Lors des audiences sur le projet de loi C-36 tenues à Ottawa la semaine dernière, beaucoup de prostituées ont appelé à la fin de la « stigmatisation » de ce qu’elles font – je suis d’accord et je sympathise avec elles –, mais aucun client de la prostitution ne s’est pointé pour faire valoir sa rage, sa détresse ou son privilège.
Un article de Heather Mallick, chroniqueuse, publié le samedi 12 juillet 2014, dans le Toronto Star
Qu’arriverait-il si le projet de loi C-36 devait échouer et que le fait de prostituer des gens devenait légal au Canada, comme la Cour suprême en a fait la menace – ou plutôt la promesse – en décembre dernier?
Qu’arriverait-il si les pires des hommes se voyaient accorder la liberté d’exploiter sexuellement des femmes vulnérables, pas seulement à côté de chez vous, mais dans des bordels situés dans toutes les villes et villages?…
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