Un petit contingent d’organisations néolibérales, liées à l’industrie du sexe, tente actuellement de réduire au silence et de faire congédier la féministe canadienne Meghan Murphy du web-média Rabble.ca.
Elles ont créé une pétition qui ressemble davantage à une crise de colère. Ce petit groupe de gens trouvent approprié de faire taire la voix de toute femme qui ne se conforme pas étroitement à leurs opinions et politiques. Dans leur pétition, ils ne fournissent aucune raison ou preuve adéquate comme quoi Meghan Murphy devrait être congédiée ou voir ses écrits censurés.
Meghan Murphy (http://feministcurrent.com) est une auteure brillante, qui donne la parole à beaucoup de gens dans la communauté féministe, en particulier la communauté lesbienne.
Le présent texte est une contre-pétition pour informer Rabble.ca que Murphy a un lectorat diversifié et fidèle. La limiter en quelque façon imposerait le silence à des femmes dont les voix sont déjà à peine entendues.
Les tactiques de dénigrement néolibérales doivent cesser. Si des gens ne peuvent tolérer une opinion différente de la leur, alors ils et elles devraient utiliser leurs voix et leurs espaces respectifs, plutôt que de tenter de bâillonner toute dissidence. Il n’est pas féministe de réclamer la censure de femmes avec qui vous n’êtes pas d’accord.
Les femmes sont des êtres humains : il est normal qu’elles aient des désaccords. Il est très antiféministe de tenter de subvertir les canaux appropriés d’expression d’un désaccord en exigeant le renvoi d’une femme ou l’étouffement de sa voix.
Je suis une féministe radicale canadienne qui aime énormément le travail de Murphy. Je peux ne pas être toujours d’accord avec elle, mais je défendrai toujours, au nom de principes féministes et humains profondément ancrés, son droit à la parole.
Diana Boston
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Pour cosigner ce texte – et vous pouvez inscrire votre raison pour le faire – veuillez cliquer sur https://www.change.org/p/rabble-ca-we-need-meghan-murphy-2
Merci.
(traduction par TRADFEM)
TRADFEM 