par 1 personne

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